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SICARIO

de Denis Villeneuve **

SICARIO de Denis Villeneuve , Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin, cinéma

Synopsis : La zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

Sur une musique très 7ienne (lire Sevenienne), Denis Villeneuve, insiste longuement, trèèèèèès longuement sur la quarantaine de cadavres que le FBI découvre dans une maison dès la scène d'ouverture. C'est tellement horrible que tout le FBI dégueule tripes et boyaux. Plus tard il insistera longuement mais en moins gros plan sur les cadavres pendus et mutilés à l'entrée d'une ville mexicaine, Juares je crois (capitale mondiale du crime). 

Tout cela devrait nous révulser mais pas du tout. On s'en fiche un peu. Le sujet est traité de loin. Il fait mine de se préoccuper du sort d'une fliquette presqu'incorruptible avec des valeurs et un sens élevé de sa mission, parachutée au milieu d'une bande de velus qui se comportent exactement comme si elle n'existait pas. Et aussi de faire croire que par des moyens détournés "on" viendra à bout d'un fléau. Et finalement le film ne traite rien. Ou alors de la Loi du Talion et de la Vendetta privée. Je ne sais pas trop. Il est là pour faire joli malgré le thème effroyable.

L'enquête et les manières peu orthodoxes pour parvenir à capturer un malfaisant tentent de nous faire comprendre que c'est pas simple ou bien que de tous les côtés de la drogue, c'est pas jolijoli. En tout cas Denis Villeneuve filme bien, très bien, le désert, les cités rectilignes qui semblent si calmes vues d'avion, les couchers de soleil mais surtout le désert d'Albuquerque qui m'a rappelé MON Walter White.

Et sinon, Josh Brolin (de plus en plus cabotin) joue le macho californien, Benicio Del Toro en service minimum (genre, je n'ai qu'à paraître pour faire le job) joue le macho americano-porto ricain et la très jolie Emily Blunt, yeux écarquillés, joue les utilités et porte-flingue au milieu de toute cette testostérone. 

Vous le saviez vous qu'il fallait un membre du FBI pour que la CIA soit autorisée à œuvrer ? Ben, voilà, vous le savez.

Très divertissant, mais bon, next.

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