LE LENDEMAIN
de Magnus Von Horn ***
Avec : Ulrik Munther, Mats Blomgren, Alexander Nordgren
John, encore adolescent, rentre chez son père qui est venu le chercher dans un endroit dont on ne découvrira plus tard de quel endroit il s'agit.
Il retrouve son jeune frère et se remet rapidement aux travaux dans la ferme de son père. Puis il réintègre son lycée à la grande surprise de la Proviseure qui l'accepte visiblement à contre cœur. Dans la classe, c'est pire encore. Certains élèves quittent la salle et après cette absence de deux ans, John (il faut dire Yaune en suédois...) n'est pas le bienvenu. Il est détesté et inquiète. Il est celui qu'on aimerait faire disparaître de la photo.
Peu à peu on découvre d'où il revient et ce qu'il a commis, mais le réalisateur fait planer le doute et le mystère longtemps. Il est aidé en cela par son jeune acteur au physique parfait et à l'attitude idéale. Ulrik Munther est par ailleurs star de la chanson depuis plusieurs années déjà dans son pays malgré son jeune âge. John a une gueule d'ange (malgré un nez catastrophique, c'est la première que je vois un profil qui ressemble à une chaussure !), un véritable piège à minettes ! Sa blondeur, ses yeux bleus, sa minceur, tout en lui n'est que grâce et douceur. Et pourtant il fait peur, révulse même.
Face à l'agressivité qu'il subit rapidement et qui devient de plus en plus violente, il répond avec impassibilité. Son stoïcisme surprend une élève qui ne le connaissait pas avant et devient sa petite amie. Mais cela ne suffit pas à John qui veut à tout prix se faire accepter par tous, voire pardonner. Le voir rôder autour de la maison d'une mère inconsolable puis y pénétrer fait craindre le pire. Les motivations de John ne sont pas explicites et son comportement n'est que source de plus en plus d'inquiétude de la part de son entourage. Y compris de son père, qui je trouve, réagit bravement et intelligemment à la dureté de la situation.
Ce film n'est pas simple d'autant que le réalisateur nous laisse nous débrouiller avec les interrogations qu'il soulève. John a commis un acte terrible mais il a été jugé et a été condamné. Si la justice se satisfait de sa décision, la société condamne elle aussi, encore et encore. Et chacun révèle tout ce qu'il a en lui de haine et de hargne. Mais comment réagir face à ceux qui souffrent encore ? C'est terrible.
On sort de cette histoire asphyxiante, de ce premier film étouffant sans la moindre réponse aux questions qu'on ne manque pas de se poser. Ne serait-ce que : que ferais-je si ?
Commentaires
Kikouuuuuuuuu, je renter de nule part.......Je vais regarder ce film quand je seras dans une pays ou on a de cinémas….ce terrible ca n’est pas justice de hommes et justice de magistrat? se une question quel je me poser suivant même si je essayé de réfléchir au noir et blanc . En tout cas les crimes contre enfants, vieux, sadiques, violences sexuelles come viols, pour moi on ne doit même pas perdre de temps, une fois quand on est sûr que personé est vraiment coupable bale dans la tête et au moins on est 100 % sure il ne va pas recommencer…pour le vols, tuer gens sans faire exprès on peut discuter et pour gens qui tue le gens en légitime défense on doit faire enquête par principe et même pas emprisonner le gens..... Et vengeance ? légitime ou pas ? je crois profondément que famille qui a son enfant tuer par un détraquer a droit totalement de tuer l’assassin......come il a dit un Mr qui a fait pas mal de prison pour ça, la vengeance, se ne pas LA solution mais ça fait de Bien au parents …….….
Je me demandais justement si tu t'étais sorti de ta planque !
Moi si on touche à ma bagnole, je sors la kalash'
Bon je vais t’envoyer a mail officiel but, Je seras a Rome en Juillet je rendez-vous a Vatican......
Donc si tu es libre je te invite quel que jour a Rome (loge nourris trop de alcool, ) around 1 semaine...mais je vais te envoyer un mail.. pas de panique...
PS : a priori entre nous deux se moi conard de base... mais je ne tuerai jamais personés pour une bagnole....... Pour autre chose peut-être ( sure meme) mais pas pour une bagnole....
Je ne panique pas !
Et je ne t'ai JAMAIS traité de connard de base. Tu as le DROIT de penser ce que tu penses.
Et sortir la kalash pour une bagnole, chez moi, on appelle ça de l'humour !