ISADORA (DVD)
de Karel Reisz
Les opérations Cinétrafic Un DVD contre une critique me permettent de revoir des films anciens que j'avais particulièrement appréciés ou d'en découvrir d'autres que j'avais manqués en salle.
C'est donc moi qui ai choisi Isadora lors de la dernière opération. Ce film est sorti en DVD le 17 janvier dernier grâce aux Editions Elephant et il figure parmi les meilleurs films qui traitent de la danse.
Sur le site de Cinétrafic, vous pouvez également trouver les plus beaux films sortis en 2018.
Synopsis : Un portrait poignant et haut en couleur de la célèbre danseuse américaine qui bouleversa l'art de la danse au XXe siècle et jeta les bases de la danse moderne contemporaine.
C'est avec maestria que Vanessa Redgrave incarne cette artiste extravagante, rebelle et avant-gardiste, en traversant avec la grâce de son corps et de son jeu la vie tumultueuse de la danseuse révolutionnaire, de la mère effondrée et de la danseuse bohème. Isadora, à présent vieillie, nimbée de vapeurs d'alcool et drapée de longues étoffes rouges, se penche sur son passé glorieux, entre la scène, les salons londoniens, la Russie communiste, puis la French Riviera... Avant de partir pour toujours dans un joli coupé Bugatti.
J'ai vu ce film il y a fort longtemps. C'est sans doute ce genre de films qui est à l'origine de mon goût pour les biopics. C'est grâce au cinéma que je découvre l'existence et la vie de personnalités qui ont marqué leur époque et à la sortie de la projection d'un biopic je me documente pour tenter de démêler autant que faire se peut, le vrai du faux.
Isadora (le film) m'avait énormément impressionnée et notamment la fin tragique de la danseuse qui dans mon souvenir était une scène d'une grande force dramatique. Elle m'a semblé complètement bâclée.
Le film déploie dans un long flash-back la vie de celle qui a révolutionné la danse et scandalisa le monde par sa liberté et ses mœurs dissolues pour l'époque au début du XXème siècle. Ruinée et anéantie par les drames successifs qui jalonnèrent sa vie mouvementée, elle dicte son histoire à son secrétaire. Le réalisateur ne fait montre d'aucune originalité. Il pare son héroïne de toutes les qualités humaines possibles, néanmoins le plus souvent abattue par ce qui lui arrive, mais toujours partante pour de nouvelles aventures ou un nouvel amant. Le plus beau possible (ce que les acteurs ne démontrent pas hélas) car elle ne peut faire des enfants qu'avec des hommes beaux... Tout ceci n'a pas grand intérêt et la partie en URSS est encore plus ratée.
La sublime Vanessa Redgrave prête son corps de liane à la danseuse mais elle ne sait manifestement pas danser. Et même si Isadora Duncan se démarquait totalement des danseuses "classiques" et révolutionna la pratique par sa grande liberté d'expression, l'actrice se contente la plupart du temps d'agiter les bras, de se draper de voiles ou de ramper par terre. On est pas loin du ridicule.
Récemment je n'avais pas aimé La danseuse où apparaissait Isadora sous les traits de Lilly-Rose Depp. Le film sur Isadora Duncan reste à faire.
Commentaires
Un jour, je me pencherai sur le fonctionnement de Cinétrafic.
Un jour...
Ah tu devrais te manifester.