ASSASSIN'S CREED
de Justin Kurzel **
Avec Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons
Synopsis : Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.
Je ne sais s'il faut connaître, aimer et maîtriser le jeu vidéo dont le film est tiré pour l'apprécier. En ce qui me concerne même si j'ai eu du mal à admettre que les gentils sont des assassins, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Le fait que Michael Fassbender, cette merveille de la création, soit torse nu la plupart du temps à se débattre dans le vide accroché à une machine diabolique et à combattre virtuellement les ennemis de son ancêtre, n'est pas étranger au fait que je sois si indulgente. Car il faut bien reconnaître que je me demande à quoi sert ce genre de films tellement compliqué à piger que même Callum Lynch dans un beau sourire se demande clairement : "ok, c'est quoi ce binz ?"
Il y a une bien belle poursuite aérienne sur les toits de Séville et une contribution très très réussie d'Ariane Labed qu'on attend pas dans ce genre de production.
Mais surtout, comme dit la Guillemette de Télérama : "il n'y a rien de mieux qu'un acteur cérébral pour rendre passionnante une machine à tuer". Et c'est vrai que son beau regard humide et le poids du traumas de l'enfance lui vont à merveille.