Aaaaaah Christophe !

C'est difficile (enfin, c'est relatif... y'a plus hard dans la vie, on est d'accord) d'enchaîner les concerts. Alors que ma tête, mon cœur et mes yeux étaient encore emplis de la "rencontre" avec le Divin. Je ne peux, c'est impossible depuis 2007, rater un concert de Christophe. Comme je ne peux être plus lyrique et enthousiaste qu'ici ou là, je serai brève.

Comme chaque fois, c'était sublime, génial, envoûtant ! Même si ces Vestiges du Chaos sont plus que jamais empreints d'une mélancolie existentielle qui évoquent le temps qui passe, les amours qui s'achèvent : "Le courant t'emporte, j'ai beau te serrer fort, la vie s'acharne encore..."

La voix claire souvent, brisée parfois emporte toujours dans un tourbillon de spleen et les sons synthétiques associés à un violoncelle, à un piano... démontre à quel point cet extra-terrestre nocturne, ténébreux continue d'explorer et d'expérimenter.

Pour une fois, mes photos sont totalement inexploitables (mais je vous en livre quelques unes quand même vous pensez bien), j'étais un peu loin et Christophe a choisi de nous noyer dans un brouillard permanent qui fait la part belle à une mise en scène et des jeux de lumières de folie ! Il a fallu que je tombe juste à côté de deux mal embouchées qui n'ont rien compris à ce partie pris et n'ont cessé de gueuler "lumièèèèèèèèèèère !!!"

Dans la seconde partie, Christophe n'oublie pas de jouer le jeu et de faire plaisir à ceux qui sont venus pour Aline, les Marionnettes et les Mots Bleus...

Moi je garde une tendresse impérissable pour le dandy un peu maudit...

2 h 30 de bonheur !