FACE À LA NUIT
de Wi Ding Ho ****(*)
Avec Jack Kao, Hong-Chi Lee, Louise Grinberg, Huang Lu, Ning Ding, Shin Yin
Synopsis : Trois nuits de la vie d’un homme. Trois nuits à traverser un monde interlope, qui ont fait basculer son existence ordinaire. Il est sur le point de commettre l’irréparable. Mais son passé va le rattraper…
Personne, à part dasola (merci, ça m'a touchée :-) ) ne s'est inquiété de mon loooong silence de plus d'une semaine et surtout de voir que mon blog avait disparu de l'espace internautique. Moi qui me lasse de plus en plus de ce blog de plus de 13 ans d'âge, je me demande encore plus s'il est utile que je continue.C'était simplement dû au fait que suite à un changement d'adresse mail je n'avais pas reçu la facture d'abonnement et paf le Mahatma m'avait virée. Heureusement, tout semble revenu dans l'ordre.
Je n'ai hélas pas pu revoir ce film qui fut mon grand coup de cœur du dernier Festival de Beaune en avril dernier où il a si justement reçu le Grand Prix.. J'espère qu'il sortira chez moi afin que je puisse vous en reparler plus longuement;
Je suis ravie de ce prix. Ravie aussi de vous annoncer qu'il est sorti en salle le 10 juillet. Il dure 1 h 47 et il est fascinant. Film de science-fiction, d'amour et de vengeance mais bien plus encore. Difficile d'en parler.
Le réalisateur choisit de déconstruire son film et nous raconte les trois nuits de son héros en partant du futur pour aboutir au passé, un peu comme dans l'Irréversible de Gaspard Noé, peut-être pour nous laisser sur une note plus optimiste. Car ce film est éminemment désespéré.
J'ai l'impression d'en avoir déjà trop dit.
Le personnage est flic. On le découvre peu à peu. Il ne pardonne pas à sa femme ce qu'elle lui a fait… Mais je ne peux en dire davantage. Il faut juste que vous me fassiez confiance pour savoir que suivre l'errance de cet homme au bout du rouleau va vous plonger dans des abymes de perplexité, de terreur et d'émotion. En remontant dans le temps, on comprend peu à peu comment il en est arrivé à ce point de désespoir. Le destin d'un être humain s'écrit tôt dans le parcours de son existence.
La nuit est belle et sombre et jamais on ne se perd dans le labyrinthe de cette histoire (contrairement à ce que j'ai lu et entendu).
Le réalisateur était venu défendre son film et il est ravi du beau titre français. J'ajoute que c'est un premier film, franchement un coup de maître, et j'attends les suivants.
Commentaires
Merci de me le rappeler, je vais surement aller le voir demain !
Ah la chance...
Ah et moi aussi j'avais bien vu qu'on accédait plus à ton blog, j'ai essayé tous les jours, mais comme tu es revenue je suis contente !
Merci. J'aime me faire plaindre :-)
Oups désolée de n'avoir pas vu ta disparition blogesque... J'espère que tout est arrangé.
Même si les blogs ne sont plus au devant de la scène, surtout le mien (la fréquence de lecture de celui-ci est effrayante, toutes ses pages dans le vide internétale...) j'aime le tien et j'y trouve toujours plein d'idées de films à voir.
Bisous bel été à toi sur la route du cinéma ♥
Oh mais tu es toute pardonnée.
Mais à un moment je me suis dit : tout le monde s'en fout... et comme ça me pèse parfois je me suis dit que ce serait peut être le moment de mettre la clé sous la porte :-)
Bel été à toi aussi.
J'avais aussi repéré le bug XXL qui a frappé "Sur la route du cinéma" et je me disais bien que tu allais réparer ça rapidement. Le temps de voir et de comprendre ce qui se passait, en fait. Bref... content de te savoir de retour !
Tu donnes très envie de voir le film, mais je ne sais pas si ce sera possible pour moi à court terme. Merci, en tout cas, d'en avoir fait un nouvel écho ici. On dirait que c'est une très bonne année pour le cinéma d'Asie !
Franchement j'ai hésité à réparer... Je le disais que ceteit peut être un signe.
Moi J'espère pouvoir revoir ce film mais il n'est pas prévu non plus la semaine qui arrive dans la programmation.
Le cinéma asiatique c'est quelque chose...
Pour faire suite à mon commentaire précédent, j'ai bien vu que l'on accédait plus à ton blog depuis deux-trois jours et j'étais sur le point de t'envoyer un mail quand j'ai revu un billet ... quand ce n'est que de la technique, ça va !
C'était un peu plus que de la technique. L'abonnement n'était pas renouvelé et je ne pouvais être prévenue puisque mon adresse n'était plus bonne. Quelle histoire :-)
Ce n'était pas un signe, surtout n'arrêtez pas… Je suis arrivée sur votre blog via un film, Snowpiercer, que vous seule entre les critiques aviez piercé à jour - et je continue à vous lire depuis, sans écrire, mais en espérant que vous renouvellerez vos forces malgré tout, avec tout. Virtuellement, amicalement
Merci c'est gentil. Et merci de vos visites.
Bug repéré également de mon côté. Je me suis dis que je pouvais attendre encore un peu avant de m'inquiéter. :) J'ai beaucoup aimé le troisième segment de ce film, avec la mère. Plutôt bien aimé le second. Le problème, c'est que le personnage m'est apparu tellement antipathique dans le premier segment que j'ai eu du mal à m'intéresser à son destin et à ses soi-disantes causes qui donnent un côté programmatique au film. J'ai préféré les beaux personnages féminins.
Ce monde est trop dur pour les hypersensibles...
Oui j'ai lu chez toi. J'ai erré dans ce film jusqu'à ce qu'il m'emporte totalement.
Le personnage est effrayant mais sans m'y attacher je suis restée cramponnée à ses basques.
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Spaciba tovaritch, c'est tout ce que je peux faire... (mне не нужны камины)
Bien sûr, nous avons constaté le black out de votre blog, plusieurs clics et toujours rien...Nous aussi avions de problèmes de connexion ou d'arrêts intempestifs de la livebox, tout est rentré dans l'ordre et nous sommes ravies de vous retrouver !
Nous retenons le titre du film
En ce qui me concerne c'est parce que je n'avais pas payé l'abonnement et qu'on ne pouvait plus me joindre à cause d'un changement d'adresse mail, pas de mon fait non plus.
Merci.
Moi j'étais à deux doigts de lancer une alerte enlèvement !
En fait, je penchais plus pour un bug de ton logeur, mais pas à une facture impayée !
Quelques mots tout de même sur ce film dont tu vantes les mérites et qui va sans doute être un de mes objectifs principaux dès mon retour à proximité d'un cinéma digne de ce nom (car sur les monts lointains où j'ai choisi de m'isoler, aucun de ces titres n'est offert au spectateur exigeant).
Que des "on dit". Tout le monde s'en foutait, voilà le vrai.
Même dans mon fief à la programmation remarquable ce film que j'aurais tant aimé revoir n'y est pas :-(
Dis pas ça tu te fais du mal.
J'ai vérifié, dans le mien non plus ! Je sens que ce film va scandaleusement me passer sous le nez !
Oui je me fais souffrir... en silence.
C'est effectivement scandaleux.
La construction en puzzle inversé n'est pas qu'une coquetterie, à mon avis : elle invite les spectateurs à revoir leur jugement sur le comportement de certains personnages. C'est aussi une oeuvre de formaliste, à voir sur grand écran.
(Evidemment, j'avais aussi remarqué la non-accessibilité du blog, mais je mettais ça sur le compte d'un "beugue" qui serait vite réparé.)
Un grand film non ?
Il faut savoir qu'il faut me réclamer et pleurer... sinon je me désespère comme une pauvre veuve...