d'Andrew Stanton, Angus MacLane ***

Dory, joli poisson-chirurgien bleu, souffre d'une maladie très handicapante, elle perd la mémoire immédiate. Malgré les efforts de ses parents pour la protéger d'elle-même, elle s'égare et passe des années loin de sa famille.

Comme sa mémoire lui revient par bribes, elle réalise qu'elle a eu des parents. Elle se lance alors à la recherche de son passé et surtout de son papa et de sa maman, aidée par ses amis Nemo et son papa Marin. Elle fera la rencontre d'un poulpe caméléon Hank qui lui sera également d'une aide précieuse. Elle retrouvera également son amie d'enfance Destinée qui lui avait appris à parler baleine.

Vous vous souvenez du Monde de Nemo et des aventures de cet adorable poisson-clown qui avait atterri dans l'aquarium d'un chirurgien ? C'était il y a 13 ans déjà mais cette aventure se situe juste un an après que Nemo ait été sauvé, en partie grâce à Dory. Et cette fois, c'est à l'histoire de Dory que les réalisateurs consacrent leur film.

Et ils font bien car Dory est sans doute le personnage de Pixar le plus adorable, le plus craquant. Dory est belle, gentille, émouvante, drôle, sensible. On ne lui souhaite donc que du bien et tout le bonheur du monde.

C'est entourée d'amis sincères, dévoués et infaillibles qu'elle va braver tous les dangers.

La voix de Julia Roberts euh... de Céline Monsarrrat colle admirablement au personnage de cette petite poissonne irrésistible.

Mené tambour battant, sans répit, on n'éprouve pas une seconde d'ennui à suivre Dory dans son périlleux voyage au cours duquel seront évoqués sans lourdeur le handicap, le courage, les liens précieux des origines, l'écologie. C'est très beau, drôle et émouvant et j'y ai emmené une Poupée de 7 ans et un Doudou de 2 ans et 8 mois pour sa première séance de cinéma et il n'a pas bougé !