9ème F.E.F.F.S - THE BOSTON STRANGLER
de Richard Fleischer ***
M. FOR MURDER
Avec : Tony Curtis, Henry Fonda, George Kennedy
• USA • 1968 • 1h56 •
Des femmes plutôt âgées sont retrouvées violées et assassinées chez elles à Boston. L'homme se fait toujours passer pour un employé chargé de réparer la chaudière ou le lavabo. Il semble que le tueur ait un "profil" facilement identifiable.
Mais d'autres femmes, plus jeunes sont également assassinées de la même manière. La psychose enfle dans la ville : toutes les femmes sont en danger. Les suspicions et délations se multiplient.
Encore une histoire inspirée de faits divers authentiques ayant eu lieu à Boston au début des années 60. Si le réalisateur utilise le véritable nom du tueur, Albert de Salvo, il n'évoque à aucun moment les traumatismes de son enfance et de son éducation pour tenter de donner une explication à ses agissements. Seule la schizophrénie de l'individu est mise en évidence le rendant du coup totalement irresponsable de ses actes.
Deux parties très distinctes scindent quasiment le film en deux. D'abord les meurtres et la découverte de la scène de crime par les policiers. A aucun moment on ne voit le meurtrier et l'utilisation du split screen est particulièrement efficace pour décortiquer l'avant, le pendant et l'après forfait. Puis l'on fait la connaissance d'Albert de Salvo (Tony Curtis), bon mari, bon père de famille soudain précipité vers des pulsions meurtrières incontrôlables. Il commet une erreur et est arrêté.
Un juriste malin (Henry Fonda) est chargé de l'interroger. Et la confrontation des deux personnages/acteurs en huis clos est absolument remarquable. Henry Fonda en humaniste bienveillant et compatissant, Tony Curtis en malade, bourreau et victime.
Commentaires
Bonsoir Pascale, j'ai vu ce film qu'une fois. C'était la première fois que j'étais autant effrayée par un film. Il y a plus de 30 ans. Le procédé du split screen y est pour beaucoup. Tony Curtis fait très très peur. Bonne soirée.
Bonjour DaSola, oui ce procédé que je n'apprécie pas toujours, est parfaitement utilisé ici. J'avais l'impression que le réalisateur avait tourné des milliers de kms de pellicules et qu'il n'était pas arrivé à trier.