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LADY GREY d'Alain Choquart *

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Synopsis : Dix ans après la fin de l’apartheid, au sein d’une mission française installée au pied des somptueuses montagnes du Drakensberg, une communauté de sud-africains noirs et blancs tente de vivre dans l’oubli des violents affrontements dont chacun porte encore en secret les blessures. Le passé va ressurgir et briser le silence, mettant en péril le fragile équilibre de la réconciliation et les rêves un peu fous des plus innocents.

Tout le monde souffre dans cette histoire et pourtant personne ne touche vraiment, sauf peut-être le personnage de Samuel, le père plein de chagrin au rêve chimérique interprété avec beaucoup de sensibilité par Peter Sarsgaard.


En multipliant les mystères, les personnages sans creuser leur psychologie, les silences et surtout les ellipses Alain Choquart nous tient constamment à distance du drame des Onze de Lady Grey et lorsqu'on découvre enfin ce qui s'est passé, cela glisse sur le spectateur sans l'atteindre ni l'émouvoir.

 

Quel dommage de n'arriver qu'à ce résultat avec une telle histoire, un tel casting, un tel pays !

 

Pour résister à ces deux longues heures où l'ennui s'installe, il reste à regarder souffrir Peter Sarsgaard, écouter la belle musique de Peter Von Poehl et contempler l'Afrique du Sud exceptionnellement belle.

Commentaires

  • Mince alors. Mingarelli fait partie de mon top 10 d'auteurs préférés, j'attendais beaucoup de ce film.

  • Peut-être qu'en ayant lu le livre tu retrouveras l'ambiance mystérieuse.
    Et c'est visuellement superbe !

Les commentaires sont fermés.