Synopsis : Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…

Je me méfie des remakes, exemple Andrew Garfield eurcke qui remplace Tobey Maguire et hop, je ne vois plus les Spiderman. Et je me méfie des suites surtout lorsqu'elles arrivent bien bien tard. Et Furyo Road cumule tout ce qui me rend méfiante. Non seulement LE Mad Max, Mel Gibson est remplacé par Tom-je t'aime néanmoins d'amour- Hardy et cette suite arrive exactement 30 ans après le 3ème épisode des aventures post-apocalyptiques du héros solitaire Max Rockatansky. Avouez qu'il y a de quoi être sceptique !

Mes doutes et hésitations se sont rapidement envolés et cette Fury Road porte admirablement bien son nom. C'est en effet furieux, bruyant, très agité mais c'est absolument justifié. L'histoire commence pied au plancher et rarement on lèvera le pied de l'accélérateur. La terre n'est que désolation, Max erre seul au volant de sa Ford Falcon et n'a plus qu'un objectif : survivre. Des clans s'opposent et s'affrontent quotidiennement pour l'essence et l'eau et Max est fait prisonnier, torturé puis utilisé comme "globulard" (je vous laisse découvrir la fonction...) par le clan mené par Immortan Joe, un dictateur qui utilise de jeunes femmes pour repeupler le monde. Une de ses fidèles, Furiosa, trahit le tyran et s'échappe avec ses jeunes épouses. Elle va réussir à s'allier à Max et ensemble, ils vont tenter de survivre à tous ceux qui sont à leur poursuite.

Et tout ça tient furieusement la route. Peu de temps de répit et lors des rares moments où la folle poursuite ralentit un peu, George Miller ne nous casse pas les pattes avec des digressions psychologiques où une héroïne raconterait son enfance malheureuse au héros. L'humour et l'émotion ne sont pas absents et le plus surprenant est que le réalisateur réussisse, au milieu de toute cette testostérone, un film féministe. Le personnage de Charlize Theron est incroyablement positif et sa lutte pour sauver les jeunes femmes qui se révèlent être de vraies guerrières sans rien perdre de leur féminité, réussit parfois à voler la vedette à Max, Tom Hardy (PARFAIT et grognon comme d'habitude !).

Foncez, découvrez et appréciez un guitariste fou furieux qui stimule les guerriers de la route au son de sa guitare lance-flammes...