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WE ARE YOUR FRIENDS de Max Joseph °°°

WE ARE YOUR FRIENDS de Max Joseph, cinéma, Zac EfronAvertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Synopsis : Cole, un DJ de 23 ans vit dans le milieu de l’électro et des nuits californiennes. La journée, il traîne avec ses amis d’enfance. La nuit il mixe, dans l’espoir de composer le son qui fera danser le monde entier. Son rêve semble alors possible lorsqu’il fait la connaissance de James, un DJ expérimenté, qui décide de le prendre sous son aile…

J'avais l'intention de ne pas vous parler de ce film. Savez-vous que contrairement à il y a quelque... temps, je ne vous parle plus de TOUS les films que je vois ? C'est certes bien dommage pour la rubrique °°° de ce blog mais c'est surtout des films moyens-moins dont je ne parle plus, préférant ne plus perdre d'énergie en pensées négatives. Mais celui-ci est tellement exceptionnellement détestable que je me sens le devoir de vous le signaler. Et pourtant, j'ai d'autant moins le "droit" de vous en parler que je ne l'ai pas vu jusqu'au bout ! Et oui, au bout d'une heure, j'ai jeté l'éponge me disant que je n'avais strictement aucune raison de m'infliger la demi-heure restante.

 

Il s'agit donc de quatre pauvres types d'une vingtaine d'années. A eux quatre ils doivent atteindre le QI d'un bulot mort avec des idées et le vocabulaire d'un gosse de 18 mois. Ils zonent, ils traînent dans la banlieue californienne mais  ils ne sont pas du bon côté de Los Angeles. Ils sont dans la plaine, de l'autre côté d'Hollywood, là où ça brille mais au moins sont-ils dans la banlieue où l'on trouve les meilleurs sushis d'Amérique ! Ils ont un rêve commun, faire le buzz, trouver LE son que le monde attend et surtout devenir riches et célèbres sans trop d'efforts. Sauf qu'ils n'ont pas le début du commencement d'une once de talent, à part une tchatche de décérébré et des allures de pochtrons. Seul l'un d'eux, Cole, possèderait un infinitésimal savoir-faire en matière de musique électro. Mais il est évidemment un surdoué méconnu.

 

Lors d'une soirée, il fait la connaissance de James qui anime la fête et est un DJ réputé qui roule en voiture de luxe, vit dans une maison du même métal et offre son toit et plus si affinités à une poulette en plastique de 15 ans sa cadette. La rencontre c'est un peu comme si à la sortie d'un concert, David Guetta ramassait le premier guguss qui traîne avec des écouteurs aux oreilles et l'embarquait pour lui transférer son génie. Euh ! David Guetta a du génie non ? Enfin bon, James emmène Cole, lui fait fumer un truc qui lui fait voir la vie en rose et en animation et il se réveille le lendemain dans le palais du boss. Cole y rencontre Sophie (So pour les intimes) la fille en plastique qui fait aussi office (malgré son jeune âge) de nounou, de Géminy Cricket, de conseiller, d'impresario et de petite amie. James emmène Cole dans son studio d'enregistrement, le plus méga top génial que la terre ait porté, au sous-sol et il se met à "composer" sa daube avec l'aide de James.

 

Cole tombe sous le charme du truc en plastique qui lui fait sa bouche de mérou et le vampe avec des décolletés sous le nombril et des tenues au ras de la salle des fêtes. Car pour être musico-électronicien Cole n'en est pas moins homme et ce n'est pas ici que les filles séduisent les garçons avec leur conversation (quoiqu'elle en ait beaucoup sous le  menton). Comme l'un et l'autre ne sont pas très regardants question honnêteté, fidélité et loyauté, ils s'enverront en l'air dans un palace de Las Vegas, que la demoiselle paiera tout en se plaignant de ne pas avoir les moyens de se payer des études. Car brusquement, et j'aurais pu hurler de rire si ce n'était pas aussi grotesque, la Bimbo se transforme en victime exploitée par James alors que son rêve à elle serait de faire de longues études universitaires !!!

 

De son côté Cole et ses copains trouvent un emploi qui peut devenir très rémunérateur puisqu'il s'agit d'escroquer de nouveaux propriétaires aux abois menacés d'expulsion. Là encore, l'apprenti escroc qui joue les pucelles effarouchées en s'apercevant qu'il arnaque de braves gens va connaître un brusque accès de conscience morale.


Et j'en passe...

 

Je ne vous parle pas des copains, les gastéropodes sans cervelle, incapables de croiser une fille sans se faire un torticolis. Ni des "parties" superficielles et vaines qui commencent à 11 heures du matin, où tout le monde s'ennuie copieusement en attendant d'être bourré des quatre fers pour se donner l'illusion d'exister. Et de cette histoire sans le moindre intérêt.

 

Quant à la musique, désolée mais j'ai encore les oreilles en sang.

 

Pourquoi j'y étais ? Parce je suis faible et que cette faiblesse me perdra !

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