Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LA FEMME AU TABLEAU de Simon Curis *

160427_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Synopsis : Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Altmann, Randol Schoenberg jeune avocat de Los Angeles est loin de se douter de ce qui l’attend… Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille !

D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l’invasion nazie, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu’à sa fuite aux Etats-Unis. Mais l’Autriche n’entend évidemment pas rendre la « Joconde autrichienne » à sa propriétaire légitime… Faute de recours, ils décident d’intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l’Histoire.

 

Je ne m'éterniserai pas... D'une histoire passionnante, la récupération par une autrichienne juive exilée dans les années quarante et devenue américaine, d'œuvres d'art appartenant à sa famille et volées par les nazis, le réalisateur livre une œuvre proprette, sans âme et sans émotion.

 

La décision de la vieille dame (interprétée en mode total cabotinage par Helen Mirren) au look, au maintien et à l'autorité Elizabeth II, donne évidemment lieu à des flash-backs sur son départ d'Autriche pendant la guerre et le film alterne donc avec une régularité métronomique les allers et retours entre le passé et le présent. A un moment Maria/Helen dit  avec gourmandise : "c'est comme un James Bond et tu es Sean Connery", ce que dément totalement la réalisation plan plan et molle du genou.

 

Les ellipses et sauts dans le temps "neuf mois plus tard", "deux ans plus tard"... les brutaux revirements d'humeur de la dame, le soudain engouement de Randy pour Maria alors que cinq minutes avant il ne pouvait pas l'encadrer, les tentatives de comédie (Mirren crachant sur les lunettes de Reynolds pour les nettoyer...), le rôle de la femme réduite à la potiche (dommage, pour une fois qu'on voyait Katie Holmes), le manque de profondeur du rôle des autrichiens dans le refus de restituer les œuvres... tout tombe un peu à plat, sans vigueur et sans affolement.

 

En arrière-plan on retrouve avec grand plaisir Charles Dance toujours classe, Jonathan Price et Elizabeth McGovern dans les rôles de deux juges inattendus. Bizarrement, l'acteur inexpressif qu'est Ryan Reynolds s'en sort plutôt bien ainsi que Daniel Brühl. Mais bon, soit, next.

Commentaires

  • Et ben justement j'y allais... je m'attendais un peu à ce que ce soit ça, mais ça refroidit quand même.

  • ça casse pas des briques comme disait mon paternel.

  • Chez moi, on dit "ça ne casse pas des barreaux de chaise".
    Je n'ai pas trouvé le film si mal.

  • Ouais pas... ça casse rien quoi !

  • J'ai envie d'aller le voir, mais je m'attendais à ce que tu évoques comme défauts. Je ne vais donc pas me précipiter (Helen Mirren est passée à la lisseuse elle aussi aussi ...)

  • Sur l'affiche mais à l'écran je ne crois pas.

Les commentaires sont fermés.