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FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY 2016

THEEB de Naji Abu Nowar ****

FILM EN COMPÉTITION - JORDANIE

festival international du premier film d'annonay 2016 - theeb defestival international du premier film d'annonay 2016 - theeb de

avec : Jacir Eid, Hassan Mutlag, Hussein Salameh, Jack Fox, Marji Audeh

1916, au loin la guerre fait rage, mais les échos n’atteignent pas la province ottomane de Hijaz. Leur père mort, Hussein a pris en charge l’éducation de son petit frère Theeb à qui il apprend à survivre dans cette contrée ingrate.

Une nuit, surgissent un officier britannique et son guide bédouin. Ils sont à la recherche d’un vieux puits abandonné. Hussein est désigné par les anciens pour les mener à destination. Theeb est fasciné par cet homme blond en uniforme et décide de les suivre

 

En présence de la productrice Diala Al Rai forcément ravie de voir le théâtre bourré à craquer par cette belle journée annonéenne quasi printanière, la preuve :

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Gaël (dirlo artistique), Florence (femme du sus-nommé) et Diala Al Rai.

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Et ce film valait vraiment le coup de perdre une heure et demie de soleil car outre le fait qu'il est sans doute le premier western bédouin de l'histoire du cinéma, il est aussi une espèce d'ovni parfait, captivant de bout en bout avec des rebondissements totalement inattendus. D'autant plus inattendus qu'en suivant la progression de l'histoire, on se trouve très tenté d'imaginer ce qui suit. Et on se trompe.

 

Au départ, on est ébloui par les relations entre Theeb et son frère Hussein, magnifiques de complicité. Dès qu'apparaissent le soldat anglais et son guide, Theeb est irrésistiblement attiré par cet homme mystérieux, pas très chaleureux et qui transporte des objets étranges et forcément très attrayants.

 

Le fait de suivre son frère et ses compagnons de route, rend Theeb plus ou moins responsable d'événements de plus en plus dramatiques. Il va devoir surmonter toute une série d'épreuves qu'il endure avec une force et une maturité peu communes.

 

Les paysages stupéfiants de beauté n'ont subi aucune transformation pour le film. Ce sont les mêmes qui ont servi de décors naturels à Lawrence d'Arabie ou Seul sur mars.

 

A part deux acteurs, tous les personnages du film sont des non professionnels qui n'avaient jamais vu un film de leur vie. Le jeune Jacir Eid dans le rôle principal, et seul à l'écran  pendant une bonne partie du film est époustouflant et aimerait aujourd'hui devenir acteur.

 

Un film haletant et magnifique.

Commentaires

  • J'ai beaucoup aimé aussi. Ce fut un magnifique voyage hors du temps

  • Oui quelle splendeur ces images... et cette histoire !

  • Ah tiens, encore un autre Fox ? Ma parole, personne dans cette famille n'a jamais eu envie de faire autre chose qu'acteur ?
    J'aime bien les films où le personnage principal est un enfant quand l'acteur qui le joue est inexpérimenté mais très bon. Je note.

  • Je ne connais pas la famille Renard, mais ici c'est le seul (ah non y'en a un autre, un indigène) professionnel.
    Cet enfant est extraordinaire. Il n'avait JAMAIS vu de film avant et maintenant il veut être acteur, malgré son physique difficile

    http://www.srfcdn.ch/radio/modules/dynimages/624/srf-2/kultur-kompakt/2015/291901.imago62301145h.jpg

  • C'est pas grave, l'époque est aux physiques difficiles, il a toutes ses chances.

  • Oui un moche de temps à autre nous fera le plus grand bien.

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