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MISSION IMPOSSIBLE FALLOUT de Christopher McQuarrie *

Avec Tom Cruise, Henry Cavill, Rebecca Ferguson, Sean Harris, Simon Pegg, Ving Rhames, Vanessa Khirby

Synopsis : Les meilleures intentions finissent souvent par se retourner contre vous… 
Dans MISSION : IMPOSSIBLE – FALLOUT, Ethan Hunt accompagné de son équipe de l’IMF – Impossible Mission Force et de quelques fidèles alliées sont lancés dans une course contre la montre, suite au terrible échec d’une mission. 

Je me suis précipitée pour voir cette mission impossible en avant première car j'ai lu qu'il s'agissait du meilleur épisode de la série, déjà vieille de 22 ans, et cerise sur la bonne nouvelle, qu'on aurait des révélations sur la vie privée d'Ethan Hunt. Mon côté pipole.

Moins d'une semaine plus tard, il ne me reste pas grand chose en tête de ce film sauf sa longueur, 2 h 28 mn !!! une 3D (que j'évite habituellement mais je n'avais pas le choix pour la séance proposée) absolument inutile et une intrigue abracadabrantesque où il est question de retrouver et déconnecter trois bombes atomiques (pour faire vite) aux mains de vilains et convoitées par d'encore plus vilains (pour faire encore plus vite).

Ethan accepte la mission via un message qui s'autodétruira au bout de 5 secondes et rapidement je lâche en route devant l'abondance de retournements et de traîtrises. Quant aux révélations sur l'intimité d'Ethan et bien nous saurons qu'il a failli se marier, qu'il aime deux femmes mais surtout une... ah et puis non, l'autre ! Pour le reste, le censé très vilain est ceinturé dans une camisole à la Hannibale Lecter et on nous énonce le catalogue des horreurs qu'il a commises. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on a envie de les voir pour être sûr et valider, mais c'est un peu léger pour qu'il soit effrayant. Et au fait, est-il vraiment le méchant de l'affaire ?

Henri Cavill porte une incompréhensible moustache touffue très années 70. Simon Pegg et Ving Rhames font leur job. Et cet épisode assassine un personnage... Quant à Tom Cruise, droit dans ses bottes, il ne se donne même plus la peine de jouer. Il est Tom Cruise, il est Ethan Hunt, plus grand que la Tour Eiffel (si, si il est très grand sur l'affiche très Inception...). Cela dit, comme toujours, il réalise ses cascades et se fait même bobo en sautant d'un toit à l'autre. D'ailleurs ma scène préférée est bien celle où guidé par un GPS par Simon Pegg qui croit qu'il est au sol, il doit se frayer un chemin en hauteur à travers les immeubles puis sur les toits. L'autre morceau de bravoure est celle des hélicoptères, absolument invraisemblable et vertige garanti.

Ok, mais que c'est long !

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ANT-MAN ET LA GUÊPE de Peyton Reed **(*)

Avec Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michaël Douglas, Michel Pfeiffer, Michaël Pena

Synopsis : Après les événements survenus dans Captain America : Civil War, Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date…

De loin le meilleur gros machin de ce mois de juillet caniculaire.

Je n'ai pas vu Avengers : Inifinity Wars (enfin je ne crois pas, je me perds un peu dans tous ces super, ces suites, ces préquels, ces interquels et cie) mais on nous répète (pour nous donner envie de le voir ?) qu'au cours de cet épisode l'araignée et la fourmi auraient commis une grosse bêtise. Franchement, on s'en fiche un peu voire carrément pour ceux qui comme moi ont envie de se distraire, pas de faire une thèse. Si vous souhaitez une analyse scientifico-quantiquo-marvelo plus précise et mieux documentée, je vous invite à vous rendre ici.

Sur cette route, vous saurez juste que ce film est marrant et impressionnant mais que la grosse bêtise a mis le créateur de la fourmi (Hank Pym/Michaël Douglas) sur la paille et assigné la fourmi à résidence avec un bracelet électronique à la cheville. Pour s'occuper, il joue de la batterie, dort 15 heures par jour et joue avec sa fille qui lui rend visite un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.

C'est marrant sans être vulgaire ou limité à des blagues sous la ceinture parce que Ant/Scott éternel adulescent jamais en manque de vannes souvent drôles a aussi des amis qui tentent de réussir dans une affaire de sécurité et peinent à boucler un contrat. Les trois lascars n'ont pas inventé la marche arrière.

C'est aussi impressionnant parce que dès qu'Hank et sa fille Hope remettent la main sur Ant qui doit les aider à retrouver la femme de l'un et la mère de l'autre (Michelle Pfeiffer), perdue depuis 30 ans dans une dimension subquantique, passer constamment du petit au grand et réciproquement donne lieu à une multitude d'effets spéciaux vraiment bluffants dont on ne voit pas les ficelles. Un immeuble se transforme en valise, une voiture en jouet et on y voit que du feu. ça file à toutes berzingues sans oublier d'être drôle et les personnages sont charmants. Même si la fourmi est aussi charismatique que Paul Rudd et la guêpe a le visage (bouche de canard, pommettes au niveau des tempes) d'Evangeline Lilly, ils font du bon boulot de supers aux pouvoirs qui ne sont pas innés mais intégrés dans leurs combinaisons cousues sur les bêtes.

Bizarrement et c'est assez rare pour le signaler, le principal argument du film est lié à la famille et à l'amour. Je ne dirais pas qu'on frôle la comédie romantique mais Love is in the air manifestement. Hope la fille et Hank toujours amoureux de sa femme, veulent retrouver la mère de la Guêpe. Ant s'occupe avec beaucoup de tendresse de sa fille. Quant à la guêpe et la fourmi, elles se découvrent de plus en plus d'accointances. Question intrigue, il n'y a donc pas de quoi se faire des nœuds au cerveau et ça me va malgré les digressions scientifiques d'Hank et sa fille.

Je me souviens d'une réplique d'Infernal Affair (je crois) où l'un des personnages disait : "c'est un truc d'infiltrés de toujours se retrouver sur un toit ?". Ici Ant-Man, qui n'est pas une flèche en techno prononce cette phrase : "c'est un truc de scientifique de prononcer "quantique" à la fin de chaque phrase" ? C'est pas grand chose, mais ça m'amuse beaucoup.

C'est vraiment très divertissant, sans temps mort. Ma scène préférée est celle où la Guêpe Mère entre en phase avec Ant-Man, ce dernier prend alors la main d'Hank et Hope et parle comme s'il était Michelle Pfeiffer... il faut le voir pour comprendre. C'est un moment savoureux, délicieux.

Et comme souvent, il faut rester jusqu'après le générique pour savoir ce que nous réserve la suite. Pas piquée des hannetons, si j'ose dire.

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