Synopsis : L’équipe IMF (Impossible Mission Force) est dissoute et Ethan Hunt se retrouve désormais isolé, alors que le groupe doit affronter un réseau d’agents spéciaux particulièrement entraînés, le Syndicat. Cette organisation sans scrupules est déterminée à mettre en place un nouvel ordre mondial à travers des attaques terroristes de plus en plus violentes. Ethan regroupe alors son équipe et fait alliance avec Ilsa Faust, agent britannique révoquée, dont les liens avec le Syndicat restent mystérieux. Ils vont s’attaquer à la plus impossible des missions : éliminer le Syndicat.

Pour une fois le synopsis explique tout bien comme il faut sans rien spoiler. Et c'est tant mieux parce qu'il n'y a rien de plus compliqué que de résumer une Mission Impossible et cet épisode est tellement tarabiscoté que parfois je ne savais plus très bien comment je m'appelais.

L'histoire, on s'en fiche un peu, elle est bien tordue, pas toujours très cohérente mais l'essentiel c'est que c'est F.O.R.M.I.D.A.B.L.E. On ne vient pas là pour prendre un cours de géo-politique, même si à l'occasion d'une scène avec diapos et tout, on constate que toutes les mauvaises actions criminelles avec force dommages collatéraux sont toujours à l'initiative du même groupe terroriste. Suivez mon regard.

Action, humour, rythme soutenu, acteurs au top ! Les 2 heures 12, on ne les voit pas passer et c'est un exploit car cela devient de plus en plus rare de voir des films de cette longueur sans qu'il y ait au moins une demi-heure de trop, pour rester polie.

Cela démarre fort puisque qu'Ethan saute sur l'aile d'un avion qui décolle. Evidemment ça lui décoiffe un peu le brushing mais ça ne fait pas un pli à son beau costume trois pièces. Oui Ethan saute sur l'aile d'un avion au décollage en costume, et alors ? Alors, je pouffe un peu et que lis-je ? Que découvré-je : "Après avoir gravi le Burj Khalifa, Tom Cruise a souhaité repousser les limites du danger. Pour ce faire, il a réalisé sans doublure la cascade où Ethan Hunt s'agrippe à un avion qui s'envole. Réalisée sans effets spéciaux, cette prouesse extrêmement risquée impliquait que l'acteur soit suspendu à plus de 1500 mètres d'altitude. L'avion en question, un airbus A400m, se déplace à une vitesse de 400km/h." C'est vraiment couillon de se donner tout ce mal pour que la première cruche qui passe croie que c'est du chiqué !

Idem pour la séquence où il plonge pendant plusieurs minutes. On pouffe derechef. Et bien, il ne faut pas, il l'a vraiment fait. Là, je dois dire que je me suis retrouvée moi-même un peu en apnée. Preuve que le film et la réalisation sont d'une efficacité redoutable. Le film est d'ailleurs une succession de scènes mouvementées (mais pas épileptiques), avec certaines de haut niveau comme celle très longue mais jamais barbante, au contraire, à l'Opéra de Vienne où se joue le Turandot de Puccini (avec le tube des tubes) et qui m'a évoqué celle du Godfather de Coppola, pas moins, de cascades, de courses poursuites à pied dans les rues de Londres, à moto, en voiture. Un voyage sur plusieurs continents et des villes sublimes : Vienne, Londres, Casablanca...

Et puis Tom, cinquantenaire bodybuildé comme un X.Man ou un Fantastique tient une forme olympique, sans oublier qu'il est un acteur formidable. Oui, j'aime Tom Cruise et j'assume à 200 %. Expressif sans paroles, capable de se moquer de sa petite taille (1m70), macho mais pas trop puisque tout producteur qu'il est, il laisse une place gigantesque à son alter ego féminin : une épatante, belle et efficace Ilsa Faust (épatante, belle et efficace Rebecca Ferguson) qui comme lui et avec les mêmes méthodes, et pour cause, se sort des pires situations sans (presque) une égratignure.

On peut se demander pourquoi Ethan fait tout ça puisque ses employeurs + la CIA qui s'en mêle (super Alec Baldwyn) ne cessent de le renier. Pourquoi il risque sa vie ? Pourquoi il bluffe jusqu'à la dernière seconde d'un compte à rebours ? On ne sait pas pourquoi. Même pas pour coucher avec la belle, épatante et efficace Ilsa. C'est sans doute simplement parce qu'il est un gros maso ou un employé modèle. En tout cas, avec la musique de Lalo Schifrin en prime, on ne s'en lasse pas. Et Tom, et bien, il assure, grave.

N.B. 1 : si comme moi vous vous posez la question, "le terme "Rogue" désigne quelqu'un sans scrupules, un escroc ou un voyou".

N.B. 2 : Est-ce que Simon McBurney n'aurait pas un ami, une femme, non, une femme c'est pas possible, qui pourrait lui expliquer que ses cheveux, franchement, ça va pas. Essaye pas de faire croire que t'en as. T'en as plus. ça arrive, c'est pas un drame, et parfois c'est beau. 

N.B. 3 : Jeremy Renner est de plus en plus moche, plus les années passent plus son nez lui couvre le visage. En plus, il confond acting avec rictus. Next.