LE PONT DES ESPIONS de Steven Spielberg ****
James Donovan est avocat. Spécialisé depuis de longues années dans les assurances la CIA lui demande néanmoins d'être le défenseur d'un prétendu espion russe puis de négocier son échange contre un pilote américain capturé par les russes.
Il hésite mais le devoir patriotique est le plus fort. Et on sait qu'il est très développé chez les Etats-Uniens.
Je ne vous cacherai pas une grosse grosse panne de clavier ces derniers temps, et en écoutant les résultats des élections (chez moi 617 votes feuneus pour 2 000 votants !!!) une furieuse envie de vomir et aussi des problèmes divers et variés avec des gens dont je me demande comment je pourrais les exterminer sans être inquiétée par la justice, et des pensées vers ma Mouche qui en entendant ces résultats aurait sans doute aussi dégueulé tripes et boyaux... autant dire une humeur de bouledogue comme rarement ! Pour ne pas avoir la honte il faudrait donc partir vers la Bretagne, l'Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes... ce qui ne serait pas la pire des punitions. Mais revenons-en à nos pellicules !
J'ai vu des films, de grands et bons films je crois, de GRANDS réalisateurs. Celui-ci et le Mia Madre de Nanni, aaaaah Nanni, aaaaah Moretti !!!
Dès la scène d'ouverture, virtuose, et l'apparition de cet espion plus anonyme, plus transparent que le plus insignifiant des péquenauds, dès qu'il comprend, parce qu'il est un espion de première bourre, que les services secrets américains vont l'intercepter, qu'ils défoncent la porte de son minable appartement et qu'il lance avec l'air le plus ahuri ou innocent qui soit : "oh ! visitors"... , comme il aurait pu dire "I was waiting for you", je ne sais pourquoi mais j'ai compris que cet espion-là, on l'aimerait, enfin moi JE l'aimerais. Et effectivement cela ne fait que se confirmer au fur et à mesure que le film avance. Tout ce qui dès lors va lui arriver ne va faire qu'accentuer cette impression d'entrer complètement en sympathie avec lui. Et celui qui sera désormais son avocat, car les States veulent le punir en tant que ce qu'il est : un espion, mais aussi lui donner un procès équitable. Sauf qu'ils ne savent pas qu'ils ont choisi comme défenseur commis d'office, non pas le meilleur avocat mais le meilleur homme. Et ce qui fait le charme de ce film est en partie lié à cette relation faite de respect, de connivence qui s'instaure quasi instantanément entre les deux hommes.
Et là, on peut dire que Tom Hanks (malgré son visage épouvantable) est l'intelligence, la droiture, l'honnêteté personnifiées et Mark Rylance, le même en version soviétique. Et c'est beau d'imaginer qu'en d'autres circonstances ces deux hommes auraient été des amis à la vie à la mort. Cela dit ce que l'un fait pour l'autre tout en se disant qu'à un moment peut-être il signe sa mise à mort, ressemble bien à ce que l'amitié virile, toute en retenue peut offrir de plus beau sur la terre et sans réellement s'exprimer, le dévouement, l'abnégation, la loyauté. Purée que c'est beau !
Je ne sais pourquoi je ne parviens pas à parler de chef d'œuvre et pourtant tant d'humour, de suspense, de doute, d'humanité, de rebondissements, c'est devenu bien rare. Et ne faut-il pas être un des plus grands pour rendre palpitantes des tractations sans énergie, polies à la limite de l'obséquiosité dans des bureaux ?
L'originalité tient aussi au fait que le russe sans accent et l'américain drapé dans sa bannière étoilée et un sens de la justice hors du commun quel que soit l'accusé, ont un sens de l'humour qui semble sceller encore un peu plus leur belle amitié. Sauf que l'américain est quand même du bon côté de la barrière. Dans un premier temps en tout cas. Car plus tard, envoyé en mission en Allemagne pour faire l'échange de l'espion contre le pilote, il mettra sa vie en danger. D'autant que sur place, il va entendre parler d'un étudiant américain qui se trouvait un peu trop près du mur le jour même de la pose de la dernière pierre, séparant pour 18 années Berlin Est de Berlin Ouest. D'ailleurs, de mémoire je dirais que c'est la première fois que je vois un film qui évoque la construction de ce mur de la honte. On a généralement l'habitude de le voir en place ou en train d'être abattu.
A l'insu et contre l'avis de sa hiérarchie, Donovan confirme que l'échange aura bien lieu mais inclura la libération de l'étudiant dont la CIA n'a que faire. Quel homme ce Tom Hanks/Donovan ! Il sait comme personne rester humble et ordinaire malgré la grandeur de son âme et de sa mission.
Quant à l'humour de l'espion russe (le très british Mark Rylance dans le rôle du sus nommé est impayable) il tient en partie à cet air imperturbable qui d'ailleurs n'est pas qu'un air. L'homme est réellement imperturbable et malgré sa situation très délicate (il risque d'être exécuté pour trahison aux States...), il reste impassible, presqu'indifférent. Il demande à son avocat s'il a déjà défendu un espion. Ce à quoi il lui répond que ce sera une grande première, et le russe dit, calme et goguenard : "Il va falloir être prudent". A plusieurs reprises son avocat lui demande s'il n'a pas peur quant à son avenir, et il lui répond toujours aussi flegmatique, vaguement souriant mais invariablement : "Would it help ?" Et là je pense au mantra bouddhiste que j'ai affiché dans ma demeure : " Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien". Plus facile à dire qu'à faire pour un esprit torturé je vous l'assure...
Dense, documenté et "classique" le film parle aussi des êtres humains. L'avocat devient le type le plus détesté des Etats-Unis parce qu'il défend ce que tout le monde considère comme un salaud. Tout comme le pauvre aviateur capturé par les russes qui aimerait bien remercié quelqu'un mais comme il s'est éjecté de son avion au lieu de se suicider ainsi que sa hiérarchie le lui avait conseillé, tout le monde le hait ou l'ignore.
L'échange a lieu sur le Glienicke, pont situé à Berlin, et cette longue et belle scène est le sommet du film.
Tom Hanks et Mark Rylance sont phénoménaux.
Commentaires
Que serait-ce si ton clavier fonctionnait bien ?
Sinon, je suis tout à fait dacodac avec toi : Sur le thème choisi, ce film confine à la perfection cinématographique.
Même si c'est vrai, je lui trouve de plus en plus une drôle de tête à Tom, nonobstant sa parfaite maîtrise de l'acting.
J'aurais pu écrire tout pareil, mais forcément beaucoup moins bien.
Pourtant, j'ai jamais caché que je préfère quand tu dézingues un bon naveton ou une authentique daube.
Ce qui distingue les deux, c'est que le premier est très 1er degré justement et ne fait rire (parfois) qu'involontairement et à ses dépens, car il se prend très au sérieux se voulant même parfois cultureux, alors que la vraie daube cherche au contraire le plus souvent à faire rire (sans toujours y parvenir) et revendique son côté cinoche bas de gamme pour le populo.
Les deux ont en commun d'être résolument (très) mauvais.
Ainsi, parle-nous donc un peu de Babysitting 2, si t'as un peu de temps à perdre : Comme les Charlots ça ne peut pas être un nanar, puisque la nullité y est assumée et en constitue la marque de fabrique, contrairement à Flash Gordon et à notre récente pomme de discorde, qui se veulent eux originaux et créatifs sans aucun recul, mais que s'en est quand même à la limite du visionable.
Quant aux votes : Malheureusement, m'est avis que tant qu'on n'aura pas filé les clés du camion aux populistes et poujadistes (les mots fascistes ou nazis paraissent un peu trop forts pour ces branquignols), au moins partiellement et temporairement (les Régions, même grand format, n'ont que peu de réel pouvoir), tout ces désespérés qui votent mal ne seront pas vaccinés une bonne fois pour toute (un peu comme pour Sarko).
C'est eux, de plus en plus nombreux, qui posent problème : Les véritables tordus existeront toujours, mais dans des proportions heureusement bénignes.
Pour le reste, j'ai souvent pu vérifier ça : "Il n'est de problème si insoluble qu'une absence de solution ne finisse par résoudre."
Oui ben en fait, j'appelle panne de clavier le fait que j'ai vu ce film dès le jour de sa sortie et que j'ai dû me pousser au derche pour écrire.
La tête de Tom je sais pas, elle grossit, elle s'allonge, elle se transforme. C'est vraiment bizarre.
J'ai dû perdre ma plume de rigolote car dézinguer je sais plus faire on dirait. Peut-être aussi que je vais moins voir les films dézingables. Je constate que le dernier date de 2011. Effectivement, des choses ont changé...
Mais malgré ta belle analyse du navet, ne me dis pas que ce con
http://www.surlarouteducinema.com/archive/2010/06/27/fatal.html#comments
revendiquait un "côté cinoche bas de gamme pour le populo", il est trop prétentieux pour ça et il y donne trop de leçons de morale dedans. J'ai relu et ça m'est tout revenu.
Donc, pour le Baby Sitting 2, n'ayant pas vu le 1, j'ai peur de ne pas suivre le cheminement de la pensée de l'auteur qui a besoin de deux longs métrages pour s'exprimer sur le même thème. Je ne cherche même pas à savoir de quoi ça cause d'ailleurs... de bébés assis ? Ce qui est sûr c'est que quand je vois la tête de con de l'acteur/réalisateur j'ai envie de pisser sur les affiches donc ça ne me rendrait pas service d'aller le voir.
Quant à leur filer les clés aux autres là... j'aimerais mieux pas quand même.
Le lien glissé dans ta réponse, c'était pour mon petit Noël ? ^^
En tout cas mici boucou. Vraiment.
J'ai probablement bien davantage souri en te lisant que naguère en visionnant l'oeuvre en question : Tout comme je me souviens fort bien d'icelle, je suis convaincu que si j'avais déjà parcouru ce lynchage en règle je m'en souviendrai forcément aussi, tant c'est juste et drôle (la sincérité du vécu).
Comme dit (sic), toute une époque.
Cela devait donc être (un peu ?) avant que je ne découvre ton blog, que je n'en sais plus fichtre rien de quand déjà c'était.
Et à la manière dont ça débute, on peut parfaitement comprendre qu'à présent le ressort soit un peu cassé.
A noter que le bouffon antipathique infatué prétentieux susceptible et vulgaire en question à entre-temps totalement disparu non seulement des grands écrans mais d'absolument tous les écrans radars, que même je l'avais totalement oublié (c'est là qu'on va nous annoncer son grand retour pour la fin d'année).
Là, il ne s'agissait ni d'un gentil nanar, ni d'un vilain naveton, ni même d'une épouvantable daube : Il y a un genre spécial réservé aux véritables champions et appelé l'étron filmique fumant et odoriférant. Assez rare.
Je ne savais quel lien mettre... Mais j'ai trouvé que celui-là était pas mal et j'ai presque ressenti à nouveau la honte et la colère d'avoir perdu deux heures de ma vie à l'époque... Surtout, la scène finale m'est revenue en pleine face comme un uppercut. Je revois ce connard traiter son propre public de con et ça m'a re-énervée... mais évidemment quand je rentre, tu l'as compris, plus personne pour se moquer que je me mette dans cet état pour un film. Il me manque à chaque seconde de ma vie qui passe...
Quant au bouffon en question, figure toi que lors d'un de mes "zappage" intensif, je l'ai revu dans un Jamel Comedy ché pas quoi, le truc à Marrakech... Et, j'ai presque honte de le dire : il m'a fait rire.
Perso, j'ai toujours eu un petit faible pour celle-ci
http://www.surlarouteducinema.com/archive/2009/07/29/l-attaque-du-metro-123-de-tony-scott.html#comments
mais elle est pas dans la rubrique °°°
Franchement, je les aime bien vos mantras, je les note pour plus tard. Finalement, c'était quoi le Flash Gordon de notre siècle alors ?
Allez, filons les clés aux tarés pour qu'ils foutent le bazar dans la baraque une bonne fois, après papa et maman reviendront mettre de l'ordre et les tarés seront privés de jeux vidéos et de dessert. Mais par principe, je suis contente que ça arrive ailleurs que chez moi (même si j'ai regardé le résultat commune par commune et que la mienne est un peu seule en bleu au milieu du rose alentour). J'ai une chambre d'amis, je peux accueillir quelques réfugiés politiques.
Il a l'air pas mal ce film, dis donc, j'aime bien les histoires d'avocats, surtout quand ils sont seuls contre tous, comme Atticus Finch ou, tiens, MY James McAvoy again dans La Conspiration.
Pour le Flash je pense que c'est Marguerite et Ju... mais je comprends pas pourquoi sauf à dire que Flash était une daube et Maggie et Juju aussi.
Sinon le mantra de "faut pas s'inquiéter", il est VRAIMENT accroché dans un endroit de mon huis que je suis obligée de le voir... Mais il faut que je me concentre, me rassemble... pour que ça fonctionne.
Tu veux entasser DES réfugiés dans UNE chambre ???
OMG tu connais Atticus ??? Figure toi que Harper Lee a écrit une suite l'année dernière "Va et poste une sentinelle"... Il est sur ma PAL... C'est le prochain que j'attaque.
Quant à ton Mc... je te le laisse. Trop gamin.
Pas trop gamin pour moi, très chère, pas pour moi.
Et bien sûr que je connais Atticus ! Y a des gens qui ne connaissent pas Atticus ? (et le film, rhaaaaa Gregory Peck, han ! Et Robert Duvall...) Je ne sais pas si je vais lire la suite, par contre, quand ils en ont parlé au Masque et la Plume j'ai été un peu échaudée. J'ai un peu peur qu'il tombe de son piédestal. Mais je dois être assez grande pour le supporter.
La chambre d'amis et son lit sont suffisamment spacieux pour accueillir deux réfugiés. Deux, ça fait DES.
Tu as dit quelques... réfugiés, ma très chère ça fait "des" aussi.
J'avais pas entendu l'avis du masque.
Grégory Peck était exceptionnel. Ah oui et Robert, coupable idéal qui apparaissait derrière la porte... Aaaargh.
Le Mc il a toujours l'air d'avoir 13 ans. Il n'en peut rien le pauvre, mais ça ne fait ni sexy ni viril.
J'ai aussi un clic-clac, un canapé, un fauteuil convertible... C'est pas que j'aime avoir de la compagnie mais s'il fallait gérer un exode, bah je pourrais parer. Enfin, on n'en est pas là, faudra essayer la résistance, d'abord.
Je n'ai pas connu Mc quand il avait 13 ans, tu as peut-être raison. Mais je m'en fous.
Je ne l'ai pas non plus connu à 13 ans, mais je trouve qu'à l'heure actuelle du jour d'aujourd'hui il a l'air d'un moutard de 13 ans donc qu'il en ait 20, 40 ou 60, c'est pas sexy de ressembler à un enfant.
Ouais. Il va peut-être vieillir méchamment d'un seul coup quand il aura 45 ans et ce sera moche.
Mais dans l'intervalle, il me plait bien comme il est.
Ouais c'est sûr à 45 ans il en paraîtra 15.
Je l'avais beaucoup aimé dans Wanted. Il était drôle et ce rôle de racho qui se muscle lui allait comme un gant et dans le film en Afrique (je sais plus le titre) il était très bien. Mais jamais d'émotion érotique comme avec ses ptits camarades de jeux... si tu vois ce que je veux dire !
Le film en Afrique c'était Le Dernier Roi d'Ecosse. Très bien, en effet.
Tu n'as pas vu Reviens-moi ? Ou Becoming Jane ? Je ne garantis pas la charge érotique mais ça a marché sur moi du feu de dieu.
Reviens moi, je pourrais le revoir en boucle (malgré la Keyra) !
Becoming Jane, ça ne me dit rien.... dans le sens, je connais pas.
Et ben alors, il avait l'air d'avoir 13 ans dans Reviens-moi ??? Je dois avoir un problème, ma parole.
Becoming Jane ça a été LA révélation. http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=118675.html
Ben oui il avait encore plus l'air d'avoir treize ans. Mais j'adore ce film.
http://www.surlarouteducinema.com/archive/2008/01/11/atonement-reviens-moi-de-joe-wright.html
Et je suis allée voir ce qu'était becoming jane et donc je l'ai pas vu.
Tout y est : Des années après, on revoit le film ! ^^
Je n'en rajouterai pas dans l'éloge : Tu sais parfaitement que c'est excellent, bien vu, original et rigolo.
Les commentaires le confirment d'ailleurs : Même Rob avait salué !
Car y avait encore Rob, et que Rob Gordon avait toujours raison...
Je constate surtout qu'un réel talent est gâché, que c'est bien dommage mais que c'est la vie.
La seule chose à comprendre, c'est qu'y a rien comprendre : Une fois qu'on a compris ça, on a tout compris.
Oh dis pas qu'un talent est gâché sinon je mets la clé sous la porte.
Ça c'est de la menace.
Je crois que L'attaque du métro est la note que je préfère. En relisant je me souviens de la couillasse de bonne femme qui pensait qu'à sa bouteille de lait alors que son mari risquait sa peau
M'évoque vaguement quelque chose la bouteille de lait, mais je crois qu'en général je "vis" moins intensément les films que toi et donc imprime moins bien.
C'est pour ça que les critiques, et notamment les tiennes, m'aident à mieux comprendre ce que j'aurais pu ressentir si j'avais été plus sensible.
Pour le talent, certes il est toujours bien présent, sinon je viendrais plus, mais quand on lit de quoi tu es capable en te lâchant, on se dit qu'il demeure sous-employé : Trop de tolérante bienveillance au détriment de davantage de réjouissantes impertinences.
J'en reviens toujours pas que t'ais trouvé des excuses à Flash Gordon, avec ses uniformes d'opérette fauchée, ses trouvailles Trucs et Astuces, sa mise en scène de Club Théâtre et sa dramaturgie Collection Harlequin.
Ben moi non plus j'm'en souviens plus trop mais en me forçant un peu il me semble bien que sa couillasse de meuf, cte pauvre Aunjanue Ellis qui sert à rien... lui passait des coups de fil pour lui dire d'acheter du lait et ça la traumatisait pas mal. Super rôle, super bien écrit.
J'ai pas trouvé d'excuses à Flash, ça m'a plu ces anachronismes.
Donc dans le avion Dubaï France, je essayer regarder ce film, et au but de 5 min je me endormie.....Donc je suis incapable de dire si film est bon ou pas......
Ah tu es revenu dans un pays en paix...
enfin, je crois !
J'espère que personne t'a dit ce qui s'était passé en ton absence.
En tout cas, tu as une vidéo à faire !!!
En effet, le film parle d'êtres humains, et c'est ce qui le rend beau. Il traite Abel et Powers comme des humains, Spielberg les filmant comme des enfants perdus en insistant sur leur visage, et non comme des espions. C'est sous cet angle humaniste que j'ai placé ma critique du film sur mon blog. C'est ici : https://newstrum.wordpress.com
A aucun moment je n'ai vu Abel comme un enfant. Au contraire, un adulte solide qui sait exactement ce qui l'attend (que tu racontes dans ta note puisque tu dis TOUT :-)) Powers lui est complètement perdu, je suis d'accord car c'est un enfant qui essaie de jouer aux grands. Il est pllutôt pathétique.
C'est vrai, je suis en général assez bavard dans mes critiques, peut-être trop. :) Pour Abel, comme je l'ai écrit sur mon blog, je trouve qu'il a un visage de "pierrot lunaire" (c'est sans doute plus précis que "enfant"). Il a l'air de ne pas se sentir concerné par tout ça. Dans tous les cas, Spielberg le regarde d'abord comme un homme et pas comme un espion.
Bonjour Pascale, je profite de cette belle note sur l'un des seuls film qui m'ait assez motivé cette année pour aller le voir en salles pour te dire que c'est fait :) J'ai rempli ma mission awardesque et j'ai taggé en retour !
Sinon, d'accord avec toi sur ce pont des espions et sur les performances de Hanks dont je trouve aussi le visage de plus en plus... étrange)et de Rylance (que je n'avais jamais vu ailleurs, je crois). Et moi ausis, j'ai eu du mal à accoucher d'un texte, je l'avoue interminable.
Je crois que tu n'as jamais vraiment fait "court" dans tes articles :-) !
Rylance ne m'avait jamais impressionnée ailleurs mais il est vrai que c'est davantage un comédien de théâtre.
Je vais aller voir le résultat du Tag :-)
Rylance qui sera le Bon Gros Géant du prochain Spielberg et que l'on a aperçu chez Chéreau (Intimité).
Oui Mark Rylance a l'air absent, mais en le découvrant on s'aperçoit qu'il est parfaitement conscient de ce qui va lui arriver et de ce qu'il a fait... donc pour moi, très loin d'un Pierrot ou d'un enfant.
En méchant il fera très bien l'affaire :-)
Je n'avais pas du tout aimé Intimité mais j'ai vraiment du mal à imaginer Rylance dans ce rôle. Il faut dire que c'était il y a longtemps, et il ne devait pas avoir 70 ans :-))
"...il ne devait pas avoir 70 ans". Mais à qui s'adresse donc cette remarque ? :D
Aucune idée !!!
Moi non plus ! (Bon, allez, je l'ai bien mérité ;-)
On sait pas qui c'est mais il l'a pas volé.