JOY de David O. Russell °
Synopsis : Inspiré d'une histoire vraie, JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d'une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.
Ce film n'est pas un navet. Il est pire. Je ne m'étendrai donc pas et ne perdrai pas trop de temps à vous en parler, David O. Russell m'en a déjà fait perdre déjà suffisamment car son machin en forme de film, pénible comme c'est pas permis s'étend sur plus de deux interminables heures.
Pour m'intéresser au parcours de sa Joy et de sa famille de beaufs... (dans le synopsis ils disent "famille dysfonctionnelle" et je ne vois pas pourquoi !), il aurait peut-être déjà fallu que son personnage ne soit pas interprété par la sublime, irréprochable et trop glamour Jennifer Lawrence.
Si elle était tellement convaincante, crédible et époustouflante en héroïne cracra et combattive il y a cinq ans c'est sans doute en partie parce qu'on ne la connaissait pas. Mais là, Jenn en soutien de famille avec des tâches de vomi de bébé sur son chemisier. Jenn qui passe le balai, fait le plombier, s'occupe de son père, sa mère, son ex mari. Jenn qui loge tout ce monde antipathique et qui ne se supporte pas dans sa maison qui prend l'eau : ON Y CROIT PAS une seconde. Et on s'ennuie mortellement. Lorsqu'elle fait sa découverte de centaines de fils de coton entortillés pour faire un balai révolutionnaire, qu'elle devient démonstratrice à la télé... ça ne s'arrange pas. Lorsqu'elle coupe ses cheveux qui se mettent à boucler tout seuls comme par enchantement, on n'y croit pas plus. Rien mais RIEN ne fonctionne. Pas plus les épisodes de la Sitcom (apartés sensés être drôles j'imagine) que la mère tarée regarde en boucle sur sa télé, que... bref. Rien.
C'est nul, risible (mais pas drôle), pénible. Pour une fois que De Niro ne faisait pas de grimaces !!!
Un mot quand même sur Bradley Cooper... poilu, vêtu comme un reuleuleu de costumes fluo hideux... il est presque moche.
Next.
Commentaires
C'est toujours le même casting dans les films de ce réal, non ?
Ben oui...Du coup, y'a rien qui fonctionne parce qu'on se souvient de leurs rôles...
Alors là, du coup, Jen et Brad ne finissent pas ensemble, je suppose, et ça fait bizarre.
Et c'est complètement con et ils ont l'air de bien le regretter. Tant pis pour le spoiling.
Encore un ou deux films et ces deux-là vont devenir un nouveau couple mythique d'Hollywood. S'ils ne peuvent pas se blairer en vrai ça doit être embêtant.
Non là, ils ont l'air de se languir de se tomber dans les bras, mais ils ne peuvent pas. Tu parles d'un couple mythique :-))