AU COEUR DE L'OCÉAN de Ron Howard ***

BELLE ET SÉBASTIEN : L'AVENTURE CONTINUE de Christian Duguay **(*)

AU COEUR DE L'OCÉAN de Ron Howard ***

Synopsis : Hiver 1820. Le baleinier Essex quitte la Nouvelle-Angleterre et met le cap sur le Pacifique. Il est alors attaqué par une baleine gigantesque qui provoque le naufrage de l'embarcation. À bord, le capitaine George Pollard, inexpérimenté, et son second plus aguerri, Owen Chase, tentent de maîtriser la situation. Mais face aux éléments déchaînés et à la faim, les hommes se laissent gagner par la panique et le désespoir…

Un grand et bon film d'aventures pour les ados, les enfants, les parents... la famille quoi ! Si c'est pas une bonne idée de Noël ça ?

Ron Howard imagine qu'Herman Melville a eu besoin d'entendre le récit d'un rescapé d'une chasse à la baleine pour écrire son roman Moby Dick. Le marin, traumatisé par ce qu'il a vu et vécu a sombré dans l'alcool et sa femme se réjouit qu'il se libère enfin de l'histoire de son périple auprès du romancier.

C'est donc en flash-backs que l'on découvre l'embarquement à bord de l'Essex au départ de l'île de Nantuket. A cette époque les marins prenaient le large pour plusieurs années chargés de revenir les cales remplies de la précieuse huile de baleine destinée à donner la lumière dans les villes. Elle sera plus tard remplacée par une autre "huile" précieuse et noire cette fois, le pétrole. Dingue non ?

Mais revenons-en à nos marins et à nos cachalots. Comme souvent et comme dans les films d'antan qui nous faisaient naviguer en haute mer, le Capitaine, un homme bien né mais sans réelles compétences et son second un prolo plein de talents, ne s'entendent pas et s'opposent souvent, le premier donnant parfois des ordres dangereux pour la sécurité de l'équipage.

Les scènes de chasse à la baleine sont spectaculaires et incroyables puisque les marins embarquent dans une chaloupe qui ne fait pas le poids face aux bestioles. Cela devient encore plus impressionnant lorsqu'apparaît un cachalot aux dimensions hors normes, véritable monstre marin qui ne se contente pas d'échapper aux pêcheurs mais se met en tête de défendre son territoire et de poursuivre sans relâche ceux qui y pénètrent avec de mauvaises intentions.

Lorsque les quelques marins survivants sont livrés à eux-mêmes dans une frêle embarcation, le navire ayant été coulé, une autre aventure commence...

C'est donc à un grand et beau film d'aventures comme on n'en fait plus auquel nous convie Ron Howard, et franchement le spectacle vaut le détour. Et puis Chris Hemsworth, beau comme un dieu nordique, assure le job de héros sans peur, sans reproche et plein d'humanité.

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BELLE ET SÉBASTIEN : L'AVENTURE CONTINUE de Christian Duguay **(*)

Synopsis : D'après l'oeuvre de Cécile Aubry : Septembre 1945. Au village, on a fêté la fin de la guerre. Sébastien a grandi, il a maintenant 10 ans. Belle et lui attendent impatiemment le retour d’Angelina... Mais Angelina ne revient pas. Elle a disparu  dans un accident d’avion au cœur des forêts transalpines. Tout le village a perdu espoir. Tout le village sauf César : le grand père de Sébastien connaît un homme, Pierre, qui pourrait les aider à retrouver Angelina. Mais avant de sauver la jeune femme, l’enfant et son chien vont devoir braver mille dangers, traverser mille épreuves et affronter un secret. Un secret qui va changer la vie de Belle et de Sébastien à tout jamais. L’aventure continue...

Le premier épisode des aventures du gros toutou (j'ai aimé la réplique du film : "c'est pas un chien, c'est un grizzli") et du petit Sébastien était raté car il n'était fait pour personne. Trop compliqué (l'occupation, la résistance) pour les petits, trop simpliste pour les grands (l'occupation, la résistance).

Christian Duguay s'en sort par contre admirablement. Ce film est bel et bien la suite du premier mais se recentre complètement sur le chien et l'enfant et les adultes se mettent au niveau sans pour autant être niaiseux.

J'étais accompagnée de la même Poupée qu'il y a un an, et qui a un an de plus... mais elle n'a pas gigoté un instant sur son siège. Elle a parfaitement compris les enjeux et le "secret" qui parcourt le film. Elle s'est passionnée, a tremblé, a espéré et moi, je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Les décors sont somptueux, la Belle et l'enfant sont adorables, Thierry Neuvic a des allures d'Indiana Jones de la Haute Maurienne Vanoise et Tcheky Karyo est le papy (comme le temps passe !) le plus sexy du monde.