DALIDA
de Liza Azuelos *
Avec : Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve, Alessandro Borghi, Vincent Pérez, Nicolas Duvauchelle, Niels Schneider
Synopsis : De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n°1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de Gigi l’Amoroso en 1974, le film Dalida est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire... Une femme moderne à une époque qui l’était moins ... Malgré son suicide en 1987, Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle.
Et bien voilà un Biopic dans toute sa splendeur, fidèlement reconstitué suivant les données de l'époque, n'oubliant aucun élément même s'ils ne sont pas évoqués chronologiquement sans doute pour donner une amorce de construction cinématographique.
Il est à noter que la réalisatrice insiste lourdement sur les épisodes tragiques de la vie de la chanteuse, Dalida ayant eu régulièrement le cœur malheureux dans le choix de ses amants dont plusieurs se sont suicidés. Elle n'aspirait pourtant qu'à une vie "normale" : faire à manger pour son homme et avoir des enfants ! Alors que les femmes normales de l'époque rêvaient de la vie de Dalida... Ah bon !
Bien sûr le casting est luxueux et un soin évident a été apporté quant aux ressemblances physiques des différents protagonistes qui ont parcouru la vie de l'artiste. Bien sûr l'interprétation sensible et larmoyante (mais à juste titre, puisque l'insistance est vraiment portée sur les événements tristes) de Sveva Alviti ex-mannequin sublime, dont c'est le premier film est impressionnante, au-delà du mimétisme (malgré des play-backs approximatifs parfois gênants). Bien sûr la concordance entre les différentes époques, les différents drames et le texte de certaines chansons est bluffante...
Mais la mise en miroir de la vie de la star adulée et de sa vie privée catastrophique, ses tentatives de suicide, celles de ces hommes... est complètement ratée. On ne voit jamais Dalida que magnifique et parée de mille paillettes. Strictement jamais dans son quotidien. Je sais que les princesses ne font pas caca mais même lorsqu'elle se retire dans un ashram en Inde, elle est pomponnée comme si elle allait entrer en scène !
Et surtout, et le pire est que tout cela est d'un ennui... mortel et atteint le degré zéro du cinéma !
Je n'ai d'ailleurs strictement rien appris ici, peut-être parce que j'ai vu à la télé il y a quelque temps un autre biopic téléfilmé : Dalida, le film de sa vie de Joyce Bunuel, (décidément la vie de cette femme intéresse les réalisatrices) et je ne me souviens pas m'être autant ennuyée, sans doute parce que chez soi, on a la possibilité de zapper ce que je n'avais pourtant pas fait. C'est aussi grâce à ce téléfilm que j'avais fait la connaissance de Luigi Tenco et de cette chanson de ouf ! Il était interprété par cette splendeur de la nature. Et ici encore grâce à Luigi Tenco, j'ai pu faire connaissance de son jolichou interprète que j'ai très hâte de retrouver.
P.S. : évidemment il est trop tard pour revoir la moumoute que porte Nicolas Duvauchelle (ici et là)... mais je pense qu'il n'y avait que des myopes sur ce tournage. Des perruquiers ont fini au goulag pour moins que ça !
Commentaires
Malgré toutes les mauvaises critiques lues et entendues, et bien je vais aller le voir quand même. Parce que je l'ai promis à ma tantine. Puis euh j'aime beaucoup Dalida aussi. Alors...
J'ai lu de nombreuses bonnes critiques et les gens sont bouleversés...
Moi ça ne m'a pas émue du tout. C'est un catalogue People, rien de plus.
Mais je suis sûre que tu seras plus indulgente que moi :-)
On s'aperçoit qu'on les connaît toutes les chansons. Il y a des gens comme ça qu'on connaît par cœur.
Ah oui, la moumoute de Nicolas Duvauchelle, quand même !!! Je suis sûre que ce n'est pas un film pour moi, je vais avoir envie de rigoler, alors que la vie de Dalida ne prête pas franchement à rire.
Franchement, ça n'a pas grand intérêt.
Au moins dans le précédent biopic y avait Alessandro Gassman dans le rôle de Luigi Tenco!
OMG ! tu lis mon blog ? Champagne !!
Ah ben non, je déteste le champagne.
Luigi ou Aless' j'aurais eu du mal à choisir mais bon la question ne se pose pas.
Sinon, tu l'as vu ce film ? Il est pas bon hein ?
nan je l'ai pas vu, t'sais bien que je vais pas au cinoche !
Ah j'ai eu peur... j'ai cru que tu avais posé ta chevelure desséchée là où d'autres posent leurs pieds qui desquament.