FESTIVAL EUROPÉEN DU FILM FANTASTIQUE DE STRASBOURG 2015 - Chapitre 4
Les films que je vois, encore :-)
Voici l'arrêt de tram' qui me ramène "chez moi" le soir, et c'est bien la première fois que je dépose la voiture automobile en arrivant dans une ville sans la reprendre une seule fois, c'est dire si je me sens en sécurité même la nuit venue :
Il s'agit de l'arrêt "Homme de fer" que vous pouvez trouver sur la photo ci-dessus. Et j'y étais déjà passée, il n'y a pas si longtemps... "IL" est partout, me suit partout, et IL est passé hier soir :-) :
..........................................
COMPÉTITION
..........................................
WHEN ANIMALS DREAM deJonas Alexander Arnby **(*)
Avec: Sonia Suhl, Lars Mikkelsen, Sonja Richter • Danemark • 2014 •
Synopsis : Dans un village de pêcheurs danois isolé, Marie apprend qu’elle est atteinte de lycanthropie, affection héritée de sa mère. Bien déterminée à ne pas connaître le même sort que celle-ci – abrutie de médicaments et clouée dans un fauteuil roulant –, elle choisit d’assumer sa maladie face à une communauté qui se retourne contre elle.
Et Marie se bat contre toute une communauté qui voit en elle, jeune femme pacifiste et solitaire (qui marche un peu trop au ralenti à mon goût) qui ne demande qu'à aimer, être aimée et qu'on lui foute la paix, la femme à abattre. Tout le monde aimerait beaucoup la réduire au silence et à l'inertie, à l'abrutissement, comme sa mère qui n'a peut-être pas dit son dernier mot. L'amour d'un garçon et la bienveillance de son père (Lars, très Mikkelsen) vont l'aider. Mais Marie ne peut pas grand chose contre ses transformations (métaphore sans doute aussi du grand chambardement physique et psychologique de l'adolescence) et devra régir à l'ostracisme dont elle fait l'objet.
On est loin des codes classiques du film lycanthrope avec transformation et violence les nuits de pleine lune. Ici la jeune "louve-garoue" (ou garoute ?) rêve de vivre comme tout le monde sans pour autant nier sa nature profonde. Et contrairement à l'aspect qu'on connaît du loup-garou "ordinaire", Marie est bien belle sous sa nouvelle apparence.
..........................................
SWEET HOME de Rafael Martinez **
Avec : Ingrid Garcia Jonsson, Bruno Seville • Espagne • 2015
Synopsis : Alicia attire son compagnon dans un immeuble quasi déserté pour une soirée en tête à tête. Le même jour, elle s’était rendue sur place dans le cadre de son emploi pour motiver le dernier locataire à s’en aller. Mais des hommes reviennent, pendant la nuit, avec un même but et des moyens plus radicaux. Alicia les surprend et tentera de leur échapper jusqu’au matin.
"Sweet Home peut être assimilé à un home invasion, un sous-genre en pleine expansion récemment. En l’occurrence, la maison, ici, est un vaste immeuble glauque dont on ne peut s’enfuir. Aussi classique qu’efficace, le film de Rafa Martinez se conclut par une poursuite dantesque dans les égouts, quelques mètres sous les pieds d’une ville en mouvement".
ça c'est l'avis formulé dans le (très bien fait) catalogue du festival. Moi je découvre plus ou moins ce sous-genre dans le genre. Je pense qu'il suit une trajectoire totalement organisée. Mais j'ai apprécié que ce soit la fille qui soit plus maligne que le garçon au point de lui offrir comme par prémonition un cadeau totalement inoffensif qui se révèlera très utile. Et qu'elle trouve de multiples et fort efficaces solutions aux situations inextricables. Il est dommage que la même fille se retrouve immanquablement en sous vêtements, mais je pense que ça fait aussi partie du genre et elle est très jolie.
Il y a énormément de sang, je découvre aussi que le tueur, (on pense forcément au "nettoyeur" de Nikita, à Luc Besson, à Léon) est absolument sans pitié et qu'il est inutile d'user ses cordes vocales à le supplier. Heureusement il marche au ralenti, sans doute parce que sa hache est très très lourde mais il passe l'aspirateur après avoir fait des cochonneries, et ça j'apprécie car j'aime pas les cochonneries.
Malgré le sang, les meurtres, les tortures... c'est drôle et ça fait quand même flipper juste ce qu'il faut. Et jamais j'aurais pensé dire que voir ce genre de machin me fait passer un bon moment.
..........................................
CROSSOVERS
..........................................
CATCH ME DADDY de Daniel Wolfe °°
avec Sameena Jabeen Ahmed, Conor McCarron, Gary Lewis • Royaume-Uni •
Synopsis : Laila, une jeune Pakistanaise, s’est enfuie avec son petit ami. Son père fait appel à une bande de petits truands pour la ramener à la maison, mais les choses dégénèrent. S’engage alors une impitoyable chasse à l’homme… Un conte aussi noir que la nuit qui s’abat sur ces amants maudits en quête de liberté.
Dans tout festival, il y a (en principe) le film chéri et le film 100 % beurcke ! J'espère que je l'ai trouvé et que je n'aurais plus à revivre l'épreuve de ce Catch me daddy.
Dans le (très beau) catalogue du Festival, on peut lire ceci : "Plaçant sa caméra tant du côté des poursuivants que du côté des poursuivis, Daniel Wolfe décrit des existences sordides, marquées par la drogue et l'enfermement. Loin de l’esthétique du réalisme social, Catch me Daddy est toutefois une oeuvre très stylisée et innovante sur le plan visuel. Mais ces effets n'en rendent que plus réel le monde glauque dépeint dans ce film, où seuls la beauté mélancolique des landes du Yorkshire et quelques moments entre les deux amants donnent un peu de répit au spectateur".
Et certes il y a tout ça dans le film mais je l'ai vécu véritablement comme une épreuve tant tout ce qu'on y voit et subit est laid. La hideur des personnages tant sur le plan physique (bravo pour le casting de mochtrons) que moral et intellectuel, le sordide des situations m'a placée régulièrement au bord de l'écoeurement et notamment l'attitude du père m'a filé la nausée. La dernière scène est à ce titre absolument insoutenable. Je ne doute pas que les femmes et les filles soient traitées de cette façon dans certaine "communauté" mais la façon dont le réalisateur nous le montre sans qu'on éprouve la moindre empathie pour le personnage féminin est à vomir.
Le moine bouddhiste que j'ai rencontré (celui qui crie Pascaaaale chaque fois que je sors des toilettes et qui me donne régulièrement des nouvelles de sa prostate !) me dit qu'il s'agit de Lumpenproletariat, car on peut être bouddhiste et germanophone tendance marxiste. Je ne pense pas que le sous-prolétariat roule en 4X4 et je n'y ai vu moi qu'une bande de dégénérés à la limite de l'analphabétisme. Je ne sais si le réalisateur est pakistanais, si c'est le cas, ses compatriotes peuvent lui en vouloir fortement car il en donne une image déplorable, désespérante, irrécupérable.
Voilà, "comme dit" (expression typiquement strasbourgoise, ça, c'est fait.
.../...
Commentaires
"Je ne sais si le réalisateur est pakistanais, si c'est le cas, ses compatriotes peuvent lui en vouloir fortement car il en donne une image déplorable, désespérante, irrécupérable"
Haha...
Ces compatriotes se tape de ton opinion sur eux come de leur première lapidation de une femme (on a des milliers femmes chaque an mortes par lapidation la bas chez eux, sans compter les crimes de honneur ou homes ne sont même pas punis pacque il égorge leur femme, fille, ou sœur...pour sauver le honneur de la famille...
Pascale , tu es aveugle ou tu vis dans un monde de bisounurs? Oui Pakistan es leader avec Arabie saoudite et Qatar, dans le monde come plus gros esclavagistes de femmes.....
Et à ton avis, Pour quoi les femmes tunisiennes ou syriennes, son prêt à murir plutôt que de voir "Gentil Islamistes" (potes de Valls, Fabius, Hollande, et surtout Sarkozy) prendre pouvoir? Demande une femme muslimane qu’es que elle pense de vie de femmes à Qatar, Arabie Saoudite ou a Pakistan....
Mais où est le rapport ???
Oui mon grand, je suis aveugle et je vis dans un monde de Bisounours.
Et je parle de cinéma aussi.
Et ce film a été tourné en Angleterre, ni au Pakistan, ni en Syrie etc... !
Hi Nataka, aucun rapport sauf que Pascale a écrit que les pakistanais,
"Peuvent lui en vouloir fortement car il en donne une image déplorable, désespérante, irrécupérable"
Donc sachons que je suis TRES implique par les droit de femmes, (pour les raisons TRES personnelles), donc droit des femmes, de ne pas être esclave, ou circoncis, ou assassiner, ou bruler au vitriol, ou enterre jusque poitrine pour être lapide ou amputer de ces doigt de pied pour ne pas pouvoir se échapper de maison (oui je vu ça aussi de mes yeux, ) pacque le Homme a décider, je démarrer très vite sur ces sujet....
Désole Pascale de feutre la merde, mais sujet de liberté individuelle, libre choix, et liberté de vivre tout simplement sans fardeaux de la religion, ou le coutumes barbares est un sujet très sensible pour moi.....
Et donc merci se un filme quel je vais certainement regarder.
Hi Nataka, aucun rapport sauf que Pascale a écrit que les pakistanais,
"Peuvent lui en vouloir fortement car il en donne une image déplorable, désespérante, irrécupérable"
Donc sachons que je suis TRES implique par les droit de femmes, (pour les raisons TRES personnelles), donc droit des femmes, de ne pas être esclave, ou circoncis, ou assassiner, ou bruler au vitriol, ou enterre jusque poitrine pour être lapide ou amputer de ces doigt de pied pour ne pas pouvoir se échapper de maison (oui je vu ça aussi de mes yeux, ) pacque le Homme a décider, je démarrer très vite sur ces sujet....
Désole Pascale de feutre la merde, mais sujet de liberté individuelle, libre choix, et liberté de vivre tout simplement sans fardeaux de la religion, ou le coutumes barbares est un sujet très sensible pour moi.....
Et donc merci se un filme quel je vais certainement regarder.
Tu ne fous pas la merde. Mais tu ne peux pas prétendre que je ne suis pas non plus concernée par le droit des femmes et surtout leur droit à ne pas se faire humilier, bâcher, torturer, violer, amputer... Mais ici, même la victime n'est pas sympathique. Et il s'agit d'un film. Et je trouve ce film MAUVAIS.
Je refuse de croire que TOUS les pakistanais sont des tortionnaires pour leurs compagnes et leurs filles. Alors je suis peut-être au pays des bisounours mais j'essaie de ne pas généraliser.
Voilà, Ivan, j'allais le dire, la critique de Pascale venait surtout du fait que le film est moche à regarder et qu'on n'a pas d'empathie pour la victime, c'est donc un film raté.
Au passage, les femmes se font rarement circoncire. Tu veux dire exciser ?
Si tu as quelques minutes à perdre, je te conseille d'aller sur Facebook, de chercher la page de "Humans Of New York",de remonter aux publications de début août, car l'auteur est allé faire un séjour au Pakistan et il en a ramené d'autres images que seulement le fin fond de la cambrousse où tout le monde est arriéré. C'est assez enrichissant.
Tu as parfaitement compris le sens de ma critique, le film et les gens sont laids et le film raté pour moi.