LES AUTRES FILMS D'AVRIL
que j'y ai rien compris mais qui sont bien quand même.
L'HOMME AUX MILLE VISAGES
d'Alberto Rodriguez **
Avec Eduard Fernandez
Synopsis : Francisco Paesa, ex agent secret espagnol, est engagé pour résoudre une affaire de détournement d’argent risquant d’entrainer un scandale d’Etat. L’homme y voit l’opportunité de s’enrichir tout en se vengeant du gouvernement qui l'a trahi par le passé. Débute alors l’une des plus incroyables intrigues politiques et financières de ces dernières années : l’histoire vraie d’un homme qui a trompé tout un pays et fait tomber un gouvernement.
J'ai rapidement été totalement larguée par les intrigues qui s'enchevêtrent, les multiples personnages et moyennement intéressée par cette histoire scandaleuse dans les milieux politico-financiers.
Mais le personnage de Paesa et l'interprétation énigmatiques d'Eduard Fernandez ainsi que la réalisation virtuose et sans temps mort ont réussi à me maintenir en éveil.
La solitude de cet escroc ne touche absolument pas mais sa façon imperturbable de vouloir, coûte que coûte, arriver à ses fins forcerait presque le respect.
C'est quand même hyper compliqué quand on ne connaît pas l'histoire, la période et le pays où elle se déroule.
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GOLD de Stephen Gaghan *
Avec Matthew McConaughey, Bryce Dallas Howard, Edgar Ramirez
Synopsis : Kenny Wells a grandi dans le milieu des chercheurs d’or. Tout comme son père, il n’a pas peur de gravir des montagnes et de creuser le sol pour faire fortune. Mais dans un monde où le simple jeu du hasard peut faire la différence entre un milliardaire et un loser absolu, on ne peut pas dire que la chance ait souri à Kenny. Pourtant, l’homme incarne l’esprit d’entrepreneur par excellence et la foi inébranlable dans la capacité à surmonter tous les obstacles.
Kenny vend le peu qu’il lui reste et part à l’autre bout de la planète : en Indonésie. Il a la conviction qu’il va trouver de l’or dans l’une des jungles les plus denses et les plus terrifiantes du monde : Bornéo. Après s’être associé avec le légendaire géologue Mike Acosta, ils vont devoir affronter ensemble la nature, les institutions financières de Wall Street et les pires complots…
Ici nous assistons au spectacle de Matthew McConaughey en roue libre totale, adipeux, le bide en avant, alcoolique, vulgaire, le cheveu rare, suant sang et eau pour trouver de l'or et s'enrichir.
Chercher de l'or, c'est simple à comprendre, c'est lorsque Kenny se retrouve aux prises avec Wall Street que j'ai lâché l'affaire. Comme si le réalisateur prenait plaisir à compliquer inutilement le parcours de son héros et des escroqueries à tiroirs jusqu'à une résolution, à tiroirs également mais relativement surprenante.
A côté de Matthew en surchauffe permanente, discrètement, calmement, Edgar Ramirez compose un aventurier qui n'a pas besoin d'effets de stetson pour imposer son personnage avec beaucoup de charisme.