LE GRAND JEU de Nicolas Pariser *
Synopsis : Pierre Blum, un écrivain de quarante ans qui a connu son heure de gloire au début des années 2000, rencontre, un soir, sur la terrasse d'un casino, un homme mystérieux, Joseph Paskin. Influent dans le monde politique, charismatique, manipulateur, il passe bientôt à Pierre une commande étrange qui le replongera dans un passé qu'il aurait préféré oublier et mettra sa vie en danger. Au milieu de ce tumulte, Pierre tombe amoureux de Laura, une jeune militante d'extrême gauche ; mais dans un monde où tout semble à double fond, à qui peut-on se fier ?
En ce jour béni du grand Réveil de la Force, j'ai voulu jouer ma rebelle (c'est mon côté punk) et plutôt donner ma voix à un premier film français. J'irai voir qui J.J. Abrahams a osé occire un jour où les moutards seront à l'école et où les vvvvveu vvvvvveu des sabres lasers ne seront pas couverts par du croquage de pop corn.
Et bien disons que je n'ai pas compris grand chose de ce Grand Jeu me demandant même si les événements narrés ici sont crédibles et vraisemblables malgré le grand sérieux dont l'ensemble fait preuve. Machination et manipulation politiques certes mais noyés dans des dialogues et tirades le plus souvent abscons. Mystères et ellipses d'accord mais encore assombris par un manque total de nerf et d'énergie.
J'ai entendu vanter les mérites d'un grand thriller politique hivernal. Hivernal, je suis d'accord, mais je me suis copieusement ennuyée. Brusquement réveillée par une course poursuite à pieds trop vite écourtée dans les rues charmantes d'un adorable village du Kent en bord de mer.
Sinon, ça cause, ça cause. La pire des conversations étant celle entre Melvil Poupaud et Clémence Poésy de nuit... ça s'éternise, s'éterniiiiiiise au point qu'on peut s'assoupir sans rien perdre de l'incompréhension ambiante.
Et pourtant André Dussollier et Melvil Poupaud sont parfaits. Clémence Poésy n'étant là que pour la beauté du geste. Censée pourtant être activiste d'extrême gauche... ben dis donc, pas étonnant que l'extrême gauche ait disparu. Comme toujours la jolie fille n'est là que pour tomber dans les bras du joli garçon la veinarde. Mais Clém' et Melv' nous gratifient du roulage de pelle le plus bruyant et le plus écoeurant jamais entendu.
Commentaires
J'aurais bien fait ma rebelle aussi mais j'ai fini le boulot trop tard pour avoir la séance que je voulait du Goût des Merveilles, tant pis. J'irai voir Star Wars dimanche matin.
Ah dis donc, l'extrême-gauche serait mal représentée au cinéma ? Tiens... Je ne sais pas s'il faut être curieuse ou écœurée d'avance du roulage de pelle le plus bruyant de l'histoire.
Le goût des merveilles je l'ai placé derrière Itzhack, Skinny Sister, Humour à mort, Cafard et Chambre interdite... donc, je crois que ça va être difficile. En plus, je fais "réveillon" chez moi cette année (ce qui ne m'est pas arrivé depuis... je ne sais depuis quand) donc, c'est du taf. Mais bon dans tout ça l'essentiel est d'avoir vu Macbeth.
Et le roulage de pelle est à vomir !!!
J'ai BESOIN d'une comédie romantique, même si je ne m'attends pas à des merveilles (ce qui est un comble vu le titre).
Ah ben c'est sûr que ce sera toujours mieux que le roulage de pelle merdique. Nan mais spa possible de slurper autant.
Ok, donc plus curieuse du tout, juste écoeurée.
Film qui démarre bien, puis qui perd un peu, et le spectateur avec. Un peu l'impression que le réalisateur a voulu traiter trop de sujets, qui du coup sont juste esquissés (l'ex, la figure tutélaire,...). Les enjeux sont flous, mais je crois que c'est voulu : on est au niveau de Poupaud. Je ne dirai au final pas que c'est un grand film politique : c'est une trajectoire individuelle, qui représente une minorité de la jeunesse des années 80-90, mais pas un portrait d'une société (cela pourrait aussi bien se passer dans les années 70 qu'aujourd'hui). Un peu déçu, donc !
Par contre, je viens de voir La vie très privée de Mr Sim, c'est très bien et Bacri est formidable !
Moi quand je comprends rien ça m'emmerde de chercher midi à quatorze heures :-)
Bacri très bien, mais le film... bof.