Mike Howell partage la vie de sa petite amie Phoebe. Particulièrement immature et névrosé, et alors qu'il vient d'acheter des billets pour quelques vacances à Hawaï, il est incapable de monter dans l'avion. Phoebe essuie une larme et lui pardonne, car Phoebe pardonne tout à Mike.

Même lorsqu'il fait cramer l'omelette, elle pardonne. ça s'appelle l'amour.

Mike gère une petite supérette au milieu de nulle part et fume joint sur joint à longueur de journée. J'ai oublié ce que fait Phoebe pour gagner sa croûte. Peu importe. Jusqu'au jour où une femme mystérieuse à lunettes noires (le spectateur sait qui elle est) se rend à la supérette et essaie de prévenir Mike du danger qu'il court. Complètement dans les vapes, il ne prend pas la dame au sérieux. Mais le soir même deux loubards viennent pour le dégommer et là... Mike se transforme en machine de guerre, armé d'une petite cuillère il désarme les deux types et les met en état de nuire définitivement. A la fin de cette scène époustouflante, il appelle Phoebe à l'aide qui ne reconnaît plus son bonhomme mais ne semble pas étonnée outre mesure...

Bref, pour faire vite, Mike a jadis fait partie d'un programme gouvernemental et on lui aurait nettoyé le cerveau de tout souvenir du temps où il aurait pu devenir James Bond. Mais le même gouvernement ne voit pas d'un bon œil que leur ex cobaye ait des envies de pigeon voyageur. S'ensuit une série de courses poursuites, d'explosions, de surprises aussi, menées tambour battant par un Jesse Eisenberg hilarant et e plus souvent complètement dans le coaltar et Kristen Stewart toujours partante aussi.

Décidément je suis plus friande d'une bonne tranche de rigolade sentimentalo-gore que de films prétendûment à thèse ou de chantage à l'émotion ces temps-ci. Et on peut dire que du gore il y en a et que les deux acteurs, au top, mettent leur charme enfoui sous des perruques moches, des fringues moches au service d'un scenario foutraque mais qui fonctionne car il ne nous laisse pas le temps de penser, de respirer, mais de rigoler oui.