Aujourd'hui j'ai décidé de vous aider, voire vous inviter, à faire de la soupe des économies.

Vous vous disiez sans doute que depuis le début de l'année je ne voyais que des merveilles !!! Hélas non, mais j'ai décidé depuis quelque temps de ne plus perdre trop de temps avec les films ratés ou qui ne m'ont pas plu. Voici un bref aperçu des gros ratages de ce premier trimestre. Je pars du plus fréquentable au-pire-non-mais-c'est-pas-possible ! 

JESUS L'ENQUÊTE  de Jon Gunn *(*)

Synopsis : Lee Strobel, journaliste d’investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l'ambition de prouver que celui-ci n'est jamais ressuscité…

Mon avis : ça commençait plutôt bien. Enfin un athée, journaliste qui plus est (l'histoire est réelle) qui se chargeait d'enquêter sérieusement sur la non existence de Dieu. La seule façon de le faire est de prouver que Jésus est mort une bonne fois pour toutes. Et dans ce cas, il semblerait que même le plus fervent des croyants serait convaincu. L'enquête est la plupart du temps intéressante. Et les croyants sont des personnes d'une tolérance et d'une générosité sans fin. Hélas, le film et l'histoire se terminent abruptement par Lee Strobel s'effondrant à genoux terrassé par la foi. Il est aujourd'hui un pasteur et conférencier auteurs de livres chrétiens à succès.

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BELLE ET SEBASTIEN de Clovic Cornillac *

Synopsis : Deux ans ont passé. Sébastien est à l'aube de l'adolescence et Belle est devenue maman de trois adorables chiots. Pierre et Angelina sont sur le point de se marier et rêvent d'une nouvelle vie, ailleurs... Au grand dam de Sébastien qui refuse de quitter sa montagne. Lorsque Joseph, l'ancien maître de Belle, ressurgit bien décidé à récupérer sa chienne, Sébastien se retrouve face à une terrible menace. Plus que jamais, il va devoir tout mettre en œuvre pour protéger son amie et ses petits...

Mon avis : Rien d'honteux pour ce dernier épisode. Pas de quoi sauter au plafond non plus et je ne pense pas que ce film puisse trouver un public au-delà de 10 ans. Clovis Cornillac réalisateur et aussi acteur, se donne le rôle du méchant avec un look cow-boy assez ridicule. Mais il y a plein de mignonneries entre Belle et Sébastien, un petit instant de frayeur et aussi, pour ceux qui aiment la montagne, elle est bien belle.

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TOUT LE MONDE DEBOUT de Franck Dubosc *

Synopsis : Jocelyn, homme d'affaire en pleine réussite, est un dragueur et un menteur invétéré. Lassé d'être lui-même, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu'au jour où elle lui présente sa sœur elle-même handicapée...

Mon avis : je pressens une jolie carrière à ce film qui sortira mercredi prochain et que j'ai vu en avant-première en présence de son acteur principal et réalisateur et d'Alexandra Lamy, absolument charmants tous les deux. Le film est loin d'être honteux mais il m'a mise très mal à l'aise d'un bout à l'autre. Je ne sais si on a "le droit" de faire ça et j'aimerais l'avis de véritables handicapés car ni Franck ni Alexandra ne le sont. Ils ne se moquent strictement jamais c'est évident mais j'ai trouvé le principe très dérangeant. Devant le concert de louanges unanimes lors de l'échange avec le public, je me suis bien gardée de dire quoi que ce soit
Quelques scènes sont assez consternantes et très lourdingues. Je n'ai jamais ri.
Au crédit de Franck Dubosc, c'est très joliment filmé, il y a même une très belle scène de "piscine".

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LES AVENTURES DE SPIROU ET FANTASIO d'Alexandre Coffe *

Synopsis : Lorsque Spirou, prétendu groom dans un Palace, rencontre Fantasio, reporter en mal de scoop, tout commence très fort… et plutôt mal ! Ces deux-là n’ont aucune chance de devenir amis. Pourtant, quand le Comte de Champignac, inventeur aussi génial qu’excentrique, est enlevé par les sbires de l’infâme Zorglub, nos deux héros se lancent aussitôt à sa recherche. En compagnie de Seccotine, journaliste rivale de Fantasio, et de SPIP, petit écureuil espiègle, ils sont entrainés dans une poursuite effrénée entre l’Europe et l’Afrique. Spirou et Fantasio vont devoir faire équipe pour sauver Champignac… et accessoirement le reste du monde !

Mon avis : je n'ai jamais lu la BD, je ne crierai donc ni au scandale ni à la trahison mais ce n'est quand même ni très intéressant ni très original.

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Mme MILLS UNE VOISINE SI PARFAITE de Sophie Marceau °

Synopsis : Hélène est éditrice de romans à l’eau de rose et mène une vie rythmée par le travail. Elle se réfugie dans les livres, persuadée que la vie y est plus belle que dans la réalité. Se complaisant dans une certaine routine, son quotidien va être bouleversé par l’installation d’une nouvelle voisine, Madame Mills. Cette vieille américaine excentrique va prendre rapidement une importance insoupçonnée dans la vie d’Hélène. Mais les apparences sont parfois trompeuses….

Mon avis : on pardonne tout à Sophie Marceau et cette fois encore il devra lui être beaucoup pardonné car ce film mal écrit, mal filmé, mal dialogué met vraiment très mal à l'aise. Le postulat de départ ne tient absolument pas. Comment une fille intelligente ne voit pas derrière les tenues, la voix et le maquillage épais de Mme Mills qu'elle est un homme. Les portes claquent, les quiproquos s'enchaînent et tout reste sans saveur et surtout jamais drôle. Le seul intérêt qui aurait pu sauver un minimum le film aurait été de nous laisser l'ombre d'un doute quant aux raisons qui font que cet homme se travestit en femme. Mais dès la scène d'ouverture, elle torpille l'idée en nous le présentant comme un escroc qui se déguise pour tenter de s'approprier une œuvre d'art.
La façon très complaisante dont Sophie (certes toujours, voire de plus en sublime) se filme sous tous les angles est assez agaçante.
Je connais un technicien de cinéma qui a travaillé sur ce film. Sophie Marceau est une personne absolument adorable sur le tournage qui s'est inquiétée de son confort et de savoir s'il avait passé une bonne journée, ce qui ne m'étonne pas . Mais n'a-t-elle pas d'ami suffisamment sincère pour lui dire que son film est raté et à Pierre Richard qu'il ne suffit pas de se replacer les couilles pour être drôle ?

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HURRICANE de Rob Cohen °

Synopsis : Profitant du plus gros ouragan ayant jamais touché les Etats-Unis, une équipe de braqueurs d’élite infiltre la plus grande réserve de billets des États-Unis. Leur objectif : un braquage exceptionnel de 600 millions de dollars. Dans la ville désertée, Casey, une des convoyeuses de fond, et Will, un météorologiste de génie, vont devoir unir leurs forces en utilisant les connaissances de Will pour survivre au milieu de cette « tempête du siècle » et empêcher ces voleurs impitoyables de parvenir à leurs fins.

Mon avis : moche et sans intérêt, répétitif et gloire aux effets spéciaux, ce film est un navet pur jus interprété par des acteurs de seconde voire troisième zones. J'ai eu de la peine pour Ben Cross.

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 CRIMINAL SQUAD de Christian Gudegast °°

Synopsis : Chaque jour, 120 millions de dollars en liquide sont retirés de la circulation et détruits par la Réserve fédérale de Los Angeles. Un gang de braqueurs multirécidivistes va tenter l’audacieux tout de force de mettre la main dessus. Mais, ils vont se heurter à une unité d'élite de la police qui n’a pas l'intention de jouer dans les règles de l'art. Tous les coups sont permis pour coincer ces gangsters prêts à tout.

Mon avis : Cette fois, pas d'ouragan pour perturber la progression des malfrats qui ont à leurs basques un Gérard Butler dans son énième film de bourrin. De plus en plus moche et mauvais, il concourt au titre d'acteur le plus nul de tous les temps (la concurrence est rude avec Jason Statham néanmoins). Prions le seigneur de n'avoir jamais affaire à ce genre de flic ! Le summum du ridicule pas drôle revient à une scène où Gerard Butler vient terroriser la femme dont il est en train de divorcer.

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LE JOUR DE MON RETOUR de James Marsh °°

Synopsis : 1968. Donald Crowhurst, un homme d’affaires anglais, passionné par la voile, est au bord de la faillite. Pour sauver son entreprise et vivre l’aventure dont il rêve depuis toujours, il décide de participer à la première course à la voile en solitaire pour remporter le grand prix. Soutenu par sa femme et ses enfants, il se lance alors dans cette incroyable odyssée à travers les mers du monde. Mais mal préparé et face à lui-même, Crowhurst rencontre très vite de graves difficultés…

Mon avis : histoire vraie racontée de façon tellement plate que le film en devient gênant et consternant. A terre les relations entre Crowhurst et sa femme et ses enfants relèvent de la gnangnanterie la plus irritante. Je ne pense pas que quiconque à travers le monde se parle et se comporte de cette façon cucul la praline. Lorsqu'il est à bord, le navigateur du dimanche est pratiquement immédiatement confronté à des problèmes qui réduisent considérablement toute chance de gagner, voire de continuer. Il décide néanmoins de prétendre poursuivre la course mais se laisse divaguer au large de l'Atlantique. Les mois passent, la supercherie risque d'être révélée et sans doute sombre-t-il dans la folie. On ne voit rien de tout ça, même si Colin Firth maigrit à vue d'œil, se coupe les cheveux et la barbe au couteau et erre sur son bateau avec une chemise et un short déchirés. D'une bêtise !!!