Synopsis : Atteignant enfin la Montagne Solitaire, Thorin et les Nains, aidés par Bilbon le Hobbit, ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lac-ville.

A présent, les Nains, les Elfes, les Humains mais aussi les Wrags et les Orques menés par le Nécromancien, convoitent les richesses de la Montagne Solitaire. La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron.

Je suis plus indulgente que pour l'épisode 2 de cette trilogie finale parce que la première demi-heure laissait émerger un scenario plus solide. Et la découverte par ses habitants de la dévastation de Lac-Ville par le Dragon Smaug donnait à voir des moments où aurait pu poindre l'émotion et une certaine empathie pour quelques personnages. Hélas rapidement, chacun se noie dans la confusion ambiante.

Cet opus porte lui aussi très bien son titre. Après le bien nommé Désolation, celui-ci n'est qu'une longue et interminable bataille où on ne sait pas toujours qui s'allie à qui et pourquoi. Bon évidemment on le sait, mais le drame c'est qu'on s'en fiche prodigieusement. On... Enfin JE ne comprends pas l'utilité du Hobbit Bilbon qui n'arrive jamais à la cheville pourtant bien basse de Frodon. On ne ressent pas son courage, son sacrifice et son trouble. Et puis Martin Freeman n'a ni le charisme ni l'implication d'Elijah Wood.

Les scènes s'enchaînent sans que le réalisateur ne semble se préoccuper de mettre un lien entre elles. Gandalf, Elrond et Galadriel s'ennuient ferme et on les comprend les pauvres. Les elfes jouent les stars imperturbables, les nains se désolent de voir leur roi partir en sucette et blablabla...

Heureusement, il y a deux méchants de toute beauté et vraiment très très méchants (Azog et Bolg) 

qui n'hésitent pas à dézinguer des personnages de première importance, ce qui malheureusement et c'est vraiment ce qui est insupportable ne procure aucune émotion au spectateur.

Et puis les belles scènes de bravoure qui réveillent un peu sont encore et toujours exclusivement réservées à Legolas l'Elfe Forever.

Espérons que le magnifique Richard Armitage après une épilation des sourcils se sorte de son rôle de nain...