En présence du réalisateur Stephen Fingleton

Synopsis : The Survivalist aborde la question de la survie dans un environnement hostile, sur une terre dévastée et sans ressources. Pour le protagoniste, tout homme est un danger mortel et il n’est plus question que de se nourrir, de subsister, d’assouvir un besoin physique.

 

Dernier film et dernier coup de cœur de ce Festival pour moi. Et la preuve qu'on peut réussir un grand et beau film post-apocalyptique avec trois euros six livres. Cela n'enlève strictement rien à la qualité exceptionnelle du furieux, routard et féministe dernier Mad Max. Ici, le survivant est sédentaire et il suffit d'une prairie, d'une cabane en bois, d'une forêt pas loin, d'un potager et d'un "héros" hagard au regard angoissé pour signifier la fin de toutes choses.

 

L'homme survit seul depuis sept ans. Il vient d'enterrer son frère. Il défend son lopin de terre fusil à la main. Qui peut savoir qu'il n'est pas chargé et qu'il ne lui reste que deux cartouches en poche ? Il se masturbe de temps en temps en regardant la photo d'une fiancée sans doute morte. On se sait pas, on ne saura rien de son passé, ou si peu et rien de ce qui s'est passé. Comment l'horreur est finalement arrivée n'est pas le sujet. Il faut survivre, cultiver de précieuses graines et veiller continuellement. Et forcément, hélas, le pire ennemi de l'homme reste l'homme. Et l'entraide, la solidarité ont définitivement disparu.

 

Lorsqu'une toute jeune femme et sa mère affamées débarquent, le jeune homme seul, plus méfiant que jamais va finalement baisser la garde, assouvir un besoin primaire (un repas en échange d'une étreinte...) et laisser peu à peu son quotidien et ses certitudes vaciller.

 

J'ai trouvé ce film vraiment magnifique et ai bien regretté que ce ne soit pas l'acteur principal qui soit venu le présenter.

 

Attention, voici ma dernière trouvaille (irlandaise je crois), Martin McCann :

 

 

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