4 JUIN 2015 - UN AN
Est-ce que l'amour fait mal ?
« Oui, l'amour fait mal : comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s'immobilise et nous menace. » François Truffaut.
Voilà,
un an a passé et je me demande où est passée cette année, cette première année sans Ma Mouche à moi ! Plusieurs personnes m'ont dit à plusieurs reprises qu'au cours d'un deuil il fallait un an... Un an pour quoi ? Je n'ai toujours pas compris.
Pour aller mieux ? Je vais aussi bien que possible, malgré tout ce qui est apparu depuis un an (hypertension, cholestérol, hypothyroïdie...).
Un an pour quoi ?
Pour ne plus penser à lui sans pleurer ?
Pour comprendre ?
Pour admettre enfin ?
Pour ne plus embarrasser personne avec mon chagrin ?
Mais est-ce que j'embarrasse qui que ce soit avec mon chagrin ?
Je pense que non.
J'espère que non ! Je m'efforce le plus possible d'être "normale", même si parfois mon esprit s'échappe et je me dis :
"mais pourquoi il - elle - ils - on, ne me parle(nt) pas de Mouche là, maintenant ?"
Je pense, j'espère n'avoir jamais mis mon chagrin, mon drame personnel en avant, en concurrence ou en balance par rapport à ce que d'autres vivent. Je m'en voudrais d'avoir fait ressentir ça. Si c'est arrivé, et d'ailleurs c'est arrivé, je sais que certaines personnes ne me supportent plus parce qu'elles me pensent incapable de penser sans "comparer" les situations. Ce qui est faux, je ne fais pas ça, et pourtant je m'en excuse auprès de ceux qui l'ont ressenti. Pour moi aussi, cette situation est nouvelle, inédite, inattendue...
Je me sens la même, amputée et bancale, mais la même.
Un an Pour Quoi ?
Une personne un peu moins imprécise à propos de cette fameuse première année nécessaire pour... , m'a dit que plus jamais il n'y aurait de premières fois. Le premier Noël, le premier anniversaire etc... tout ça, c'est passé. Effectivement, c'était plus précis et j'ai compris. Mais je ne pense pas qu'il se va se passer quoi que ce soit aujourd'hui ou demain où j'entamerai la deuxième année du reste de ma vie sans Mouche. Il y aura le deuxième été sans lui, le deuxième Noël... Mouche reste irremplaçable et moi inconsolable. Je me réveille encore et toujours parfois en pleurant.
En un an, j'ai rêvé quatre fois de Mouche. C'était merveilleux et en me réveillant, je n'avais qu'une envie, me rendormir pour retourner dans mon rêve, le rejoindre. ça ne marche pas comme ça...Face aux gens pas corrects que j'ai côtoyés et que je côtoie encore mais de moins en moins... je demande parfois à Mouche de m'envoyer sa force, son calme, son détachement, sa force. Son détachement surtout. Le fameux "prendre de la distance" qui ne fait pas partie de mon ADN.
Parfois ça marche.
Si vous avez suivi ce que j'ai raconté cette année, vous savez que Mouche est venu me rendre visite récemment et que ça m'a "portée" pendant plusieurs jours. Quand quelque chose d'étrange ou d'inexpliqué se produit, mais jamais rien de négatif évidemment, je me dis que c'est Mouche qui est là... comme l'autre jour lorsque l'énorme ballon qui me sert -parfois- à faire des exercices de kiné s'est déplacé vers sa photo sur une table basse, j'ai immédiatement pensé que Mouche voulait jouer au ballon avec moi, pas qu'il y avait eu un courant d'air ou je ne sais quoi.
Je peux regarder des photos la plupart du temps et parfois c'est insupportable. Les vidéos, j'ai arrêté, même si c'est pénible de ne plus "entendre" sa voix dans ma tête, sa voix que j'aime tant.
Je peux aller dans certains endroits où nous allions souvent et pour d'autres c'est impossible. Je n'ai jamais pu remonter dans sa voiture qui appartient à Amaury désormais. Parfois la voir arriver au loin ou entendre le moteur reconnaissable me produit encore un choc. Je peux encore écouter certains chanteurs qu'il aimait tant mais d'autres comme Lou Doillon (il a écouté son album en boucle pendant les dernières semaines de sa vie) ou Arno, c'est impossible.
Je "revis" toujours en pensées, souvent le soir avant de m'endormir, cette dernière terrible journée où "on" ne m'a pas aidée ou prévenue que c'était ou que ce serait éventuellement les dernières fois, même si j'ai bien compris que personne n'a de certitude absolue en la matière... Le dernier yaourt que je n'ai pas pu lui donner, le dernier massage, le dernier mot, le dernier regard. Je "leur" en veux toujours de leurs manquements, de leur maladresse, de leur "distance"... même si j'ai arrêté de "leur" écrire pour "les" empêcher d'oublier Hervé !
Des témoignages reçus de personnes soignées ou qui ont vu un proche mourir dans le même service, prouvent qu'hélas, rien n'a changé. Le malade, l'entourage ne sont toujours que des anonymes qu'ils soignent. C'est leur boulot. Basta. L'humanité, la compassion ne font pas partie du package (sauf chez Cécile P.).
J'ai parlé récemment avec une infirmière qui accompagne les malades en fin de vie. Elle m'a dit que ce que j'avais fait était exceptionnel et rare. Je n'arrive franchement pas à réaliser que ça l'est. Avoir été là, et plus que là, pendant toute la maladie, avoir été là jusqu'au tout dernier instant, jusqu'au dernier souffle, être restée le jour et la nuit près de lui, lui parler, lui tenir la main... Il paraît que c'est absolument exceptionnel dans le sens où peu de gens le font à l'hôpital. La maladie, la mort font peur. Elles me font peur évidemment. La maladie surtout. Mais ne pas être là avec la personne qu'on aime... Bref, autre débat.
Pour vous les fidèles qui êtes toujours là, certains ont disparu et je ne leur en veux pas car je crois que ce qu'ils préféraient en moi c'est Mouche... Comment leur en vouloir ? Je suis tellement contente que Mouche ait plu à toutes les personnes que je lui ai présentées, la majorité issue des blogs... alors que je n'ai réussi à plaire strictement à aucune de celles qu'il m'a présentées lui (ah si, Joëlle et Bruno, les seuls), à vous donc, qui ne m'oubliez pas, qui ne L'oubliez pas, j'ai envie de vous montrer des photos de Mouche au temps de l'insouciance et du bonheur. Que d'amour en 22 ans ! Je "travaille" toujours sur cet aspect de la réalité, avoir pu vivre cet amour là avec cet homme là, avoir eu cette chance, ce bonheur, cet honneur. Jamais il ne m'a fait de mal, enfin volontairement bien sûr... parce que depuis son absence je déguste. Mais son but, son objectif : me voir heureuse, m'entendre pouffer, m'esclaffer. Je pense, je crois, j'espère que je lui ai rendu.
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Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir.
Mouche petit, avec celui qu'il a toujours appelé "mon petit frère"
et Haut et Fort s'obstine à mettre la photo ainsi... il vous faut pencher la tête.
Le petit frère, "disparu" tragiquement à 28 ans...
Mouche quand je l'ai rencontré... Comment ne pas tomber amoureuse ?
Nous, tous jeunots, trentenaires, l'année de notre rencontre...
J'ai toujours aimé le déguiser, le maquiller, avec Baptiste :
Le mariage (nous étions 9 :-)) et le spectacle Full Monty du mariage avec Amaury et Baptiste :
Venise, le Sénégal, le Maroc, Paris avec les enfants :
Les années 2000 : des travaux, des grimaces, des bêtises et des cascades pour me faire rire :
Cannes, Venise, Rome, Naples, Pékin, Barcelone :
Il a toujours attiré les beaux garçons :
La baie de Somme, Gérardmer, le jardin qu'il aimait tant, le Louvre :
Il aimait jouer :
Un bobo à l'œil :
Mon Beau Gosse, j'adore ces photos :
2007 à 2009, l'Angleterre, Verdun, les Vosges :
Et puis... septembre 2010, les toutes dernières vacances à Canet en Roussillon, le dernier bain de mer, le dernier plateau de fruits de mer... il allait bien ! :
La suite, vous la connaissez... octobre 2010 puis les chimios, puis mai 2014...
Je l'ai toujours pris en photo.
Il n'a jamais rechigné. J'ai des milliers de photos de lui. Je devais me douter peut-être qu'un jour elles m'aideraient à être convaincue que je n'ai pas rêvé !
Et puis, fin mai 2014... il souriait encore, épuisé, laminé, lassé...
Et parfois, dans les mots des autres, je me retrouve.
Extraits de ça aussi, ça passera Roman de Milena Busquets
"Je ne serai plus jamais regardée par tes yeux... Ma place dans le monde était dans ton regard et cela me paraissait si incontestable et éternel que je ne me suis jamais inquiétée de vérifier où elle se trouvait...
J'ai un hurlement en moi, qui, d'habitude, pendant la journée, me laisse tranquille, mais la nuit, lorsque je m'étends sur un lit et que j'essaie de dormir, il se réveille et commence à rôder, comme un chat furieux, il me lacère la poitrine, crispe mes mâchoires, me cogne les tempes...
... peut-être suis-je à la mesure exacte du chagrin, peut-être est-il désormais le seul vêtement qui m'aille...
L'amour de ma vie, c'était toi."
Je regarde cette vidéo et chaque fois je ris ! Parce que c'était la personne qui m'a fait le plus rire dans l'Univers !
Commentaires
Je suis tombée sur un article l'autre jour, et je me suis dit que certaines personnes savent vraiment se rendre utile au monde.
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fcdn.iheartintelligence.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2015%2F05%2F21121919%2Fcancer5.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fiheartintelligence.com%2F2015%2F05%2F21%2Fa-cancer-survivor-friends-and-family%2F&h=735&w=668&tbnid=0w_r9mBNePghTM%3A&zoom=1&docid=uqiVYUBG-8aVSM&ei=Bm5vVZqZPMeBU4GIgagL&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=123&page=1&start=0&ndsp=32&ved=0CDAQrQMwBQ
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://i.huffpost.com/gen/2927638/thumbs/o-CANCER-CARD-570.jpg%253F8&imgrefurl=http://www.huffingtonpost.co.uk/2015/05/08/empathy-cards-designed-by-emily-mcdowell_n_7239654.html&h=627&w=570&tbnid=PlHQ64vBLlhKIM:&zoom=1&docid=gyjchTBURUQrvM&ei=Bm5vVZqZPMeBU4GIgagL&tbm=isch
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http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.slate.com%2Fcontent%2Fdam%2Fslate%2Fblogs%2Fthe_eye%2F2015%2F05%2F05%2F150506_EYE_EmpathyCards4.jpg.CROP.original-original.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.slate.com%2Fblogs%2Fthe_eye%2F2015%2F05%2F06%2Fempathy_cards_by_emily_mcdowell_are_greeting_cards_designed_for_cancer_patients.html&h=735&w=668&tbnid=utjRWsw4wBpmoM%3A&zoom=1&docid=fUAlRllHbWltKM&ei=Bm5vVZqZPMeBU4GIgagL&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=178&page=1&start=0&ndsp=32&ved=0CCoQrQMwAw
Je n'ai pas bien compris l'histoire du citron...
mais j'ai compris l'idée générale.
Les citrons, c'est ce proverbe "si la vie te donne des citrons, fait de la citronnade" ou quelque chose comme ça. En gros, il t'appartient de transformer les choses un peu difficiles à avaler qui t'arrivent, en choses douces et positives.
Dans beaucoup de situations, c'est un principe sain, promoteur de libre arbitre et de contrôle et tout ça.
Mais il y a des citrons dont il n'est pas possible de faire de la citronnade.
Ou alors il faut les laisser vieillir très très longtemps.
C'est bien d'en arriver à associer à la douleur d'avoir perdu, au bout de seulement un an, cette gratitude d'avoir eu. Pour apprendre ça, il m'a fallu presque deux décennies.
Deux décennies pour apprendre à réaliser quoi ?
Qui as-tu perdu ?
Je pensais avoir versé toutes les larmes de mon corps quand j'ai perdu mes deux parents à trois mois d'intervalle...
et je me souviens que Mouche m'avait dit : j'ai cru que tu ne t'arrêterais plus jamais de pleurer...
mais il n'imaginait pas ce que je déverserais chaque jour depuis un an... Moi non plus.
Mon père. C'est dans l'ordre des choses de voir partir son père, mais pas quand on a 13 ans et quand il en avait 44. J'ai pensé aussi que la vie est une pute, plus ou moins. J'ai pleuré tellement que j'ai pensé que je ne pleurerais plus jamais après. Mis en fait si. Et j'ai rejeté plein de choses, forcément, mais c'est parce j'avais 13 ans, et que j'aurais rejeté des choses de toute façon. J'ai grandi et que j'ai appris, au prix de grands efforts contre mon caractère et contre la peur que j'avais d'absolument tout, à lâcher prise et à être heureuse et sereine. Le chantier est encore en cours. Il a tout raté de ce qui m'est arrivé de bien et d'important, et son absence me fait toujours mal. Mais en même temps, je pense que si j'ai réussi sans lui, c'est un peu parce qu'il a été formidable pendant les 13 premières années, et c'est mieux que d'avoir un père vivant mais médiocre. C'est aussi grâce à ma mère qui a tout pris sur elle pour nous protéger au maximum, là aussi j'ai mis des années à réaliser ce que ça lui avait coûté. Maintenant je suis reconnaissante de ce que j'ai, et de ce que j'ai eu, et c'est un élément essentiel de mon équilibre.
Pour autant je n'ai jamais appris à trouver les mots pour réconforter les gens qui sont dans l’œil du cyclone, je ne suis pas plus à l'aise avec mon chagrin que celui des autres. Du coup j'ai bien aimé cet article sur les cartes de vœu.
ça a beau être dans l'ordre des choses, j'ai l'impression que ça arrive toujours trop tôt. Mais 13 ans et 44 ans... effectivement c'est pas humain. J'aime bien cette phrase aussi : "c'est ça les parents, ils peuvent disparaître de votre vie, vous ne vous libérez jamais d'eux".
Les miens sont partis à trois mois d'intervalle... papa s'est laissé mourir, je ne pensais pas que ça existait.
Je leur en ai voulu mais pas longtemps. Par contre je n'arrivais pas à ne pas penser aux mauvais moments qui pourtant n'étaient pas nombreux (la culpabilité j'imagine). Et puis aujourd'hui, je suis cynique mais je n'ai pas de "vieux" parents diminués ou malades dont je dois m'occuper !
Ma chère Pascale....je débarque et vient de comprendre ce qu'il t'est "tombé dessus"...toutes mes condoléances avec du retard...je comprends ta douleur et ta perte....je suis également passé par toutes ces étapes et même si 4 années se sont écoulées, l'absence est pesante et le manque terrible....j'ai rêve de mon fils la veille de la fête des mère cette année pour la première fois et j'ai ressenti un tel bonheur , une telle plénitude ..j'espère qu'il y aura d'autres fois...
Il n'y a pas de recette miracle pour surmonter , chacun le vit à sa manière..Juste de dire qu'aujourd'hui je vais beaucoup mieux car cette absence si présente fait partie de mon être, aujourd'hui je l'ai accepté....je le pense chaque jour...Je ne sais pas si ces quelques mots te réconforteront mais sache qu'ils sont sincères
Anne ( du blog the freewheelin anne qui est en friche)
Il était notre Warrior, le seul, l'unique, personne ne peut l'égaler, encore moins le remplacer. Nous sommes loin, ne l'avons vu qu'environ deux fois par an et pourtant il ne se passe pas un jour sans que l'on ne pense à lui. Faustine lui a consacré une étoile, il la mérite plus qu'amplement. Alors toi pour qui il était tout, un an c'est bien peu pour se remettre d'une telle absence, jamais tu n'as dérangé avec ton chagrin, ta douleur, tout cela est plus que normal, nous te comprenons. Bien du temps il va te falloir pour exorciser cette peine insoutenable. Nous t'aimons, tu as été formidable et l'es toujours
Merci.
C'est beau l'étoile de Faustine. Elle est gentille.
Ils ont passé de beaux moments ensemble. Ce doit être vague pour elle mais elle garde en elle le souvenir de ce séjour où il s'était entièrement consacré à elle et à Ludwig. Il aimait les enfants par dessus tout.
Ma Chère Anne,
Il m'arrive de penser à toi. Déjà quatre ans ??? Je n'en reviens pas.
Oh je comprends que cette absence fait partie de toi. Moi aussi je suis emplie de LUI. Il ne me quitte pas un instant.
Il n'y a pas de hiérarchie dans la douleur mais j'ai toujours pensé que perdre un enfant était le summum de l'inimaginable...
Mais Mouche est mon amour, je l'ai accompagné chaque jour. Et avec le recul je me souviens que le jour de l'entretien avec les toubibs en vue de la greffe... j'ai su que ça finirait comme ça... assez vite finalement et mal...
Je t'embrasse Anne, du fond de mon cœur en miettes.
Arrivée 15 minutes après minuit, pour lire ta note, lire, regarder, écouter Mouche. J'avais juste envie de te dire que je pensais à toi ce soir, comme souvent, mais encore plus, et à Mouche.
Et qu'il me manque à moi aussi, même si je ne te le dis pas assez, peut-être.
Tu ne m'insupportes jamais, et j'espère que moi non plus.
Je sais qu'il te manque. Aux obsèques j'ai eu l'impression que c'était toi la plus effondrée...
Lors de récentes vacances de trois jours tu m'as dit que quand on me voyait, on le voyait lui aussi. Enfin, je ne sais plus comment t'avais dit ça ! Mais j'imagine que ce doit être impossible de me voir et de ne pas penser à lui.
C'est cool qu'on ne s'insupporte pas.
Partir trois jours avec quelqu'un... ça m'était jamais arrivé je crois !
Je ne suis levée ce matin en pensant très fort a toi, merci d'avoir partager cet article et toutes ces photos d'amour, la plupart d'entre elles sont désopilantes, d'autres sont carrément tellement émouvantes...
Tu te trompes quand tu dis que ce que les gens préféraient en toi, c'était Mouche... Vous formiez un tout indissociable , mais il y avait Mouche et il y a toi...
Je t'embrasse très fort...
Il était tellement drôle !
Je crois que tu as pu en profiter un peu :-)
Je pense vraiment que pour certains, sans Mouche je ne vaux pas la peine. Ce n'est pas grave du tout tu sais. Je sais aussi qu'on pense "comment un être aussi exceptionnel a pu être si longtemps avec cette mégère"... je m'en fiche aussi. Je sais qu'on s'aimait.
Je t'embrasse aussi.
Nan mais Pascale, j'ai jamais vu autant d'amour sortir des yeux d'un mec, ceux qui ne pouvais pas voir ça, au final, on s'en fiche non???
Chère pascale
Votre amour est unique au monde
C'est bon de voir ta mouche vivant
Que d'aventures vécues tous les deux
Vous êtes si beaux Pas d'autre mot
Je pense très très fort à toi Je t'envoie plein plein plein de gros bisous
Merci c'est gentil.
Unique au monde, j'espère que non.
Mais, j'ai une certitude, on s'aimait de plus en plus et je sais que jamais aucun couple ne m'a fait envie/rêver.
Bises.
J'ai du mal à croire que ça fait déjà un an !!!
Et toutes ces photos... c'est vrai qu'il était beau !
Quant à dire que ce qu'on préférait en toi, c'était ta mouche... même si comme tout le monde je m'étais attachée à lui à travers ce blog, souviens-toi quand même que j'étais là avant que cette merde ne se déclenche et que je suis encore là maintenant même si je ne commente pas tes chroniques de films que je lis cependant (presque) toutes.
Je t'embrasse
Il était beau, drôle, attentionné, généreux... je ne refais pas la liste :-).
Tu n'as pas besoin de me rappeler que tu étais là avant, pour moi, pour ce blog... avant de "connaître" Mouche et tu fais évidemment partie des fidèles que j'évoque.
Bisous.
Merci pour toutes ces belles photos drôles et émouvantes. Nous pensons à lui, nous pensons à toi. Nous t'embrassons très fort.
Je m'aperçois que je n'en ai pas mis de ses déconnades annonéennes... et il y a pourtant :-)
Bises à tous les 3.
Je pense très fort à toi, ma P.
Tu le sais, mais j'ai envie de le répéter, surtout un jour comme aujourd'hui.
L'album photo de vos décennies d'amour est sublime! J'ai adoré traverser les époques au gré de vos voyages, de vos délires et de vos looks vintage!
Que vous êtes beaux et complices, et que l'amour entre vous saute aux yeux, presque palpable!
J'espère de tout coeur que la force que Mouche te donne finira peu à peu par prendre le pas sur le chagrin.
Je t'embrasse plein plein.
Le pire look c'est quand même celui du mariage non ?
Pour le reste je nous trouve assez ordinaires :-)
Tout le monde peut pas porter des tee-shirts têtes de mort !!!
La complicité entre nous, c'était NOTRE atout principal il me semble.
En plus du reste :-)
Bisous plein itou.
Je ADORE comment tu écris.....se vraiment particulièrement émotif.
Je pense que ces hypertension, cholestérol, hypothyroïdie, se bien ça !!!!
Ca va te occuper un peu, disant tu vas avoir de autres centres de intérêt......en visitant les pharmacies et hôpitaux……
Par contre au sujet de personnels soignants, on va reparler… je ne suis pas forcement d’accord avec toi mais se pas le jour de développer sujet…….ton texte me braiment ému….
Moi aussi j'adore comme tu écris :-)
Et tu me fais rire.
Et pour discuter hôpital, trouve toi un autre interlocuteur. Je refuse d'en parler. Ce n'est pas près d'être le jour de m'en parler.
Ok Hôpital pour nous ce sujet est fermé, finito, closed, nihayat, gotovo!!!!!!
Ah réponse à la question pour quoi je suis dans un pays de tares....
Se mon job qui me conduit dans les pays de gens bisares...….......bien sur si je suis prof de Français (très peu probable) je pouvez EVENTUELMENT travailler en France mais comme tu te aperçois toi-même, moi et Langue écrit de Moliere , on n’est pas vraiment de copains.....
D'accord pour l'hosto, on passe notre tour !
Tu dois avoir un boulot de taré alors !
Et comme prof de français... ça pourrait être marrant pour les gosses !
Je déjà assez de fun avec ma petite dernière de 9 ans......elle se fout de ma Guelle en permanence en disant que je ne sais pas parler Français....tout une classe ? Non merci je horreur de travail avec les enfants, ils me font chier, je me ennuie a mort avec eux, (sauf avec ma petite fille quel est une fille brillante, intelligente, marante, fille à papa quoi……) et je pense que se job de femmes de se occuper de enfants en bas Age.
Oui mon job est lie directement au problèmes géopolitiques mondiaux.......( Waouh ça fait ENA rq dans le salons feutre de Paris) mais je vais te expliquer ca une fois quand on auras de agapes avec Sonia si Dieux veux....!!!!!!!! ( No je ne suis pas NGO loin de moi cette hérésie.....)
Non mais quel macho !!!
S'occuper enfants, travail de femmes... non mais ta maman t'a rien appris ???
M'étonnerait que ta fille merveilleuse de 9 ans soit plus exceptionnelle que ma fabuleuse, extraordinaire petite fille de 6 ans.
Et en français on dit ONG (demande à ta fille elle doit savoir).
J'ai vraiment peur que tu vendes des armes !
Tu vends pas des armes au moins ???
Sonia tu lui fais peur... Mais on pourra t'affronter à deux un jour !
Bon, je ne vends pas les armes... De fois vraiment de ces questions.... Je suis de BON cote …….
Ah je pense que Sonia a une photo de moi avec mes employées quelque part en Iraq, ou elle trouve effectivement que jai une sale Guelle......
A Par ça, se un autre sujet a éviter je imaginer, avec toi, les armes !!!
Pacque moi je suis personnellement pour donner des armes tous les gens honnêtes pour défendre leur famille et leur maisons, particulièrement je suis pour armer le femmes pour pouvoir se défendre et tirer dans le couilles d’abord et dans la tête après de tous ces conard qui leur fait chier..
Ooooh jamais Sonia ne m'a dit que toi avoir sale gueule.
Et tiens oui file moi un gun, j'ai beaucoup de couilles que j'ai envie de faire exploser autour de moi :-)
J'ai de ces questions peut-être, mais tu as de ces réponses !!!
nous boirons un coup ce soir à ta santé mentale et à ce qu'il te reste à vivre, sans lui :-(, parce qu'il faut bien continuer à se droguer pour vivre!
Oui le vin c'est la vie :-)
Le plus beau dans tout ça, c'est qu'il continue vraiment à vivre à travers toi... N'arrête jamais, ni de le pleurer, ni de nous en parler... Le deuil d'une personne que l'on a aimée ne s'arrête jamais, mais cette personne continue de vivre en nous si on la fait vivre (ne m'enfermez pas tout de suite...). En tous cas, je comprends (et j'adhère) tous les signaux qu'il t'envoie (car moi aussi je suis persuadée de ça, comme ton "anecdote" de la boucle d'oreille retrouvée au milieu de ta chambre).
Je t'embrasse
Ce retour de boucle restera un des grands moments de cette année :-)
Je t'embrasse ma zap.
J'ai lu cette longue chronique et j'ai regardé les photos hier matin. Je n'ai pas trouvé les mots, immédiatement, pour ajouter quelque chose. Je ne suis pas sûr de mieux les trouver maintenant, mais je ne voulais pas laisser passer plus de temps avant d'écrire un petit quelque chose.
Tu es une belle personne, Pascale, et Hervé en était une aussi - c'est une évidence que nous pouvons facilement percevoir au travers de ce que tu as écrit ici... et des traces qu'il a laissées. Il m'arrive souvent de penser à toi et de penser à lui, aussi. C'est assez étonnant, d'ailleurs, puisque je ne te connais que "de blog". N'empêche: dans certains moments de ma vie, Hervé et toi êtes des sources d'inspiration et de courage.
Je t'envoie un peu d'affection pour tes jours difficiles à toi. Et je te souhaite de garder toujours en toi le sourire d'Hervé.
Bravo, tu m'as fait pleurer...
Bon d'accord, ce soir je suis un peu supra sensible mais quand même...
Le sourire de Mouche c'est sûr, JAMAIS il ne me quittera, mais la gentillesse de certains commentaires, ça fait chaud au cœur.
En vrai je suis allée sur ton blog le 4 juin passé minuit, et je me suis pas lassée de regarder les photos (la vache, les coupes de veuchs et les looks !).
Pensée pour Mouche que j'oublierai pas. Et toi non plus. Après tout, t'es la première à m'avoir fait rigoler devant Dieu Menard.
Bref, si tu veux te changer les idées, demain, je passe à la tévé. Bisous.
Oh ben zut tu passais où dans le poste ???
j'ai tellement de comms sur le jeu que j'ai zappé celui-là.
Et perso, je trouve nos différents looks absolument parfaits :-)
En fait tout le monde a ri sauf moi chez Dieu !
Au jeu SLAM sur France 3 hier. Tu as encore 6 jours pour mater le replay. ;-)
Je vais me faire ça :-)
Bonjour Pascale,
Passée par ici le 4 (ou le 5...) mais rien écrit parce que les mots ne venaient pas.
Je suis tombée sur le texte de Sheryl Sandberg (la n°2 de Facebook, dont le mari est décédé il y a un mois) à propos de son deuil et des difficiles interactions avec son entourage. Dans la religion juive, il y a plusieurs phases de deuil : shiva (7 jours), sheloshim (30 jours), shneim asar chodesh (un an). Les phases reflètent des éléments de culte mais je crois qu'elles doivent aussi apporter du soutien à la personne en deuil en "encadrant" ce deuil par leur force symbolique.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10155617891025177&set=a.404308695176.365039.717545176&type=1&theater
Moi j'aime lire ta tristesse, ta colère, et tous ces sentiments sans étiquette.
Et j'aime voir ces photos (la vache ce que tu as pu le mitrailler !). Votre amour continue à vivre.
De toutes les religions, la judaïque est la seule qui aurait éventuellement grâce à mes yeux. Mais je continue de m'en passer.
Néanmoins les étapes du deuil continuent de ne pas me "parler".
Je sais une chose, ma Mouche, je l'aime de plus en plus.
JAMAIS je ne la laisserai mourir.
Oui je l'ai mitraillé. Il n'avait aucun problème avec ça c'est incroyable.
Merci pour tes gentils mots.