A SERIOUS GAME
de Pernilla August **
Avec Karin Franz Körlof, Sverrir Gudnason
Synopsis : Dans la Suède du début du XXème siècle, Arvid Stjärnblom, un jeune journaliste, et Lydia Stille, fille d’un artiste peintre, tombent éperdument amoureux. Mais leur idéal d’une passion pure et inconditionnelle se heurte à la réalité de l’époque ; désargentés et effrayés par l’avenir, ils épousent finalement, l’un comme l’autre, un parti plus fortuné.
Des années plus tard, alors que chacun a fondé un foyer, ils se retrouvent. Déchirés entre famille et passion, ils devront dès lors assumer leur choix et en payer le prix…
J'aime les films en costumes, j'aime les grandes histoires d'amour. Ici nous avons bien un film en costumes et une grande histoire d'amour. Sauf que... l'électrocardiogramme reste plat. C'est très beau, très bien filmé mais... on ne ressent RIEN.
La très souriante personne qui orne SEULE l'affiche n'a manifestement pas compris qu'elle était censée jouer le rôle de la fille raide dingue amoureuse d'Arvid. Fade, inodore, incolore et sans doute sans saveur, dénuée du moindre charisme, elle est le miscasting absolu du film, comme il arrive parfois. Pourquoi son mari, ses amants deviennent-ils fous à son contact ? Le mystère n'est pas résolu par le film. Elle n'a pas de conversation, aucun talent particulier. Ah si, à un moment elle fait un dessin digne du CP ! Je lui en veux beaucoup et je vais m'empresser de ne pas retenir son nom, de toute façon aussi imprononçable qu'une maladie de gorge.
A côté d'elle, la femme qui a épousé Arvid est vibrante et passionnée. On a envie de dire à Arvid de rester avec cette femme belle et aimante, gentille, tolérante, attentionnée. Il l'aime aussi d'ailleurs, mais le scénario dit que c'est l'autre qui le rend dingue. Du coup, on ne comprend rien. Quand il prend sa femme dans ses bras, on soupire de bonheur, on lui suggère de rester avec sa femme et son enfant adorables, on sent qu'il en a envie. Mais le roman, le scenario disent que non, c'est l'autre qu'il aime. Porte Nawak. On a envie de leur crier, aimez-vous, ne vous ratez pas, la guerre la première, suivie de la seconde ne va pas tarder à arriver ! Mais non... scenario...
C'est donc raté. Mais j'ai pu faire la connaissance de Sverrir Gudnason, qui a un nom également imprononçable mais bizarrement je ne lui en veux pas. Pas plus que je ne lui en veux de ne pas prendre de douche. Le voici donc. A côté c'est la moche avec ses sourcils de huit kilomètres et demi, qui comprend rien à rien et qui joue comme une patate.
Nous le verrons bientôt dans le rôle de Bjorn Borg. On comprend pourquoi non ?