SPIDER MAN : NEW GENERATION (DVD)
de Bob Persichetti, Peter Ramsey
Synopsis : Spider-Man : New Generation suit les aventures de Miles Morales, un adolescent afro-américain et portoricain qui vit à Brooklyn et s’efforce de s’intégrer dans son nouveau collège à Manhattan. Mais la vie de Miles se complique quand il se fait mordre par une araignée radioactive et se découvre des super-pouvoirs : il est désormais capable d’empoisonner ses adversaires, de se camoufler, de coller littéralement aux murs et aux plafonds ; son ouïe est démultipliée... Dans le même temps, le plus redoutable cerveau criminel de la ville, le Caïd, a mis au point un accélérateur de particules nucléaires capable d’ouvrir un portail sur d’autres univers. Son invention va provoquer l’arrivée de plusieurs autres versions de Spider-Man dans le monde de Miles, dont un Peter Parker plus âgé, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker, venue d’un dessin animé japonais.
Reconnu Meilleur Film d'animation aux Golden Globe, Aux Oscar et aux Bafta, nul doute que ce film devrait faire partie des films les plus adorés du public. Mais quel public ! En ce qui me concerne, je suis fan des super-héros et les films d'animation que je choisis me ravissent souvent. Ici, je dois reconnaître qu'à cause de la musique continuelle, tonitruante, assommante et la longueur des scènes d'action qui sont selon moi les moins réussies du film, je suis très mitigée et déçue. Ce film survitaminé est épuisant et il faut être en super forme sans doute pour l'apprécier à sa juste valeur. D'autant que le premier quart d'heure est formidable et que les scènes plus intimistes (relativement) sont réellement emballantes.
En quelques minutes, Peter Parker/Spider Man (le seul qu'on connaissait jusque là) s'adresse aux spectateurs et fait un résumé d'une impressionnante précision sur sa vie, son œuvre et son incroyable pouvoir impliquant de grandes responsabilités. Chaque personnage intervenant plus tard fera un résumé calqué sur le même principe. C'est formidable. Mais Peter/Spider meurt (inconcevable...), assassiné par Caïd, le très vilain chef de la pègre qui chercher à retrouver dans une autre dimension sa femme et son fils morts dans un accident de voiture.
Pendant ce temps Miles Morales (adolescent afro-porto-américain) fils d'un père noir flic et d'une mère portoricaine infirmière tente de s'intégrer dans son nouveau lycée où ses parents l'ont placé pour qu'il réussisse de brillantes études. Ce n'est pas gagné, il est la risée de tout le monde en tant que nouveau et que timide. Il s'échappe parfois de son foyer pour rejoindre son oncle qui lui permet d'exprimer ses talents de grapheur dans les sous-sols du métro. C'est là qu'il se fait mordre par une araignée radio-active et découvre peu à peu ses transformations. Un peu plus tard il découvre qu'il n'est pas le seul s'être fait mordre et que d'autres versions de spider héros existent : LE Spider-man vieilli et bedonnant, une Spider-Gwen, une autre Spider-girl droit sorti d'un manga et un Spider-Cochon issu d'un Looney Tunes. C'est délirant ? Oui. Et trépidant aussi.
La mission (si j'ai bien crompris) de tous ces spiders qui s'unissent sera de venir à bout du méchant (mais ils seront finalement 3) et de faire repartir tous les spiders dans leurs univers parallèles respectifs.
Je trouve que sur le plan graphique c'est une réussite totale et époustouflante lorsqu'il s'agit de montrer les scènes de la vie réelle je dirais. Dès lors qu'il y a des combats, ce ne sont plus qu'explosions de couleurs et agitation frénétique. J'ai de loin préféré les moments où tous les héros se rencontrent, les scènes entre Miles et ses parents et celles avec son oncle.
Par contre, les dialogues sont époustouflants de justesse et de drôlerie. L'humour est plus présent que l'émotion.
A la fin du film, on peut découvrir un court-métrage avec le héros Spider-Cochon, un intéressant reportage sur les voix choisies pour le casting et un hommage à Stan Lee et Steve Ditko, deux des créateurs de l'Univers Marvel disparus respectivement en novembre et juin 2018.