J'aime bien cette tournure de phrase, en lieu et place de Vous n'allez pas le croire.

Oui je sais, vous allez me dire : "mais... tu nous avais dit que... et voilà que tu nous parles des !!!"
Sauf que ce n'est pas tout à fait exact et que vous ne saviez pas tout.

Voilà l'histoire, si elle vous intéresse ! Car oui, accrochez-vous au pinceau je retire l'échelle, je m'en vais de ce clavier vous parler :

DES SÉRIES !

Evidemment pas de toutes, je suis tout à fait novice en la matière, mais en tout cas de celles que j'ai vues. Et je me doute que vous allez vous précipiter pour me citer celles qui vous plaisent et m'en recommander un paquet, mais allez-y mollo. Je crois que je suis devenue très exigeante et il y en a tellement que je ne pourrai tout découvrir.

En tout cas, du temps où je partageais ma vie avec une Mouche, je ne pouvais voir aucune série et ça ne m'a jamais manqué. Mouche détestait le principe de l'épisode à attendre semaine après semaine (même si nous avons pu voir la (formidable) première saison de Real Humans, mais il s'agissait là d'une "mini-série), il n'aimait pas avoir un fil à la patte. Et j'avoue que le principe des saisons qui se multiplient ne m'attire guère non plus. Mais depuis que j'ai mis le nez dedans... des personnages tels que Enoch "Nucky" Thompson ou Walt White me manquent infiniment. Heureusement certains personnages comme Rust Cohle savent dire STOP à toute nouvelle saison !

Lorsque j'ai décidé de me lancer dans l'aventure sériesque, je n'avais donc que l'embarras du choix. Je crois que le fait que Martin Scorsese ait réalisé le premier épisode de la première série de ma vie m'a beaucoup influencée. Il fallait bien prendre une décision forcément subjective !

Et quel choc ! Dès les premières notes du générique (et pour ceux qui ne le connaissent pas je vous invite à le découvrir ICI) j'ai été happée par la présence de Steve Buscemi. Ses mains, son regard, son visage... et puis la mer, les nuages et la musique démente du groupe The Brian Jonestown Massacre, Straight Up and Down...

La suite ne m'a pas déçue et j'ai été fascinée, emportée, passionnée par l'histoire, la profondeur des personnages et de leurs rapports. En tête Steve Buscemi, séduisant, charismatique, sexy ! Mais aussi la merveilleuse Kelly McDonald, le très perturbé Michaël Pitt et le fou Michaël Shannon. Sans parler des décors admirables, de la reconstitution parfaite tout en mordoré et de la ville Atlantic City et son incroyable bord de mer.

J'ai découvert qu'il y avait 50 épisodes !!! Mais je n'en ai vus que 12 :-(

Synopsis : Dans les années 20 à Atlantic City, le trésorier du comté Enoch "Nucky" Thompson décide de se lancer dans le trafic illégal d'alcool au moment où débute la Prohibition. Il prend sous son aile James Darmody, un jeune vétéran de la Première Guerre Mondiale très intelligent, qui deviendra son protégé. Nucky Thompson étend progressivement son réseau mais ne tarde pas à rencontrer la concurrence de trafiquants d'autres villes comme Chicago ou New York.

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Ensuite, puisque je suis inconditionnellement fan de Matthew McConaughey, je n'ai eu aucun mal à me plonger dans :

d'autant que même si d'autres saisons sont  en cours, elles seront totalement indépendantes les unes des autres et d'ailleurs les deux détectives ne seront plus les mêmes. Là encore dès le générique, difficile de ne pas plonger dans l'ambiance. Et HBO semble très doué en générique. Ecoutez ça ! Le réalisateur n'est autre que le très choupinou Cary Fukanaga (quand on pense que certains n'apprécient pas les mélanges... regardez ce que peuvent engendrer une suédoise et un japonais...) qui au cinéma avait réalisé l'époustouflant Sin Nombre.

J'ai toujours aimé les histoires de serial killer et les thrillers en général. Mon côté sadique j'imagine. Alors là, je suis servie.

Synopsis : La première saison se déroule en Louisiane, en 1995, et narre l'enquête de deux inspecteurs de la Louisiana Stae Police, Rust Cohle et Martin Hart, chargés de résoudre le meurtre d'une jeune femme coiffée de bois de cerfs et tatouée de dessins sataniques. Alors qu'ils ont quitté la police, ils sont contactés en 2012 par deux autres inspecteurs après qu'un meurtre similaire a été commis.

Les huit épisodes s'avalent en une bouchée sans reprendre sa respiration (façon de parler). 17 années séparent les deux époques donc on navigue de flashback en flashfoward permettant aux deux acteurs de se livrer à des compositions étonnantes. Evidemment c'est mon Matthew qui emporte le morceau. Il est absolument phénoménal. De beau jeune homme insaisissable et pas franchement sympathique, il se transforme en loque humaine. Et il faut attendre le dernier quart d'heure (bouleversant) pour comprendre.

Je vous recommande cette série +++

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Et enfin, hier, j'ai terminé, anéantie, la première saison de huit épisodes de :

et je découvre ce matin même, ention et damnafer, que je ne suis pas au bout de mes peines puisqu'il y a 62 épisodes !!! C'est dingue. ça je n'aime pas ! Pourtant je veux retrouver Walt, devenu chauve, séduisant et complètement barré après ses premières chimios. Je me demande si je ne vais pas passer directement à la dernière saison pour avoir la fin... mais ça m'étonnerait qu'il survive !

Comment imaginer qu'avec un tel synopsis on puisse intéresser les foules ?

Synopsis : Walter White est professeur de chimie dans un lycée, et vit avec son fils handicapé et sa femme enceinte à Albuquerque au Nouveau-Mexique. Lorsqu'on lui diagnostique un cancer du poumon en phase terminale avec une espérance de vie estimée à deux ans, tout s'effondre pour lui. Il décide alors de mettre en place un laboratoire et un trafic de méthamphétamine pour assurer un avenir financier confortable à sa famille après sa mort, en s'associant à Jesse Pinkman, un de ses anciens élèves devenu petit trafiquant.

Et pourtant, c'est passionnant. Et là encore, la double personnalité du personnage principal permet à l'acteur prodigieux Bryan Cranston d'atteindre des sommets dans l'interprétation. Walter est un homme plutôt insignifiant dont tout le monde se moque gentiment. Il en a parfaitement conscience manifestement mais il s'en accommode en ruminant une dépression que personne ne remarque. Lorsqu'il apprend son cancer et sa fin prochaine, la métamorphose est saisissante. Il reste calme et doux chez lui et se transforme en tueur, en justicier selon les circonstances. Le jeune Aaron Paul qui l'accompagne est tout à fait à la hauteur.

La série ne cesse de souffler le chaud et le froid entre humour dévastateur et émotions fortes tant le personnage est multiple. A partir de l'épisode 4, certaines scènes tirent vraiment les larmes. Incroyable.

Bryan Cranston m'évoque énormément Robin Williams dans sa folie et sa démesure.

Walt White / Bryan Cranston :