9ème FESTIVAL EUROPÉEN DU FILM FANTASTIQUE DE STRASBOURG
Du 16 AU 25 SEPTEMBRE 2016
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Rétrospective Universal Monsters
Véritable événement, le Festival aura le privilège de présenter sept classiques de la franchise « Universal Monsters » produits entre les années 30 et 50, en version remasterisée 2K. Le public pourra ainsi redécouvrir sur grand écran Dracula de Tod Browning (1931), Frankenstein de James Whale (1931), La Momie de Karl Freund (1932), L’Homme invisible de James Whale (1933), La fiancée de Frankenstein également de Whale (1935), Le Loup-garou de George Waggner (1941) et L’Étrange créature du lac noir de Jack Arnold (1954).
Invité d'honneur : Dario Argento
Le maestro Dario Argento sera l’invité d’honneur de la 9ème édition du festival. Après avoir débuté sa carrière notamment aux côtés de Sergio Leone en tant que co-scénariste d’Il était une fois dans l’ouest, il va développer un style singulier, parfait mélange entre modernité et cinéma populaire, pour mettre en scène des thrillers et des films fantastiques qui le propulseront au rang des plus grands réalisateurs du genre.
Le maître du giallo donnera une Master class qui accompagnera une rétrospective permettant de revoir ses gialli ainsi que ses œuvres fantastiques les plus marquantes sur grand écran. 2016 sera décidément un très grand cru !
Programmation de la rétrospective M for Murder
Pour sa neuvième édition, le Festival Européen du Film Fantastique a choisi dans sa rétrospective principale d’explorer la figure du tueur en série à travers une sélection de films emblématiques traversant l’histoire du cinéma.
Du mètre étalon de Fritz Lang, M le Maudit (M), en passant par la délicieuse comédie noire Noblesse oblige (Kind Hearts and Coronets), réalisée aux studios d’Ealing par le britannique Robert Hamer avec un Alec Guiness qui endosse huit rôles différents, jusqu’à des films plus sombres tels que L’Étrangleur de Boston (The Boston Strangler) avec un Tony Curtis à contre-emploi dans un film à la mise en scène novatrice de Richard Fleischer qui s’essaye au split screen, ou encore La chasse (Cruising) de William Friedkin avec Al Pacino dans un de ses rôles les plus marquants. Plusieurs films des années 80 viennent également compléter la liste, comme Maniac de William Lustig, futur président du Jury lors de la 9ème édition, Schizophrenia (Angst) du réalisateur autrichien Gerald Kargl, Henry, portrait d’un tueur en série (Henry, Portrait of a Serial Killer) de John McNaughton ou encore Le Sixième sens (Manhunter)de Michael Mann, qui marque la première apparition sur grand écran d’Hannibal Lecter. Enfin, Carmin profond (Deep Crimson) d’Arturo Ripstein revisite le célèbre fait divers des tueurs de la lune de miel.
Films de la sélection 2016
Kevin Smith, Adam Wingard, Takashi Miike et des zombies coréens...
Le Festival ouvrira avec le magnifique ovni Swiss Army Man de Daniel Scheinert et Dan Kwan, avec Daniel Radcliffe interprétant un macchabée un peu trop bavard.
En compétition internationale fantastique tout d’abord, Under The Shadow de Babak Anvari, huis-clos fantastique tourné en farsi et mettant en scène une mère et sa fille aux prises avec des forces obscures dans un immeuble de Téhéran pendant le conflit Iran-Irak.
Venu des Etats-Unis et sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard, Transfiguration de Michael O’Shea est un film de vampire qui revisite totalement le genre, à la croisée de Martin de Romero et de Let the Right One In d’Alfredson.
Du côté des productions européennes, le public pourra découvrir Grave de Julia Ducournau, qui a bousculé la Semaine de la critique du dernier Festival de Cannes. Une jeune étudiante en école de vétérinaire, végétarienne mais forcée à manger de la viande lors d’un bizutage, y découvrira sa vraie nature.
Avec Shelley de Ali Abassi, co-production suédo-danoise, c’est le thème de la mère porteuse qui sera évoqué dans une œuvre extrêmement sensorielle, par ailleurs présentée à la dernière Berlinale.
Et enfin, I Am Not A Serial Killer, le dernier ovni du réalisateur irlandais Billy O’Brien, auteur de l’excellent Isolation, se révèle être un film à la croisée des genres sur un adolescent fasciné par les tueurs en série qui lutte pour ne pas en devenir un. Le film bénéficie de la présence au casting de l’inénarrable Christopher Lloyd.
La compétition internationale comprendra également le très pop The Love Witch et sa sorcière femme fatale, à la croisée de Mario Bava et Jess Franco.
Puis PET de Carles Torrens, avec Dominic Monaghan qui bouleverse le genre du film de séquestration.
L’italien Jeeg Robot de Gabriele Mainetti prendra quant à lui à revers le film de super héros.
Toujours venus d’Europe, The Open de Marc Lahore propose un monde post-apocalyptique par le prisme de joueurs de tennis chevronnés.
K-Shop de Dan Pringle revisite le vigilante movie dans la cuisine d’un Kebab.
Un film d’animation enfin, avec Seoul Station du coréen Yeon Sang-ho, pour un film de zombie prequelle à Train to Busan.
Pour les Midnight Movies, le Festival proposera un film de zombie indien avec Miruthan, le dernier film de Ruggero Deodato, Ballad in Blood, ainsi que les survoltés Yoga Hosers de Kevin Smith et Terra Formars de Takashi Miike.
Le très attendu 31 de Rob Zombie sera présenté au public français après son passage remarqué à Sundance. Un film de survie en huis-clos où le réalisateur de The Devil’s Reject prouve encore une fois son aptitude inégalée à filmer l’horreur dans ce qu’elle a de plus viscéral.
Aux antipodes, on pourra voir le film le plus déjanté de l’année avec The Greasy Strangler de Jim Hosking. Au programme : un tueur lubrique, des saucisses graisseuses et de la disco !
L’anthologie Holidays se propose d’aborder les jours de fête de manière horrifique avec huit segments tournés par des cinéastes habitués du film de genre tels que Kevin Smith ou encore Nicholas McCarthy (auteur de The Pact précédemment sélectionné au Feffs).
La section Crossovers, dédiée au cinéma de genre dans sa conception la plus large, fera à partir de cette année l’objet d’une compétition. À ce titre, nous pouvons d’ores et déjà annoncer la présentation de trois films issus de la scène indépendante américaine :
Outlaws and Angels, de JT Mollner, est un western bien trempé mettant en scène des braqueurs en fuite qui se réfugient dans une famille dont les mœurs puritaines vont voler en éclat sous la pression.
Également découvert à Sundance, Operation Avalanche, deuxième long-métrage de Matt Johnson après The Dirties, aborde, sous la forme du found footage, l’histoire d’une équipe de film qui infiltre la NASA pour découvrir l’une des plus grandes conspirations de l’histoire américaine.
Enfin, Creative Control de Benjamin Dickinson, nous envoie quant à lui dans un futur proche où un jeune cadre new-yorkais explore les possibilités de la réalité augmentée au point de confondre réalité et virtuel.
Venu de l’autre bout du monde et découvert à la Quinzaine des Réalisateurs, le survolté Psycho Raman d’Anurag Kashyap, réalisateur de Gangs of Wasseypur et de Ugly, nous transportera dans les rues de Mumbai pour une course poursuite entre un tueur en série et un flic sur la brèche.
Dogs du roumain Bogdan Mirica, sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard, joue habilement sur les codes du cinéma de genre à travers une histoire de lutte pour des terres entre un héritier et des malfrats dans la campagne roumaine.
Le retour de deux réalisateurs déjà sélectionnés au FEFFS. Christopher Smith tout d’abord, avec Detour, un thriller sous forme de road movie complétement rock’n'roll, puis Richard Bates Jr. avec Trash Fire, une comédie noire qui décoiffe.
Deux films ont été sélectionnés en Séances spéciales.
Tout d’abord, le dernier documentaire de Werner Herzog, Lo and behold, Reveries of the connected world, qui aborde de manière déroutante le thème d’Internet à travers différentes conversations allant d’une famille puritaine à des scientifiques venus évoquer les dangers de « la plus grosse révolution qu’ait connu l’humanité ».
Toujours dans le champ des nouvelles technologies, le festival proposera au public une expérience interactive avec Late Shift du réalisateur suisse Tobias Weber, qui permet aux spectateurs de voter en temps réel pour décider de la suite de l’intrigue grâce à une application sur leur smartphone. Le film n’a pas moins de sept dénouements différents en fonction du choix des spectateurs.
En séance spéciale, les festivaliers pourront découvrir Blair Witch, réalisé par le prodige Adam Wingard dont le FEFFS avait programmé l’an passé The Guest, qui propose une suite terrifiante au Projet Blair Witch.
Et Fear Itself de Charlie Lyne entrainera les spectateurs dans un voyage à travers le cinéma horrifique composé d’extraits de classiques portés par une voix off envoûtante.
Enfin le jeune public pourra découvrir en avant-première les contes de Michel Ocelot dans Ivan Tsarévitch et la Princesse Changeante.
L’honneur de la séance la plus sulfureuse du festival reviendra à We are the Flesh du mexicain Emiliano Rocha Minter. Dans ce huis clos post-apocalyptique, un frère et une sœur trouvent refuge dans un immeuble habité par un personnage mystérieux qui va révéler leurs instincts les plus sombres.
Le Festival clôturera les hostilités avec The Mermaid de Steven Chow qui allie savamment la comédie, le cinéma d’action et le fantastique comme seul le cinéma de Hong Kong sait le faire.
Du pain sur la planche donc...
Commentaires
Du pain sur la planche... parce que tu y vas, bien sûr ?
Oui j'y vais :-)
Ohlala quelques vieux films que j'aurais eu grand plaisir à voir ou à revoir ! Intéressant comme festival, tu le connais bien ? Nous avons chez nous le BIFF (Brussels International Fantastic Film Festival), 34e édition en 2016 !
J'y vais pour la deuxième fois. J'avais adoré l'année dernière.
Je vais m'y intéresser, car il y a fantastique et fantastique. A gerardmer, ex avoriaz, c'est plutôt gore.