de Guy Richie ***

Dans les années 60, un agent de la CIA Napoleon Solo (dit le cow-boy) et un agent du KGB Illya Kuryakin (alias le péril rouge) sont contraints par leur hiérarchie réciproque de faire équipe le temps d'une mission.

Cette mission, et ils n'ont d'autre choix que de l'accepter, consiste à démanteler une organisation criminelle qui compte en son sein d'anciens nazis et nourrit des projets de destruction massive nucléaire. Une jolie fille de l'Est, qui en a sous le capot, garagiste experte et fille d'un scientifique allemand qu'on n'a pas revu depuis la fin de la guerre va faire équipe avec eux.

De mon temps... déjà il y eut Napoléon Solo et Illya Kuriakin, la preuve :

Et déjà à l'époque, je n'avais d'yeux que pour Illya Kuriakin. Rien que son nom me mettait en transe car follement exotique. Et puis il se "la pétait" moins que Napoléon. Faut dire que s'appeler Napoléon, faut assumer et ne pas la jouer modeste.

La maladie d'amour m'a reprise et donné envie de re-jeter un œil sur les originaux mais j'espère que ce préquel va cartonner car j'ai bien envie de revoir vite fait ces nouveaux agents très spéciaux pour 15 épisodes.

Evidemment il ne faut pas être exigeant sur le scenario mais il y a au moins 40 ans qu'on sait que les films de super héros, d'agents secrets et compagnie finiront (sauf exception et avec quelques dommages collatéraux) par enterrer le vilain. L'essentiel n'est jamais la destination mais le chemin pour y parvenir. Et là, c'est flamboyant, drôle, très drôle, les filles sont belles cruelles, futées, ou les deux, habillées totalement vintage, chapeaux et robes Courège ou Paco avec ou sans accessoire. Et les deux garçons rivalisent de charme et d'humour.

J'ai passé un moment extra au moment idéal... et ces Agents sont pour moi le meilleur film de Guy Ritchie depuis Arnaques, crimes et botaniques.

Au match Napo versus Illya c'est encore Illya qui l'emporte haut la main pour moi parce que plus humain, plus touchant et Armie Hammer plus beau que jamais peut aussi être vraiment tordant lorsqu'il est obligé de tenter de contenir ses troubles du comportement. Henry Cavill ne démérite pas en espion très propre, très guindé, presque british.

Franchement, pour passer un moment extra, délicieux avec deux magnifiques garçons, foncez. Si vous faites la fine bouche, vous êtes perdus pour la science et c'est tant pis pour vous.

P.S. : Hugh Grant est parfait.