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MAGIC MIKE XXL de Gregory Jacobs °

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Synopsis : Trois ans après que Mike ait renoncé à sa vie de strip-teaseur, les Kings of Tampa sont eux aussi prêts à jeter l'éponge. Mais ils veulent le faire à leur façon – en enflammant la piste de danse lors d'un ultime spectacle époustouflant à Myrtle Beach et en partageant l'affiche avec le légendaire Magic Mike.

Alors qu'ils se préparent pour leur finale et qu'ils se rendent à Jacksonville et Savannah pour renouer avec d'anciennes connaissances et se faire de nouveaux amis, Mike et ses camarades s'initient à de nouvelles acrobaties et évoquent le passé de manière surprenante…

 

Channing Tatum a toujours toute ma sympathie. Allez donc savoir où va se loger cette sensation ! Mais la suite de Magic Mike n'a rien de magique. Moi qui pensais m'en payer une bonne tranche (de rire évidemment) comme ici, je me suis copieusement ennuyée. J'ai d'abord pensé que le film était lent à démarrer mais comme il dure deux heures, j'ai également cru que c'était normal et que ça allait finir par se mettre en route et quitter le mode plan plan. Et non, ça ne démarre jamais et ça reste mou du genou et du reste deux interminables heures durant.

 

Des dialogues absolument imbitables sur la vie, l'amour, l'avenir comblent le vide par du néant car les strip-teaseurs ont tous de grands rêves : vendre des yaourts, fabriquer des meubles et payer la mutuelle à l'unique employé, avoir une teub moins grosse et pouvoir l'entrer dans un endroit prévu à cet effet... ! Mais, force est de constater que ces messieurs ont tous obtenu un diplôme (plome) de psychologie féminine car ils SAVENT comment contenter ou rendre le sourire à la gent féminine. De toute façon les filles sont TOUTES sans exception des insatisfaites. Mais, ne vous creusez pas la tête messieurs, mais mettez-vous à pousser de la fonte. La fille de 15 à 77 ans ne rêvent que d'abdos, pectoraux, biceps, triceps et peut-être quintuceps qui sait, car la fille peut se montrer exigeante !

 

Les personnages ne cessent de regretter Dallas ou d'affirmer qu'ils peuvent s'en passer... sauf que non, tout comme la spectatrice en manque, ils ne peuvent pas. Lui seul amenait un peu de mauvais esprit, d'humour et de premier degré aussi. Tout ça fait furieusement défaut ici et tout est gentil et niaiseux au possible comme si l'avenir de l'humanité résidait dans la gentillesse et le fait de se tripoter les uns les autres, mais sans consommer.

 

Pourtant il y avait de bonnes idées : une jeune femme pas portée sur les mecs et puis des grosses, des noires, des asiatiques qui toutes ont droit de peloter du canon, la craquantissime Elizabeth Banks (dans un tout tout tout petit rôle) ... mais bon, les chorégraphies n'ont rien de transcendant et la présence de l'insupportable Jada Pinkett Smith presqu'autant tête à baffes que ses têtes à baffes de moutards 17 et 15 ans, trop intelligents pour aller à l'école... anéantit ma bonne volonté d'y croire cinq minutes. J'étais contente de sortir de la salle.

 

Mon strip-teaseur préféré est quand même LUI car il n'est que paix et sérénité.

Commentaires

  • "Que suis-je allée faire dans cette galère ?" semble être ce que tous ceux qui y sont allé se disent.
    Je n'ai pas vu le premier de toute façon.

  • Ah le premier vaut le détour !
    Pour celui-ci on peut passer son chemin.

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