Vous pensiez que j'avais disparu ou vous vous en fichiez totalement ?

Après une Palme renversante, je me suis punie et j'ai fait de bien mauvais choix.

MEN IN BLACK : International de F. Gary Gray *(*)

Avec CHRIS HEMSWORTH et puis c'est tout

Synopsis : Les Men In Black ont toujours protégé la Terre de la vermine de l’univers. Dans cette nouvelle aventure, ils s’attaquent à la menace la plus importante qu’ils aient rencontrée à ce jour : une taupe au sein de l’organisation Men In Black. 

Pour ce film, je n'ai pas fait de choix. Cela s'impose à moi. Contempler Chris Hemsworth est une récompense. Comme je l'ai déjà dit à son sujet, il ne se contente pas d'être un beau gosse (le mot est faible) mais je le trouve aussi excellent acteur même si dans ce film, il est largement question de son physique surnaturel et même brièvement d'un marteau...

Chris Hemsworth (même son nom se gazouille, ah cette allitération en sssss !!!) éclipse tout le reste, un scenario ultra paresseux ainsi que sa Valkyrie de partenaire des Avengers, Liam Neeson ? où ça ? grâce à son humour, son second degré, sa dégaine, sa décontraction.

Tout. Tout de Chris Hemsworth éclipse ce qui se trouve alentour.

Sinon, je peux dire que le film est distrayant mais que cela ne tient pas les promesses du renouveau de la nouvelle équipe. De jolies images à Marrakech et au somment de la Tour Eiffel viennent combler le vide. Ceux qui n'ont pas vu les épisodes précédents ou au moins le premier auront bien du mal à comprendre pourquoi les humains et les aliens se côtoient avec autant d'indifférence !

La phrase féministe, désormais obligatoire dans le cahier des charges j'ai l'impression :

"X-MEN ???" s'étonne la recrue féminine.

Oui, c'est profond.

Big up à Thomas Pesquet.

Et depuis que j'ai vu le film, je suis bloquée en extase devant l'Hamilton Ventura que je n'avais jamais remarquée avant. Je me demande si je ne vais pas ouvrir un crowfunding.

OMG ! Personne ne m'a prévenue !

Il mérite de marcher au ralenti non ?

Bon, je me calme, direction Venise...

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VENISE N'EST PAS EN ITALIE d'Yvan Kalbérac *

Avec Benoît Poelvoorde, Valérie Bonneton

Synopsis : La famille Chamodot est fantasque et inclassable. Bernard, le père, un peu doux-dingue, fait vivre tout le monde dans une caravane, et la mère, Annie teint les cheveux de son fils Émile en blond, parce que, paraît-il, il est plus beau comme ça !!! Quand Pauline, la fille du lycée dont Émile est amoureux, l’invite à Venise pour les vacances, l’adolescent est fou de joie. Seul problème, et de taille, les parents décident de l’accompagner avec leur caravane, pour un voyage aussi rocambolesque qu’initiatique.  

Ce film pourrait entrer dans une nouvelle catégorie sobrement intitulée : comment de tels films peuvent-ils trouver un distributeur ?

Un ado qui vit dans une caravane, qui a honte de ses parents et finira par mollement se rebeller, tombe amoureux d'une bourgeoise qui essaie aussi de s'affranchir des diktats imposés par sa condition et son père, caricature de pauvre type étouffé dans ses préjugés. De toute façon, tout ici n'est que caricature. Les gentils prolos versus les odieux bourgeois.

Rien n'est drôle, rien n'est émouvant. Les parents ne cessent de dire à leur fils qu'il est moche et lui teignent les cheveux en blond. Mais quand à deux reprises il se prend une baffe monumentale dans le visage (voyez, je reste polie malgré mon agacement), là j'ai vraiment trouvé ce film encore plus insupportable qu'il ne l'est.

Pourquoi une étoile ? Pour Venise. Car le titre, sans queue ni tête, n'a aucune signification puisqu'une longue séquence se déroule sur la sérénissime et que tout le monde s'y retrouve. Et là, moi qui n'ai pas pu y mettre les pieds depuis 2012 (alors que j'y… que nous y allions chaque année), j'ai vraiment voyagé. Mais ce film idiot n'y est pour rien. J'ai lâché les personnages idiots en route.

Impossible n'est pas Chamodot mais j'étais très embarrassée pour Benoît Poelvoorde et Valérie Bonneton. Des factures à payer ?

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X-MEN : DARK PHOENIX de Simon Kinberg °

Avec les acteurs qui jouent les X-Men

Synopsis : Dans cet ultime volet, les X-MEN affrontent leur ennemi le plus puissant, Jean Grey, l’une des leurs. Au cours d'une mission de sauvetage dans l'espace, Jean Grey frôle la mort, frappée par une mystérieuse force cosmique. De retour sur Terre, cette force la rend non seulement infiniment plus puissante, mais aussi beaucoup plus instable. En lutte contre elle-même, Jean Grey déchaîne ses pouvoirs, incapable de les comprendre ou de les maîtriser. Devenue incontrôlable et dangereuse pour ses proches, elle défait peu à peu les liens qui unissent les X-Men.

La phrase féministe du Cahier des charges :

"Ce sont toujours les femmes qui sauvent les hommes". Ok.

Sinon, fuyez ce machin. Personnage aussi inintéressant que l'actrice est fade, le film est à leur image. Oui c'est violent  comme sentence, mais franchement ce qui arrive au Phoenix n'a strictement aucun intérêt et ne suscite aucune réaction sauf un ennui profond.

Je ne vais pas spoiler, mais comme dans les Avengers, un personnage crucial disparaît mais contrairement à la mort de Biiiiiiiiiiip qui nous laisse inconsolables, celle de Biiiiiiiip ne fait ni chaud ni froid. J'ai même cru tellement c'est crédible, que le personnage allait se relever. Mais non.

J'ai eu de la peine pour Michael Fassbender. Par contre James McAvoid démontre une nouvelle fois qu'en dehors de ses grimaces (froncement de sourcils, torsions de bouche) il devient vraiment un acteur catastrophique qui se la raconte, mais grave.

Les autres mutants et leurs super pouvoirs tournicotent autour du Phoenix (sans intérêt je me permets de le répéter, et dénué du moindre charisme), de Xavier et d'Erik et on s'en fiche comme de l'an Mille.