Synopsis : Wall Street. 2005. Profitant de l’aveuglement généralisé des grosses banques, des medias et du gouvernement, quatre outsiders anticipent l’explosion de la bulle financière et mettent au point… le casse du siècle ! Michael Burry, Mark Baum, Jared Vennett et Ben Rickert : des personnages visionnaires et hors du commun qui vont parier contre les banques … et tenter de rafler la mise !

Je ne vous cache pas que je suis allée voir ce film pour mirer du beau gosse ! N'ayant strictement vu aucune image et n'ayant pas approfondi la miritude de l'affiche, je n'avais pas remarqué à quel point le beau gosse du casting est amochi. Franchement quand vous voyez au casting : Pitt, Carrell, Gosling, Bale vous ne foncez pas vous ? Moi, si.

Erreur.

Bon, j'ai bien sûr un peu commencé à reculer quand je me suis aperçue que mon Art and Try ne programmait pas le film. Mais après tout, il ne sait pas tout sur tout mon Art and Try.

Alors j'ai foncé. Plutôt deux fois qu'une finalement.

Et comme c'est LE jour où je vous dis TOUT, et bien sachez que je n'ai STRICTEMENT RIEN compris à ce machin qui rigole pas. Et surtout, ne vous fiez pas au sous-titre frenchie "le casse du siècle", rien à voir avec Dany Ocean et sa dizaine de marioles ! Ici, on ne s'amuse pas et on se fait chier. Grave !

Je me souviens qu'il y a quelques années, j'avais vu un film documentaire qui parlait des subprimes et j'en étais sortie plus savante qu'en entrant car j'avais vu et compris comment et pourquoi des millions d'américains s'étaient retrouvés sans emploi et à la rue. Là, je ne sais si l'Adam Mc Kay qui réalise a un master voire un DEA en trading wall streetien, mais si son film ne s'adresse pas qu'aux mecs qui fréquentent le Financial District de New-York, moi en tout cas, j'ai été larguée dès la scène d'ouverture où Ryan Gosling nous explique doctement en voix off (genre le Casino du pauvre) que ça va chier grave dans les comptes en banque et que certains vont s'en mettre plein les fouilles. Les banques surtout, ça, j'ai compris !

Mais après, il nous bassine avec tous, je dis bien TOUS les termes techniques qui ont cours dans les milieux autorisés : asset-backed security collateralised, security collateralised dedt obligation, hedge funds et tutti frutti... et vu qu'il nous met la définition sur l'écran, on est censé s'en souvenir pendant deux heures 10 ! OMFG ! 2 fucking heures 10 !!! Quand je pense que c'est moi qui reçois au réveillon et que j'ai encore rien de prêt... Et il ne s'arrête pas là le McKay, il nous dit mine de rien que si on entrave que pouic à son blouguiboulga c'est qu'on est vraiment des quiches vu que Selena Gomez, des strip-teaseuses et Margot Robbie (mais elle, elle triche, elle a jadis été la femme de Jordan Belfort) nous explique qu'elles ont tout compris.

Du coup, comme je ne comprenais rien, je me suis concentrée sur la bogossitude ambiante. Et je me suis bien demandée pourquoi, il s'était employé (le Mc Kay) à les rendre tous plus mochtrons les uns que les autres ! D'abord je me suis dit, la jalousie :

Et en rentrant chez moi, j'ai compris. Il a tenté de faire ressembler les acteurs du film aux vrais personnages de la vraie vie. Et du coup il a explosé le budget postiches et auto-brozant qui s'étale mal et qui laisse des traces dans les sourcils. Il s'est aussi appliqué à les filmer en très, très mais vraiment TRES gros plan. En conséquence de quoi, on peut compter les points noirs ! Même la seule fille du truc, il la rend irregardable. Bon j'ai jamais eu de faible pour Marisa Tomei qui ressemble à un hamster mais là, elle fait son âge et c'est bien fait. Y'a pas de raison que ce soient toujours les mêmes qui trinquent.

Donc voilà dans la vraie vie Michael Burry, il a cette tronche

Ne vous étonnez pas s'il ne vous regarde pas bien dans les yeux, il a un œil de verre, rapport à une maladie d'enfance hyper traumatisante parce que des fois en plein match, il perdait sa prothèse et vous savez comme les moutards sont cruels ! ça l'a rendu un peu autiste mais c'est peut-être aussi à cause du fait qu'il écoute du heavy metal à fond les boulons dans ses oreillettes et il doit avoir le cerveau qui fait pschittt parfois. En tout cas, c'est lui le seul, voire le premier... non le premier, voire le seul qui a vu arriver la big cata de 2007 et bien depuis, bien qu'il dise au gouvernement qu'il veut bien leur expliquer des trucs, personne ne l'écoute.

Christian Bale, il joue son rôle autiste et heavy metal et il ressemble à ça :

Presque la même coiffure play-mobil.

Mark Baum a cette dégaine

et est représenté par Steve Carell, gras double et perruque jaune paille, on sait pas pourquoi vu que le Mark est plutôt châtain quoique bien mochtron, on est d'accord. Lui on sait pas trop... on dirait que parfois il a une conscience qui lui chatouille l'entre-jambe d'autant que son frangin s'est jeté du haut d'un building pour cause de faillite, mais j'en mettrais pas mes Vivendi au court-bouillon . Sa meuf c'est le hamster qui lui dit : "t'inquiète, ça va aller".

Le summum de la mochitude c'est Ryan Gosling qui l'atteint, héééé oui... comme quoi se marier et se reproduire avec une cartomancienne ça n'arrange pas. En brune qui frisotte, les lèvres toutes roses sur son auto-bronzant mal étalé, il fait peine à voir.

Brad Pitt il fait Ben Rickert un maniaco dépressif rangé des voitures. Mais quand on googlise Ben Rickert voilà ce qu'on obtient :

et je trouve que Brad ne ressemble pas du tout à cette assiette avec son look Robert Redford époque Hommes du Président.

D'ailleurs, je ne comprends pourquoi tous ces mecs ont un look aussi vintage eighties alors que l'action se déroule à partir de 2005...

Cela dit, selon moi, c'est Brad qui s'en sort le mieux car il sait cabotiner sans bouger une oreille.

Bon vous l'avez compris, ce film, je vous recommande VIVEMENT de l'éviter ou allez le voir et venez me le raconter.