J'ai pu assister dimanche 10 janvier à ce Concert (cadeau d'anniversaire de mon ptit garçon) sous les ors et dorures de la somptueuse salle de l'Opéra de Nancy.

Le chef italien Giuseppe Grazioli dirigeait l'Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy.

Souvent Musique et Cinéma sont indissociables. Je suis particulièrement sensible et attentive à la musique des films. Et parfois il y a des associations, des collaborations tellement évidentes que les musiques deviennent cultes, telles que celles de Bernard Hermann et Alfred Hitchcock ou Ennio Morricone et Sergio Leone.

Nino Rota a composé pour le septième Art et son nom est désormais à tout jamais associé à des chefs-d'oeuvre tels que Le Parrain (Francis Ford Coppola), Rocco et ses frères (Lucchino Visconti) ou Romeo et Juliette (Zeffirelli). Mais c'est sa collaboration avec Federico Fellini qui a été la plus prolifique. Nous avons donc pu entendre de très larges extraits d'Amarcord (1973), le Guépard (1963) et notamment la scène du bal où se succèdent valses et galops, puis Prova d'orchestra (leur dernière collaboration). Dans ce film un orchestre symphonique répète une œuvre de... Nino Rota au cours de laquelle chaque musicien donne son point de vue sur la place de son instrument dans l'orchestre. Chacun juge évidemment que son instrument est le plus important. Pendant ce temps, petit à petit la salle s'effondre. Et pour finir, la Suite dal Balletto tirée de la Strada (1954).

C'est parfois romantique, parfois tonitruant, ludique, clownesque. Et je dois dire que j'ai presque regretté qu'il n'y ait pas d'images des films projetées derrière l'orchestre. Mais cela aurait sans doute détourné l'attention de la musique.

Mais l'œuvre de Nino Rota n'a pas uniquement concerné le cinéma. Ainsi, nous avons pu découvrir Le Molière Imaginaire, suite orchestrale pour ballet conçu par le chorégraphe Maurice Béjart à l'occasion du tricentenaire de la mort de Molière. Si l'œuvre ne m'a en rien évoqué Molière et la musique de Jean-Baptiste Lulli qui lui est souvent associée, elle n'en reste pas moins vraiment originale et passionnante se tournant plutôt du côté de Rachmaninov ou Prokofiev.

Vous pourrez remarquer que j'ai repéré du beau gosse...

Le très sympathique et très éclectique chef italien Giuseppe Grazioli a dirigé les principaux orchestres italiens mais a consacré plusieurs enregistrements à l'œuvre complète de Nino Rota. En guise de rappel et de cadeau, il nous a offert l'incontournable thème de 81/2...

En sortant nous avons pu admirer l'Opéra et la place Stanislas où trône encore le sapin de Noël. Normal que la ville n'ait pas envie de s'en débarrasser de si tôt. Ce géant vosgien a 42 ans, il mesure 20 mètres et pèse plus de 5 tonnes !

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 Et puis direction un restaurant de la Place à la décoration modeste !