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LE GRAND JEU

de Aaron Sorkin **(*)

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Avec Jessica Chastain, Idris Elba, Kevin Costner, Michael Cera

Synopsis : La prodigieuse histoire vraie d’une jeune femme surdouée devenue la reine d’un gigantesque empire du jeu clandestin à Hollywood ! En 2004, la jeune Molly Bloom débarque à Los Angeles.

Simple assistante, elle épaule son patron qui réunit toutes les semaines des joueurs de poker autour de parties clandestines. Virée sans ménagement, elle décide de monter son propre cercle : la mise d’entrée sera de 250 000 $ ! Très vite, les stars hollywoodiennes, les millionnaires et les grands sportifs accourent. Le succès est immédiat et vertigineux. Acculée par les agents du FBI décidés à la faire tomber, menacée par la mafia russe décidée à faire main basse sur son activité, et harcelée par des célébrités inquiètes qu’elle ne les trahisse, Molly Bloom se retrouve prise entre tous les feux…

Disons que l'année commence en douceur... Ce film m'a fatiguée et le milieu qu'il évoque énormément déplu. Cela doit jouer en sa défaveur. C'est bien dommage car la performance de Jessica Chastain est au-delà des mots. Et ce film est un hymne à sa féminité et à son féminisme.

Peut-être qu'un autre jour, toute cette énergie, cette frénésie, cet enchaînement hystérique de scènes, cette cascade de tirades brillantes m'aurait enthousiasmée. Pas là. A cela s'ajoute la voix off qui doit occuper 90 % du film. Etant donné que la VRAIE Molly en question a écrit un VRAI livre, j'ai eu l'impression que Jessica Chastain (merveilleuse) le lisait intégralement derrière l'écran. J'ai trouvé ce procédé à la mode Scorsese vraiment USANT.

Fasciné par son personnage, le réalisateur en fait une madone innocente. Il est vrai que la justice a tranché et qu'elle semble s'être particulièrement bien comportée avec le milieu people qu'elle fréquentait ne dénonçant strictement personne quand les ennuis ont commencé alors que tout le monde l'a laissé tomber. Dans le film, tous les noms ont été changés pour qu'on ne reconnaisse personne, même si la ressemblance de Michael Cera avec un certain ... ne laisse aucun doute.  Dès le premier article que j'ai cherché sur Molly Bloom est apparue la liste des "coupables" ; ça ne m'a fait ni chaud ni froid, je ne les trouve pas criminels d'avoir joué aux cartes... Je dis coupables avec de gros guillemets car l'autre handicap qui m'a sans doute gênée est de ne strictement pas comprendre pourquoi des parties de poker (un jeu de cartes quoi !) peuvent être clandestines au point de faire risquer la prison aux participants. Je sais que les tournois de poker et les jeux d'argent sont encadrés par la loi mais si des milliardaires veulent claquer entre eux des millions de dollars en quelques cartées, je ne vois pas le problème. Passons, je suis sans doute idiote ou naïve voire les deux.

Molly est une personne ambitieuse et cupide qui ne peut qu'être la première dans ce qu'elle entreprend. Ce fut le cas. Cette rage de vaincre lui vient de son père qui l'a entraînée comme un furieux pour devenir championne de ski, ce qu'elle fut avant d'être terrassée par une scoliose foudroyante, de reprendre les bâtons contre l'avis médical et de faire une chute fatale cette fois à la pratique à cause d'une brindille sur la piste... Tout cela nous est narré dans le désordre avec commentaires en voix off dans un flot ininterrompu d'explications. Bravo à Jessica pour le flow.

Sa rencontre avec le milieu des cartes se fait tout à fait par hasard au cours d'un job alimentaire pour payer ses études qu'elle n'entreprendra finalement jamais malgré un QI au-delà de la norme... Je vous laisse découvrir tout ça. Et vous avertis quand même qu'il n'est pas besoin d'y connaître quoi que ce soit en poker pour apprécier le film. Je me demande même si Miss Molly y a jamais joué.

Au chapitre des bonnes choses il y a l'interprétation. La beauté, le charme, la présence, la prestance d'Idris Elba m'ont mise KO (si ce n'est une incompréhensible scène où il change 4 fois de chaise...). C'est vraiment une chance qu'il se sorte enfin des rôles de gardien des clés des films de super héros. Il est de la trempe des plus grands.

Mais évidemment ce qui vaut absolument le détour sont l'interprétation et la présence exceptionnelles de Jessica Chastain. En plus du plaisir de la regarder, elle est fascinante de beauté, change de toilette à chaque plan et porte des robes aux décolletés de plus en plus vertigineux, elle ne se contente pas d'être belle et décorative. Elle empoigne ce rôle à Oscar avec audace et caractère et ensorcelle le film.

P.S. : Kevin, je t'aime toujours d'amour.

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Commentaires

  • Comment ne pas aimer Kevin ? Cette question n'appelle pas de réponse.
    We don't need to talk about Kevin. Enfin, si, mais pour dire ce que tu as dit.

    Le film m'a attiré et je le verrai... peut-être.
    Jessica / Idris, c'est du lourd, niveau glam. Mais trop de frénésie m'inquiète.

    Je me sens un peu hésitant sur mon programme, en ce premier week-end de l'année.

  • We can talk about Kevin when you want !
    Jessica-Idris sont RENVERSANTS.

  • Bonjour Pascale, Jessica est absolument sensationnelle dans ce film. Et malgré des tenues hyper-sexy, elle n'est jamais vulgaire, la classe quoi! Et contrairement à toi, la voix "off" ne m'a pas gênée du tout, bien au contraire. Ca donne un vrai rythme au film dont l'action est répétitive. Comme quoi! Bon dimanche à toi.

  • Bonsoir Dasola,
    Tu as tout à fait raison, malgré ses robes cousues sur elle, jamais elle n'est vulgaire. C'est une splendeur cette fille et une immense actrice.

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