VENDREDI 4 MARS 2016 - 21 mois
Et plus que jamais, tu es près de moi :-) ça au moins, ça ne change pas...
Je me souviens qu'on s'amusait souvent. Au moins une poilade par jour. Aujourd'hui les hommes ne me font pas rire, ils me consternent. Mais je ne vais pas revenir sur ce chapitre...
Et puis on discutait, on se soutenait, on s'écoutait. Tu prenais la vie avec humour et recul et personne n'arrive à suivre cet exemple. Tu t'amuserais sans doute aujourd'hui de savoir que tu es un exemple car tu disais toujours que personne n'est irremplaçable. Même quand tu n'as plus pu travailler, tu ne t'es jamais occupé de savoir si "on" te remplaçait et si ça changeait quelque chose. Tu es l'une des rares personnes qui agissait en accord avec ce que tu disais. Lorsque je m'indignais des critiques, du manque de soutien et d'encouragement de tes parents par exemple, tu me recadrais, tu insistais sur les bons souvenirs, tu disais que tu te souvenais de dimanches passés à jouer à des jeux de société avec eux et ton ptifrère, alors que je n'ai aucun souvenir de ça en ce qui me concerne. Les dimanches c'était famille, les enfants ensemble d'un côté, les parents ensemble de l'autre. Rien de traumatisant mais bon... autre dossier encore.
Je ne sais pas si je vais continuer cette rubrique qui d'ailleurs n'intéresse plus grand monde. Ou alors pas systématiquement. Et puis après tout, j'ai l'impression que j'ai tendance à en dire trop sur ce que je fais, pense ou crois et que ça porte toujours à interprétation, et aussi que j'ai un ptit moment de flottement en ce moment. Des décisions à prendre... Que ferais-tu, toi ?
TU ME MANQUES. Voilà ma réalité. J'ai besoin de stabilité, de repères, d'organisation. ça me rassure...
Récemment quelqu'un (il se reconnaîtra) m'a dit que c'était facile d'idéaliser un mort. Puis il m'a fait marrer en me racontant l'histoire d'une de ses connaissances, un vrai con, qui était mort lui aussi et à quel point ça ne se faisait pas de dire de quelqu'un de mort : "bien fait, on s'en fout, ce type était un connard". C'est sûr mais je n'ai pas aimé qu'il me dise ça te concernant. Pas que tu es un con mais qu'il était possible et facile de t'idéaliser. Je ne sais pas si je t'idéalise mais je ne crois pas. Pour ceux qui ne t'ont pas connu en vrai, il suffit de lire ce blog qui date de 2006 (tiens 10 ans, et c'était en mars d'ailleurs : bon anniversaire blog !) et de voir comment je parlais déjà de toi avant ta maladie, avant ta mort !
Hier, mon ptigarçon m'a invitée à l'Opéra pour y découvrir un spectacle de danse. Comme il est kiné de la troupe du Ballet de Lorraine (oui messieurs dames !!!) il a régulièrement ses entrées. Bref, la danse : j'y entrave que pouic. Encore moins lorsqu'il s'agit de danse contemporaine. Nous nous sommes trouvés devant un spectacle de folie, hors du commun. Médusés, abasourdis, bouche bée devant deux folles créations.
La première : ELEMENTEN I - Room [Création 2016] - Chorégraphie : Cindy Van Acker
était particulièrement envoûtante, voire hypnotique. C'est difficile de retranscrire en mots ce qu'on a vu. Des déplacements, des postures, des impressions, des sensations. Sur une composition qui m'était totalement inconnue I am sitting in a room d'Alvin Lucier que je n'ai pu m'empêcher de réécouter aujourd'hui (merci internet), mais pas en entier car après 10 minutes je commençais à avoir des bourdonnements dans la tête :-) et qui m'a une fois encore stupéfiée par son intensité et sa capacité hypnotique permettant aux images de revenir en mémoire.
La Seconde : Le Surréalisme au service de la Révolution [Création 2016] - Chorégraphie : Marcos Morau
Vous imaginez bien qu'avec de tels titres, il y ait de quoi se poser des questions existentielles. Totalement différent mais tout aussi surprenant avec des compositions comme des tableaux et une vague humaine à faire frémir la salle. Magique en tout cas.
Les photos qui ne sont pas de moi, on voit de qui elles sont...
Comme chaque fois que je découvre quelque chose sans toi, je me demande si tu aurais aimé. Lorsque ça arrivait de ton vivant, je revenais en te disant : "il faut absolument que tu vois ça" ou "tu aurais adoré !". Et aujourd'hui, je ne sais plus. Tu n'es plus là. Plus là pour me contredire ou m'approuver. Plus là. Et ça me fait peur de penser, car j'aime me faire des nœuds au cerveau et au cœur, que je ne connais plus tes goûts, que je ne peux plus les anticiper. Peur de te perdre. Une nouvelle fois.
Et puis, nous avons parlé de toi. Baptiste me disait qu'il avait passé la journée de lundi à penser à toi. Peut-être qu'il aurait aimé avoir ton avis sur les problèmes qu'il rencontre ces temps ci et sur l'avenir. Tu trouvais ça fortiche que si jeune il s'embarque dans de telles expériences. Aussi entreprenant que toi, tu ne pouvais que le comprendre et l'approuver.
Nous avons parlé aussi de "ta" dernière journée. Tu étais tellement agité, tendu, effrayé. Tu ne pouvais plus beaucoup parler et tu lui as dit quand je n'étais pas là : "cette fois, c'est la merde hein ?" Tu bougeais beaucoup. Baptiste a dit "le pauvre, il n'arrive même pas à se reposer". Plus tard, je suis allée dire au staf que tu étais très agité et angoissé. Ils ont mis une merde un truc dans ta perf' pour t'aider à te détendre. Jusqu'à mon dernier souffle je pense je leur en voudrai, que j'aurai cette colère en moi, récurrente, envahissante, je ne vois pas comment trouver l'apaisement sur ce point précis, de ne pas m'avoir dit qu'ils te mettaient en sédation. D'en avoir remis une dose un peu plus tard, sans m'avertir davantage... J'éprouve de la haine contre leur attitude. Et mon grand regret : qu'il ne le sache pas. Evidemment, je leur ai dit mais j'aimerais leur rappeler régulièrement. Et ça, j'ai arrêté !
Je n'ai passé qu'une journée, même pas, en clinique récemment, en ambulatoire pour un souci de vieux... une journée d'enfer. Evidemment j'y vais à reculons mais je dois attirer le fait que se concentrent sur moi leurs attitudes les plus détestables : "ah encore une qui a deux noms ?" dès mon arrivée... Et plus tard, une aiguille plantée dans la main sans protection parce que "oh ben vous avez pas grand chose à me proposer... c'est pas possible des petites veines comme ça !" Bref, je ne suis pas réconciliée avec l'hôpital et son personnel...
Et puis, Baptiste m'a dit, lui qui côtoie régulièrement des gens en phase terminale, en soins palliatifs, en réanimation, que les médecins avaient fait ce qu'il fallait, que ç'aurait été horrible de te laisser agoniser des semaines voire des mois comme il arrive souvent pour des gens qu'on réanime et qui ne peuvent ni respirer, ni manger, ni quoi que ce soit, seuls, sans l'aide des machines. Piètre mais réelle consolation.
Je crois que j'ai trouvé une des dernières photos que tu as prise de moi. Je te regarde. Plus personne ne me prend en photo. De toute façon je ne suis pas photogénique. Toi tu disais "tu bouges tout le temps !" J'aime TON appareil photo. Je l'ai presque tout le temps avec moi. Ma hantise : le perdre ou le casser. J'ai toujours énormément pris de photo. Je clique à travers tout. Toi tu pouvais partir une heure te promener et revenir avec... UNE image ! Tu aimais bien chipoter les images.
Commentaires
Non tu ne dois pas arrêter cette rubrique. Merci.
:-)
Je passe systématiquement, mais là, j'avoue, un peu en retard. J'ai eu une grosse panne d'écran sur mon PC et lire et commenter ton blog sur mon téléphone, c'est vraiment trop galère.
Tu n'idéalises pas Hervé, il était vraiment génial. Comme ami aussi. Avec ce blog tu rends concrets des sentiments que tu pourrais garder pour toi. Mais nous, on aime bien les partager avec toi.
Oui, les hostos ne brillent pas par leur humanité. Mais ils sont efficaces. Je viens de le voir avec la fille d'une amie sauvée d'un truc brutal et qui l'a mise dans le coma. Elle pourra donc élever son petit garçon de 18 mois. Et lundi aux urgences ophtalmiques, ils ont été très sympas avec moi. Mais je n'ai qu'un nom !
En revanche, je sais qu'au prochain contrôle avec anesthésie, ils seront encore sans doute lourdingues si un ami m'accompagne et que je leur dis que non, ce n'est pas mon mari. Que si, je suis mariée, mais avec une femme.
Enfin, peut-être pas, si ça tombe. Je te raconterai.
Je viens de corriger 27 travaux d'élèves. Je fais une pause. bisous.
Oui je sais que tu l'aimais. Tu étais sans doute l'une des personnes les plus tristes à ses obsèques. Je ne sais pas comment il était avec toi. Avez-vous eu des relations en dehors de moi, je ne sais pas.
Mon médecin et Bibi me le disent que si j'ai un problème c'est là qu'ils pourront me sauver, mais putain, j'espère crever brutalement chez moi sans avoir affaire à eux. Ils sont odieux et en plus ils ont pas réussi à sauver ma Mouche, la seule Mouche qui m'importe.
A t'on vraiment le choix de se passer des médecins et des hôpitaux?
Je comprends tellement que tu rejettes tout le système en bloc, je vis ça aussi, mais je suis bien obligée avec une régularité de métronome d'aller aux RV de suivi, avec la peur au ventre.
Deux prises de sang successives avec une baisse des neutros et me voilà alertée, imaginant le pire. J'écris un mail à l'hémato qui répond qu'il n' y a pas d'inquiétude. Un tout petit mail mais tellement rassurant: finalement ce médecin est à l'écoute?!
J'avance en portant en moi tous ceux qui sont tombés en route à cause d'une leucémie: Marie, Katy, Fanny...et aussi ton chéri que je n'ai pas connu, mais qui m'est familier grâce à toi et à tout ce que tu dis de lui!
Oui je pense qu'il est difficile de s'en passer... Dommage que certains ne soient pas à la hauteur.
Et bien tu vois, c'est super, n'hésite jamais à faire part de tes inquiétudes car ils sont là pour ça. Ma Mouche réussissait à se rassurer tout seul. Lorsqu'il y avait des résultats qui m'inquiétaient j'aurais sauté sur le téléphone mais il me disait : "mais, non ça veut dire ça et ça..."
Il a bien sûr et J'AI rencontré quelques personnes dignes de confiance et à l'écoute : un médecin, deux infirmiers, deux aide-soignantes... mais ça fait vraiment peu.
Bon courage encore et encore. Je connais des gens greffés en même temps que Mouche qui sont encore là et vont de mieux en mieux. Tu vas y arriver :-)
N'arrêtes pas cette rubrique surtout pas!!
Ah oui c'est vrai que tu aimes pleurer :-)
N’arrêtes pas de parler de lui. il n'y a que toi qui le fasse vivre comme on l'a connu.
Si tu t’arrêtes il ne nous restera plus que de images figées. Il a vécu avec toi et en fait c'est aussi vous deux que l'on voit vivre dans cette rubrique. je ne voudrais pas le voir partir une seconde fois,la première a fait trop mal.
Appuies toi, sur tous tes souvenirs, tes institutions , sur tes questions "Hervé aurait aimé?" "Ça aurait plus à Hervé, hein?", sur toutes les anecdotes entre toi et lui. Inconsciemment il t'inspire, il t'aide à sa manière.
(c'est facile d'etre photogénique quand c'est Hervé qui te prend en photos, ce n'est pas de la photogénie, c'est de l'admiration)
C'est gentil de me faire pleurer alors que j'ai un rendez-vous important...
Oh non, n'arrête surtout pas...
Je commente moins souvent c'est vrai, j'aimerais venir chaque mois avec quelque chose de réconfortant à te dire, mais je n'ai aucun talent pour ca... Mais je viens toujours lire... Souvent ca me rend triste, mais souvent aussi, tes anecdotes me réjouissent et me confortent dans l'idée que j'ai eu de la chance de vous avoir connu tous les deux ensemble...
J'adore les photos que tu mets de lui, de vous, des petits bouts, tu vas pas nous priver de ça n'est ce pas?
Je t'embrasse, je sais t'aime pas ca, tant pis, je le fais quand même...
C'est vrai qu'elle était magique cette soirée, tu parlais de poilade, c'en était de la bonne... Les enfants en parlent encore...
Nous prive pas, exprime ta tristesse encore tout le temps que tu voudras et continue à nous parler de lui...
Faudrait que tu reviennes avec les enfants :-)
Que j'aime pas les bisous, c'est une légende, mais elle semble tenace.
Je ne veux pas vous priver, mais je ne veux pas envahir non plus avec mon chagrin persistant...
J'espère que tu vas bien.
C'était tellement bien cette soirée... un temps perdu qui ne reviendra plus.
Les hommes ne te font pas rire? Et moi alors? On s'est quand même bien marré à Nonnay!
Et je me souviens aussi t'avoir entendu pouffer avec Ivan!
Bon, c'est vrai qu'avec Mouche, tu avais ta dose quotidienne...
Et je ne crois pas non plus que tu l'idéalises, pas du tout.
Y a qu'à voir les choses sublimes que tu écrivais déjà sur lui avant, y a qu'à écouter parler tous ceux qui l'ont connu...
Moi je te conseillerais juste de moins penser aux moments durs (comme cette dernière journée) et plutôt à tous les bons, et peut-être même de penser à lui dans ton présent (comme une présence à tes côtés) plutôt que dans votre passé... Il reste ta force, quoi qu'il arrive.
Ah puis sinon, moi aussi, j'ai un vu un spectacle de danse tout récemment, et je suis comme toi, j'y connais queutchi. Au final, je me suis fait totalement embarquer, c'était hyper beau, poétique, captivant... Ca s'appelle "La Belle" par la compagnie La Vouivre.
https://www.youtube.com/watch?v=L4JkaRaCd8k
Ils ont encore pas mal de dates un peu partout en France, mais le plus près de chez toi, je crois que c'est Bishwiller, argh.
Des bisous kleenex (pour sécher tes larmes et retrouver le sourire) :)
Loup !!!!! Que es que se passe a Nonney il reste a Nonnay.........:-)
Oui mais toi t'es pas un homme, et Ivan non plus... ça veut dire qu'il n'y a pas d'intérêts, de conflits, de séduction entre nous. Mais dès que je croise un homme à qui je suis OBLIGEE de parler, avec qui je suis OBLIGEE d'échanger, je ne suis que méfiance, suspicion, vigilance et je l'avoue, distance voire mépris. Oui, je sais c'est pas clair et un peu/beaucoup tordu. Mais je t'assure que j'ai croisé une belle bande d'abrutis méprisables depuis juin 2014 et que j'ai fait de ces cas particuliers une généralité avec évidemment des exceptions qui confirment que la règle...
Ben non je l'idéalise pas ma Mouche. Je peux même pas dire : il me faisait chier parce qu'il puait des pieds, il pétait au lit, il ronflait, il crachait... parce qu'il ne puait pas des pieds etc... Bon c'est sûr, sous ses airs, il avait une forte personnalité et parfois décidait sans me consulter mais je m'y étais faite en 22 ans et tant que ça ne remettait rien en cause...
La dernière journée, elle s'impose souvent. J'aimerais vraiment la revivre pour la revivre mieux. Maintenant que j'ai compris ce que les autres foireux en blouse blanche ont fait.
Je lui parle toujours. Parfois, la plupart du temps, ça va. D'autres fois, ça n'est vraiment pas suffisant. Cette absence, SON absence, ce silence, putain, c'est pas humain !
Elle est belle en effet ta Belle Vouivre. Faut qu'elle ait drôlement confiance aux deux velus qui se la refilent comme de la viande :-)
Merci pour les kleenex, en ce moment j'ai la peau qui tiraille parce que les joues supportent mal l'eau lacrymale.
Pascale.....Je pense sérieusement que ton Mouche a une chance inouïe de t’avoir. Et vice versa....
J'aime mieux quand tu dis ça :-)
Les spectacles de danse que tu as vus ont l'air magnifiques, ça donne envie !
J'aime bien te lire ici, je sais que j'y retrouve Hervé, que j'ai si peu eu le temps de voir mais qui m'a paru si beau, lumineux, une belle personne en tout ! Et j'y vois ton amour qui est si entier, si intense et plein, lumineux, en toi ! C'est une force qui est toujours là, tu le vaux bien ; et il vaut bien que tu le gardes en toi. Le manque, je comprends.. Je ne trouve rien à en dire, que m'incliner devant... et t'embrasser des deux bras pour un big hug.
:)
Oui ces spectacles étaient incroyables. Pas simples, pas évidents mais envoûtants.
Oui cet amour, personne ne pourra me l'ôter. Je me dis que c'est ce qui me porte effectivement parce que beaucoup de choses me font peur...
Merci de ta présence malgré les barrières parfois autour de moi :-)
non, continuez! même si je ne laisse pas toujours de commentaire, ce petit rdv mensuel me fait du bien. Réaction un peu égoiste, mais je peux ainsi voir que je ne suis pas seule à connaitre le chagrin, l'absence et surtout la colère (qui ne me quitte pas ) contre eux; eux qui m'ont empêché de lui dire une dernière fois combien je l'aimais, combien j'étais fière de lui, et de lui dire tout simplement à bientôt.
Ils ne se rendent pas compte de ce qu'ils font. Nos 'cas' sont des cas parmi les autres pour eux. Rien de plus. Mais les excuser, leur pardonner c'est encore totalement au-dessus de mes forces.
Si seulement ces erreurs les faisaient modifier leur comportement... mais non, dans le même service, j'ai appris que certaines personnes ont vécu les mêmes choses. Minable.
J'ai du retard, mais je ne souhaite pas non plus que tu arrêtes cette rubrique... aimer au delà de tout, voilà ce que tu nous apprends... et ça vaut des milliers de critiques cinématographiques (je ne dis pas non plus qu'il faut que tu arrêtes tes critiques de films hein...;)
Bises
Il n'y a pas de retard :-)
Alors ok, je n'arrête rien, ce que je pensais c'était de ne peut être pas forcément écrire le 4...
Et tu as raison, je l'aime par l'infini et au delà, parfois ça me donne encore des frissons.
Coucou Pascale
Je passe toujours faire un p'tit tour par ici
Parce que je n'oublie pas Mouche et son courage et son humour
Il sera toujours avec toi
Je t'embrasse
Oui. Merci c'est gentil.
S'il n'était plus avec moi, je lui en voudrais. Mais il est là.
Moi aussi je passe toujours par ici ...
Merci, c'est gentil.