Les deux jeunes gens inconséquents se  retrouvent liés à la mafia romaine. Issus d'un milieu très modeste, ils s'imaginent avoir trouvé la voie vers une vie meilleure. Il faut dire que dans ce milieu l'argent est facile.

La plongée dans un monde auquel ils n'étaient pas préparés va rendre Mirko et Manolo complètement cons. Avec une aisance stupéfiante ils vont devenir des tueurs froids, se frotter au monde de la drogue et de la prostitution pratiquement sans émotion. Ils n'obtiendront pourtant aucun respect de leurs aînés qui au contraire les utiliseront sans état d'âme sans qu'ils s'en aperçoivent, persuadés d'être devenus des petits caïds utiles.

On assiste à cette descente aux enfers de deux gamins que rien ne prédestinait à s'enliser dans "le mal". Ils allaient à l'école, avaient un petit boulot pour payer leurs études, l'un d'eux a une petite amie. Les réalisateurs signent un nouveau film de banlieue et abordent sans juger les questions de morale mais aussi la démission des parents. Le père d'un des deux est particulièrement gratiné. Ils observent et constatent.

L'un des aspects les plus choquants étant l'absence totale de ces jeunes à déceler le mal qu'ils font. Seul compte l'argent facile.

De l'autre côté de l'écran on sent la tension monter et le drame qui couve. On ne sait d'où il proviendra et comment. Et forcément il survient...

Les deux jeunes acteurs Andrea Carpenzano (Manolo), Matteo Olivetti (Mirko), sont formidables. Un film choc.