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LE BAC 68 de, par et avec Philippe Caubère *****

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Ma désertion provisoire des salles (une semaine sans cinéma !!!) ne m'empêche pas d'avoir le cœur battant.

Je vous ai déjà dit à plusieurs reprises que j'étais tombée définitivement amoureuse de Philippe Caubère en voyant cette merveille indépassable en... 1978. On aurait pu croire qu'avec son physique difficile

le bac 68 philippe caubère

il choisirait la voix facile.

Qu'il deviendrait acteur. Et pas du tout, il a bizarrement décidé de passer sa vie à la raconter... Et c'est fascinant. J'imagine qu'il a ses détracteurs. Je ne veux pas les entendre. Ses spectacles m'accompagnent depuis presque trois décennies. Je le suis, je l'attends, je le piste. J'en ai parcouru des kilomètres pour le voir car ses tournées sont souvent limitées : Lille, Paris, Avignon et hier Esch sur Alzette !!!

Sur ce blog, je n'ai parlé que de Jules et Marcel, vu deux fois parce qu'avec Caubère, on en a jamais assez !

Mais le Roman d'un acteur, je l'ai vu, revu, écouté, réécouté. Je ne m'en lasse pas. Sa vie, ses amours, ses emmerdes, Molière, la Cartoucherie, sa mère, Ariane et ici le Bac 68, particulier entre tous...

Il est là, seul en scène et 10 personnages prennent vie. Il est fascinant, je ne trouve pas d'autres mots.

Ce n'est sans doute pas le but de sa démarche, et pourtant depuis, pour moi le théâtre c'est lui... Excepté Cyrano de Bergerac dont je ne me lasse pas non plus... j'ai beaucoup de mal à voir des comédiens s'agiter sur une scène, parler fort, surjouer...

Certains connaissent déjà ce moment inoubliable (uniquement pour moi) vécu vendredi soir, où cet homme que j'admire depuis... oups... j'arrête les dates... s'avance vers moi, me tend la main, saisit les miennes, me dit merci et les embrasse. Moi j'ai bafouillé : "génial... merci... continue"... La vie parfois, putain d'Adèle...
 LE BAC 68 Philippe CaubèreLE BAC 68 Philippe CaubèreLE BAC 68 Philippe Caubère

Quant à la ville, Esch Sur Alzette (Luxembourg), j'ai hâte d'y retourner de jour car elle m'a paru assez surprenante...

LE BAC 68 Philippe CaubèreLE BAC 68 Philippe CaubèreLE BAC 68 Philippe Caubère

Commentaires

  • Attention, venant de moi, tu vas être surprise de mon message :
    Tout pareil ! J'ai fait péter un dîner à Paris en octobre pour le voir à l'Athénée Louis-Jouvet !
    Je suis sortie subjuguée, avec des étoiles dans les yeux (et en plein milieu d'un salon à Villepinte, il en faut, pour te mettre des étoiles dans les yeux) - et j'ai découvert un truc absolument hallucinant, mais que tu sais peut-être déjà.
    J'ai acheté le texte, et, crois-le si tu veux, mais TOUT est écrit, même les "euh", même les "Ferdinand hésite", ou "le professeur s'assoit".
    Incroyable ! Rien, à la virgule près, n'est improvisé : je n'en reviens toujours pas.
    J'en suis à la 2ème lecture.
    C'est grave, docteur ?

  • Ah que je suis ravie de ce que tu me dis. J'ai tellement de mal à en parler à ceux qui ne le connaissent pas. C'est tellement UNIQUE !
    Oui évidemment j'ai lu les textes (Mouche en connaissait des pages par cœur) et effectivement je suis tombée sur le uc qu'il n'y ait pas d'impro alors que ça y ressemble tant.
    Cela dit vendredi il a digressé... en parlant du Luxembourg et de l'affaire fion...

    Mais tu y es allée par hasard, ou quelqu'un t'a donné envie d'avoir envie.

    Non, ce n'est pas grave, au contraire et c'est à consommer SANS MODERATION. Encore et encore !

  • Ben en fait c'est comme toi : ça fait 30 ans que je le suis - c'est une copine qui me l'a fait découvrir au début du Roman d'un acteur, et je m'achetais mes places de théâtre quand il passait à la porte St Martin (j'habitais tout à côté), tout en haut, au poulailler, en me disant que c'était plus important d'entendre que de voir.
    Je n'ai pas trop envie de me prendre les dvd, parce que le théâtre en dvd... et je ne sais pas trop s'il le rejouera en entier (c'était quand même une performance : à Paris, il jouait le 1 et le 2 en même temps, il alternait, pareil pour les suivants - 4 h de textes, quelle performance) - mais si un jour il repasse tout, je crois que je ferai le déplacement rien que pour ça
    Je sais qu'il habite à côté de la Fare, je regarde régulièrement son actualité, mais je n'ai pas l'impression qu'il joue trop dans nos petites salles de la région (sinon, je serais abonnée...)
    Maybe Avignon un de ces 4 ? Que Saint Philippe Caubère nous entende

  • Mais qu'avais-tu fait pour te faire remarquer de lui ??? Je ne l'ai jamais vu sur scène, je sens que je rate quelque chose.

  • J'étais au premier rang. J'applaudissais, j'étais béate. Il me regardait, mais je pensais qu'avec les projos dans les yeux il ne voyait qu'un trou noir ! Mais non, il me souriait à MOI... Et il s'est approché, s'est baissé mais hésitant... Imagine qu'il fasse ça régulièrement et que la personne ne lui tende pas la main !!! Moi, faut pas me pousser ni me tenter... J'ai donné ma main, il l'a prise dans les deux siennes et l'a embrassée. Moi je ne le lâchais plus. ça a duré 200 ans. Et c'était bon.

    Ah la la, oui tu aimerais ! Mais ses tournées sont souvent réduites à un périmètre autour de sa maison à la Fare les Olivers... Je n'ai toujours pas compris ce qu'il était venu fiche au Luxembourg ! M'embrasser la main j'imagine. J'ai hésité à l'attendre... Et je n'ai pas attendu. je le regrette.

  • Suggestion : t'sais koi ? tu devrais faire une rubrique Philippe C.

  • OUI UNE RUBRIQUE A LUI TOUT SEUL.

  • C'est beau ton histoire !! Tu aurais dû l'attendre oui, mais j'aurais sûrement fait comme toi, sur le coup on ne sait plus très bien comment réagir devant ce genre de grâce ... la réflexion prend le pas sur l'intuition.

  • JE REGRETTE. Mais en même temps : lui dire quoi ? Je t'aiaiaiaime Philiiiiiipe. Tu as changé ma vie !

  • OMG dans mes bras ! Malgré les salles pleines (sauf vendredi :-((( ) j'ai l'impression de m'adresser à des murs quand j'en parle. Et je le "vends" mal. Sauf Mouche qui avait adhéré illico.
    Moi j'étais Lilloise à l'époque. C'était dingue. Je roulais pas sur l'or (divorce, intérim, enfant...). Je me saignais aux quatre veines pour aller le voir. Un petit théâtre magnifique. J'ai oublié le nom. Ces enfoirés vendaient même les places assis par terre sur les marches... Comme toi au poulailler... m'en foutais, du moment que je le voyais... que je respirais le même air !
    Franchement, les DVD, c'est pas pareil forcément... Mais c'est mieux que rien. Et on se dit : j'y étais ! Putain, j'y étais.

  • Et oui, parfois ça durait 4 heures... Et tu flottais pendant des jours et des jours !

  • T'as vu la belle rubrique, tout en haut à droite ?
    Bon elle est maigrelette, mais pleine d'amour non ?

  • Fabuleuxxxxxxxxxxxxx ! Tu devrais le contacter pour l'informer qu'il a SA rubrique chez toi !
    Merciiiii en tout cas

  • Juste pour le fun : tu te rappelles quand il parlait des représentations à la Cartoucherie, et qu'il mimait Louis XIV sous la pluie avé le pommeau de la canne, le costume en soiries, la perruque et tout le maquillage qui dégoulinait - il était juste en pantalon et en chemise, mais tu avais devant toi le pauvre type sous la flotte qui dégouline de tous les côtés... Un grand moment, et un immense acteur

  • Elle est un peu maigrelette la rubrique pour que je me vante...

    Ah oui "tout ce couscous" qui dégoulinait alors... qu'il n'y en avait pas :-)
    Géant, grandiose, trop fort... ET quand on a vu et revu le film, c'était TOUT A FAIT çA.

    Et ça, purée... tu te souviens : https://youtu.be/-TdG1dDFXgQ

  • Et c'était d'une scène du film... Celle où Louis XIV vient visiter les grandes eaux et qu'il pleuvait des verses pendant le tournage.

  • :-)

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