TARZAN
de David Yates °
Avec Alexander Skarsgard, Margot Robbie, Christoph Waltz, Samuel L. Jackson
Synopsis : Après près avoir grandi dans la jungle africaine, Tarzan a renoué avec ses origines aristocratiques, répondant désormais au nom de John Clayton, Lord Greystoke. Il mène une vie paisible auprès de son épouse Jane jusqu'au jour où il est convié au Congo en tant qu'émissaire du Commerce. Mais il est loin de se douter du piège qui l'attend. Car le redoutable belge Leon Rom est bien décidé à l'utiliser pour assouvir sa soif de vengeance et sa cupidité…
Mais qu'est-ce qui a bien pu pousser David Yates à tourner ce machin ? Il était beaucoup plus à l'aise avec Potter Harry et sa bande de magiciens dans un univers imaginaire ! Ici, malgré la débauche de moyens manifeste, la forêt, les animaux et les "sauvages" font un peu cheap. Le pire étant les plans larges où l'on peut apercevoir la forêt, les montagnes, une ville et la mer au loin... C'est flou. Quant à la jungle africaine, elle ressemble à la forêt de Fontainebleau bien proprette malgré les fourmis géantes en caoutchouc qui courent sur les troncs d'arbres. Les animaux font peur tant ils sont laids et paraissent "faux". Le summum étant atteint par un papillon du plus beau bleu que Margot Robbie (Jane) a bien du mal à suivre des yeux, pas habituée qu'elle doit être à l'écran bleu...
L'histoire ? Ben, y'a des diamants, des vilains sauvages, des gentils sauvages, un vague relent colonialiste, une faible dénonciation de l'esclavage, un noir d'Amérique, et Lord-Tarzan-Greystoke vient remettre un peu d'ordre dans tout ça, car le roi de la jungle c'est lui. Mouarf. Le pauvre Alexandre Skarsgard surbodybuildé et dans le rôle titre, bien qu'il domine constamment la situation du haut de ses 2 m 20 n'a pas grand chose à faire qu'à sauter Jane de liane en liane, à se jeter dans le vide, à se battre avec un singe, puis un autre, se faire recoudre les plaies à la patte de fourmi... A se demander s'il comprend réellement ce qu'il fiche là. En tout cas, il est limite transparent, ni sympathique, ni antipathique, mais surtout, très fade. Il n'a définitivement pas la trempe du héros mythique.
Johnny et Christophe restent donc les meilleurs à ce jour (selon moi).
Hélas étant donné ce que tient dans les mains Alexander à la toute fin de ce navet, on peut supposer et craindre le pire une suite.
Jane s'en sort un peu mieux. N'exagérons rien, pas de quoi crier au génie et à l'Oscar. Mais elle est finalement plus tarzane que son chéri et surtout beaucoup plus écolo, proche de la nature et des bestioles. Un comble non ? Il faut dire que la bio de Jane change avec chaque réalisateur. Ici, elle a été élevée en Afrique dans une tribu locale congolaise et du coup, c'est un cœur africain qui bat dans sa poitrine et quand on tue un animal, elle dit "non faut pas, c'est pas bien". Curieusement Tarzan dit : "Je ne m'appelle pas Tarzan, je suis John Clayton, Seigneur de Greystoke". Genre. Moi je n'attendais qu'une chose, qu'il se foute torse poil avec sa culotte en peau... Au bout d'un demi film il y consent, parce que ses anciens copains blacks lui disent qu'il est habillé bizarre pour crapahuter
et là, c'est le drame !!! On dirait Robert Bruce Banner quand il se transforme en Hulk avec son fute trop serré... Autant dire : n'imp'.
Quant à Jane, c'est magique !!! Elle se ballade dans la Jungle avec quasiment sa robe de mariée
mais elle est enlevée par un méchant (pour appâter Tarz' faut lui enlever sa Jan', je vous passe les détails cons) et elle parvient ATTENTION SPOILER à s'échapper en plongeant (super le plongeon, toutes mes félicitations à la doublure de Margot !) et là... miracle en Alabama, elle ressort de l'eau (à travers une forêt d'hippopos en plastique...) avec LA tenue idoine pour crapahuter. Chapeau non ? Oh ben si !
So what et sinon quoi ? Et bien disons que Christoph Waltz et Samuel L. Jackson se ridiculisent bien comme il faut et selon leur désormais habitude, dans des rôles complètement cons. Je ne parle pas de Djimoun Hounsou, il fait pitié. J'ai poussé un gros "ouf" de soulagement quand tout ça était fini.
Commentaires
Comme toi, ce matin, je scapine: mais que diable es-tu allée faire dans cette galère ?
Tu... scapines ??? Un mot de ta brousse locale ? C'est joli.
J'y suis allée parce que j'aime Tarzan...
Et puis pour faire une jolie note naze.
Et puis en ce sinistre jour pour ta contrée, je t'ai peut-être fait sourire :-)
Tu m'as fait sourire, oui ! Bien ouéj !
Une explication ? "Je scapine", du verbe "scapiner", premier groupe: "Faire comme Scapin', se demander ce que, diable, il est allé faire dans cette galère.
Tu auras compris que j'ai l'humeur néologisante, aujourd'hui. Rien à voir avec ma brousse.
OMG... l'évidence et j'ai cherché midi à 14 h !
Scapiner, c'est magnifique !
soporifique... mais je sauve margot pas pour son jeu d actrice, juste pour sa beauté
Sauver Margot !!!ah ah ah, mais elle a son Tarzan pour ça !