Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NOS ANNÉES FOLLES

d'André Téchiné °

070614_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Avec Pierre Deladonchamps, Céline Sallette, Grégoire Leprince-Ringuet

Synopsis : La véritable histoire de Paul qui, après deux années au front, se mutile et déserte. Pour le cacher, son épouse Louise le travestit en femme. Dans le Paris des Années Folles, il devient Suzanne. En 1925, enfin amnistié, Suzanne tentera de redevenir Paul…

Mais où est passé Téchiné dans ce film froid, inutile et sans intérêt, long et ennuyeux ? Ce n'est pas l'histoire qui est sans intérêt, au contraire, mais bien la façon dont elle est racontée. Et le manque total d'entrain et d'ardeur des acteurs ajoute encore à cette impression d'indifférence qu'on ressent à voir leur histoire pourtant singulière se dérouler sous nos yeux.

Le couple Grappe est censé s'aimer de passion ? Leurs nombreuses étreintes sont d'une tiédeur qui finit par mettre mal à l'aise tant l'absence d'amour est criant. On a le sentiment que Louise cache son mari qui risque le peloton d'exécution par devoir. Et lorsqu'elle ment aux enquêteurs qui doutent qu'elle le dénoncerait s'il revenait, elle leur dit "être la femme d'un déserteur, c'est la honte !", curieusement là, on la croit. Cette femme ne cesse de dire qu'elle aime cet homme, on ne demande qu'à la croire, mais on aimerait surtout le voir. Quant à lui, il ne dit jamais qu'il l'aime, il doit sans doute lui être reconnaissant de le sauver, mais à aucun moment on ne sent la fougue d'un homme et d'un couple amoureux.

Que Paul devenu Suzanne aille tester sa féminité au Bois de Boulogne, soit. Qu'il y traîne sa femme prête à tout pour lui ok. Que cela soit traité hypocritement par le biais d'un spectacle dans lequel des années plus tard Paul se produit dans son propre rôle tel une bête de foire, d'accord. Mais qu'on s'en contrefiche à ce point, c'est intolérable. Cette histoire devrait nous faire voir les tourments de la passion. Il n'en est rien. Au contraire, elle agace et déplaît.

Le sujet sur le vertige que doit représenter la perte d'identité n'est pas traité non plus. Le personnage de Paul Grappe est antipathique au possible, celui de Louise banal et froid.

Ce film ? Une perte de temps !

Commentaires

  • Peut-être. Le truc, c'est que j'en ai quelques-uns à rattraper et d'autres sympa dans le viseur. Ce n'est même plus un plan B, à ce stade...

  • Si mon avis a de la valeur, franchement, ce film est froid et les personnages fort antipathiques. Il y a d'autres films à voir effectivement en ce moment.

  • Bonjour Pascale, moi qui voulait aller le voir, tu me refroidis. Bon il y a d'autres que je n'ai pas encore vu. Bonne journée.

  • Bonjour Dasola. Oui je dois être aussi réfrigérante que les acteurs. Mais j'aimerais quand même l'avis d'amis blogueurs ! Courage !

  • L'histoire a été racontée dans une bande-dessinée primée à Angoulême, "Mauvais genre" de Chloé Cruchaudet. Peut-être que tu l'apprécieraa plus sous ce format ;-)

Écrire un commentaire

Optionnel