L'HÔTEL DU MIDI D'ANNONAY

Je sais, je vous en parle tous les ans, mais ce Festival sans l'Hôtel du Midi, ne serait pas le même pour moi.

Dès que je franchis la porte de ce bel édifice de caractère et néanmoins jaune, je me sens déjà prête à vivre les mille et une aventures cinématographiques que j'attends chaque année depuis 11 ans.

Je vous le disais déjà l'année dernière, mais l'hôtel a enfin été complètement rénové, même si je n'ai jamais rechigné au fil des années à y passer plusieurs jours malgré l'état parfois limite des chambres. Tout refait à neuf, y compris les patrons et le personnel ont subi un rigoureux et salutaire lifting. Désormais dans les mains d'une équipe jeune, dynamique, sympathique, souriante, serviable, agréable, y séjourner est vraiment devenu plus qu'un plaisir.

C'est drôle car cette année je me trouve dans la même première chambre que j'avais occupée il y a 11 ans et qui m'avait tant fait pleurer (alors que cinq jours plus tard je ne parvenais plus à partir...) tant la crasse dégoulinait des murs. Mais une cloison a été abattue, elle a évidemment été entièrement refaite et s'est transformée en petit appartement.

Ce que j'apprécie particulièrement c'est que les nouveaux propriétaires ont réussi, tout en apportant tout le confort possible, en respectant les normes de sécurité, à garder le charme délicieusement désuet de l'endroit sans être vieillot et poussiéreux. C'est sans aucun doute ce que les dépliants touristiques nomment "maison de caractère".

Voici ma charmante chambre/appartement. Avec l'âge et les années, j'ai de plus en plus besoin de me sentir "chez moi". Il faut que j'investisse l'endroit où je suis. C'est fait. Il y a aussi une salle de bains mais bon, vous savez comment ça se passe une salle de bains.

L'entrée de l'Hôtel.

L'ample escalier qui grimpe jusqu'au quatrième étage.

En parcourant les couloirs dont la plupart sont ornés des belles affiches du Festival.

Un fantôme dans le miroir ?

La jolie salle du petit déjeuner avec vue sur la Place des Cordeliers.

Comme me disait un ami (Bibi) : "ma diététicienne dit que régime ne signifie pas restriction. Tu es sur la bonne voie".

Sous un soleil de plomb, j'ai fait un petit tour sur la Place des Cordeliers.

Le Nid n'était pas encore ouvert. J'y repasserai plus tard.

Il y a bien un Festival.

J'ai retrouvé la photo d'un acteur dont j'étais dingo en 2005.

Et là... effondrement, catastrophe, confutatis, maledictis, flammis acribus addictis !!!

Mika, MIKA, M.I.K.A, MON MIKA... planqué, invisible, écrasé sous un bloc de béton !!!

Je m'en vais de ce pas me plaindre à la direction.

A suivre...