MON FILS d'Eran Riklis **
Synopsis : Iyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille...
Etrange synopsis qui oublie de dire que ce film est aussi et presqu'avant tout une histoire d'amour entre deux ados, une israëlienne et un arabe, obligés constamment de se cacher, de mentir pour s'aimer.
Etrange film de toute façon dont on ne parvient pas à comprendre ce qu'il cherche à démontrer. Que la haine endémique entre les juifs et les arabes sera difficilement endiguée sauf si des jeunes gens tombent amoureux les uns des autres ? Encore faudrait-il que les parents acceptent ce qu'ils considèrent comme une incongruité inadmissible.
Que les problèmes d'identité peuvent se contourner facilement et ainsi résoudre les difficultés et les interdits ? Etrange aussi la conclusion proposée par le réalisateur. On n'y croit pas un instant.
Etrange l'interprétation de Yaël Abecassis dont on a parfois l'impression qu'elle cherche à séduire l'ami de son fils handicapé ! Etrange aussi ce handicap dont on se demande pourquoi il est là jusqu'à ce qu'on comprenne qu'il n'est justifié que par une entourloupe scénaristique abracadabrantesque !
Et pourtant de ci de là, de beaux moments, de beaux personnages (le père, la mère d'Yliad, hélas délaissés rapidement) et surtout un acteur qui domine l'ensemble le jeune et formidable Tawfeek Barhom dans le rôle principal.
Commentaires
Est-ce qu'un film doit démontrer quelque chose ? Catherine a bien aimé. Comme toi j'ai trouvé le dénouement plus qu'improbable et le film moyen.
Non bien sûr. Jamais je n'entre dans une salle en me disant que je vais avoir une démonstration... mais là, on ne voit pas où "ça" veut en venir.
Je comprends que Catherine ait aimé, elle a un grand cœur elle, c'est pas comme nous !