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LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGRE de Tsui Hark *(*)

la bataille de la montagne du tigre de tsui hark,cinéma

Synopsis : En 1946, après la capitulation japonaise, la guerre civile fait rage en Chine. Des bandits sans foi ni loi en profitent pour occuper le nord-est du pays. Hawk est le plus puissant et le plus redouté de ces barbares.

Avec ses hommes, il vit dans une forteresse imprenable, lourdement armée, au sommet de la Montagne du Tigre. L’Unité 203 de l’Armée de Libération traverse cette région lorsqu’elle tombe sur des hommes de Hawk en train de piller un village. Le Capitaine 203 décide alors de rester et de combattre le chef de ses criminels. Mais, cela n’est possible que si l’officier de reconnaissance Yang réussit à s’infiltrer d’abord dans le camp retranché de Hawk. Une bataille impitoyable, faite de force et de ruse, commence…

 

En fait le vrai titre s'approcherait davantage de La Bataille de la Forêt enneigée. Mystère de la traduction (oui je parle mandarin et alors ?). Evidemment il y a un tigre dans l'histoire et même un gros et je dois avouer que c'est ma séquence préférée. Elle dure longtemps certes et à ce moment je me suis surprise à penser : ah enfin, ça commence ! Mais non, ce n'était qu'une petite parenthèse pour mettre le héros en difficultés.

 

J'avoue n'y avoir pas compris grand chose... Au bout d'un moment, n'y comprenant vraiment plus rien, ne sachant jamais vraiment qui est qui (il suffit d'ôter ou d'enfiler une veste pour avoir l'air d'un communiste ou d'un brigand !), j'ai décidé de renoncer à comprendre et j'ai apprécié le spectacle pyrotechnique qui s'offrait à moi. Alors ça pète de partout, on se croirait au Moyen-Âge tant il est difficile de situer l'action mais il y a des armes à feu et on nous assure que ça se passe en 1945. Je pense que les chinois doivent être les seuls à s'être retrouvés dans l'histoire.

 

J'ai beaucoup pensé aux Canons de Navarone tant la forteresse enneigée du Seigneur des Faucons (et dans le rôle du Seigneur, Tony Leung Kai Fa, le bel amant de l'Amant défiguré, enlaidi, méconnaissable... sacrilège !) ressemble à celle des Canons, mais le romanesque du premier l'emporte haut la main sur celui du second. Difficile de s'identifier et de s'attacher malgré l'histoire du petit garçon qui a perdu sa maman et qu'on aide à la retrouver, même s'il y a de beaux acteurs comme j'aime, des traitres dont on ne se doute pas qu'ils le sont, des amis qu'on prend pour des espions, quelques jolis ralentis, beaucoup de neige (mais je préfère définitivement la mer) et d'improbables skieurs. Mais que c'est looooong, bavard... et je cherche encore l'utilité des scènes contemporaines !!!

Commentaires

  • Aaargh les scènes contemporaines pour encadrer un récit fait de flashbacks ! Il y a une place en enfer pour cette technique de narration. Juste à côté du box des voix off.

  • Oui mais là c'est encore pire...
    UNE scène en 2015 au début...
    puis plus rien pendant deux heures...
    et une scène en 2015 à la fin !

  • J'avais vu un film comme ça il y a quelques années, avec une scène contemporaine au début et une à la fin pour faire genre "ceci est une histoire vraie, la preuve, les deux vieux, là, vont nous la raconter parce qu'ils l'ont vécue quand ils étaient jeunes". Tout le film était bien, et les scènes-cadres étaient d'une inutilité criante (et sans doute du budget foutu en l'air, en plus).

  • Oui jvois l'genre.
    Là aussi question budget il a été servi et du coup son film il arrive plus à y mettre un terme.
    Et ici, en fait c'est un jeune qui cause... il vit aux States, il doit partir faire ses études dans chéplus quelle ville... Et à la dernière minute il part en Chine (où il n'a peut-être jamais mis les pieds, ce n'est pas dit dans la chanson) et à la fin il est finalement le petit-fils du héros et il dit "papy". N'IMP' !

  • Ah non mais en effet, je ne comprends rien non plus.

  • Bah ! D't'façon z'ont tous fini cocos non ?

  • Ouais, sans chemise et sans pantalon.

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