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d'Andrès Muschietti *
avec : Bill Skarsgard, James McAvoy, Jessica Chastain
Synopsis : 27 ans après la victoire du Club des Ratés sur Grippe-Sou, le sinistre Clown est de retour pour semer la terreur dans les rues de Derry.
Désormais adultes, les membres du Club ont tous quitté la petite ville pour faire leur vie. Cependant, lorsqu'on signale de nouvelles disparitions d'enfants, Mike, le seul du groupe à être demeuré sur place, demande aux autres de le rejoindre. Traumatisés par leur expérience du passé, ils doivent maîtriser leurs peurs les plus enfouies pour anéantir Grippe-Sou une bonne fois pour toutes. Mais il leur faudra d'abord affronter le Clown, devenu plus dangereux que jamais…
Avant d'aller voir ce second chapitre, je n'ai pas relu ce que j'avais pensé du premier épisode datant de 2017. Dans mon souvenir, je n'avais pas trop aimé et je pensais que ça pourrait s'arranger avec ce second volet. Mais en me relisant je me trouve bien indulgente avec mes deux étoiles. Je n'étais pas follement emballée mais je ne m'étais pas ennuyée. Ce n'est pas le cas cette fois où l'ennui s'est installé rapidement et durablement. Et le film est inteeeer-minable. D'autant qu'il ne se passe pas grand chose, que le seul ressort consiste à tenter de faire sursauter le spectateur, mais, même avec moi qui suis une sursauteuse première classe, ça ne marche pas car on sait quelques secondes avant qu'il va se passer quelque chose, ou rien... Le clown moche qui va se transformer en araignée à tête de clown, surgit, ouvre la bouche, des bestioles, des créatures déboulent aussi puis disparaissent et on s'en fiche éperdument.
Je n'irai pas jusqu'à dire que ce film n'a aucun intérêt mais pas loin. Des meurtres d'une cruauté sans nom ont lieu dans la petite ville de Derry et il n'y a pas l'ombre d'une enquête policière. En tout cas ce n'est pas ce qui intéresse l'auteur. Ce dernier doit d'ailleurs approuver le film puis qu'il y fait une apparition.
Ce qui peut parfois faire la différence dans ce genre de films ce sont les acteurs et leur interprétation. Sauf que là, Jessica Chastain est en service minimum, en même temps que pourrait-elle défendre ? Et James McAvoy continue d'explorer l'étendue des grimaces qu'un visage peut réaliser. Quant aux autres, ils ont tous chacun dans leur genre le charisme d'un panier d'huitres.
Cela dit, la première scène, qui m'a paru totalement gratuite, me semble cependant la plus réussie car elle est totalement hors sujet même si Xavier Dolan se retrouve entre les pattes de Grippe Sou après avoir déjà passé un sale quart d'heure.
Ensuite ça se traîne lamentablement. On ne s'attache tellement pas aux personnages que
- WARNING GROS DIVULGACHAGE -
la disparition de certains ne m'a fait ni chaud ni froid. D'ailleurs on ne reconnaît pas les personnages par rapport à leurs avatars enfants sauf Jessica qui est rousse, James qui bégaye de temps à autre et le grand moche à lunettes qui porte encore des lunettes.
Je ne m'éternise pas. Je trouve qu'il n'y a pas grand chose à sauver à ce machin.
Triste redémarrage de ce blog... Mais j'ai vu Ad Astra et là... j'en suis encore tout éblouie. Seuls les grands réalisateurs réalisent de grands films.
J'ai aussi vu, à Venise s'il vous plaît, le pas très réussi Martin Eden (le livre est un authentique chef d'œuvre pourtant) mais Luca Marinelli y a reçu le Prix d'interprétation, et c'est vrai que son interprétation est exceptionnelle contrairement au film.
Commentaires
J'ai vu le premier, mais ne m'en souviens même plus. A l'époque, je crois bien que ça m'avait pas ébloui, mais ça se laissait bien regarder...
J'ai pas lu Martin Eden, je ne saurais donc en parler. Par contre, Ad Astra, celui-là me tente beaucoup. Il le faut, même...
Rien d'éblouissant ici.
Martin Eden : INDISPENSABLE à lire.
Ad Astra va t'envoûter.
Nous sommes en modus « absent », donc pas de ciné cette semaine, mais ad astra est sur notre liste ! On a l’impression que les critiques sont unanimes !
Ad Astra est "chavirant".
Autant j'avais aimé le 1er autant là ... mais il a fait quoi le réal ? Je relirai le bouquin de King, ça vaut mieux.Je suis de ton avis sur cet opus.
On est d'accord : 3 heures de vide.
Je ne lirai pas je crois.
super déçue par le premier volet, j'avais préféré le téléfilm de l'époque,car tout l'intérêt est de mélanger le passé et le présent des personnages (le "que sont-ils devenus" donne un côté nostalgique plus profond je trouve). Suivre la chronologie ( 1er film : ils sont jeunes, 2e adultes) enlève tout le sel du film. Je m'étais déjà ennuyée devant le premier film, qui réussit l'exploit d'être aussi kitsch que le téléfilm qui a mal vieilli, alors pour le second volet, comme tu confirmes que c'est encore pire, j'attendrai la diffusion sur Canal+.
Tu as tout à fait raison, un seul film aurait pu rendre l'histoire passionnante en faisant des allers retours. Il eût fallu un scénariste plein de talent et d'imagination
Rebonjour Pascale, pas tentée du tout par plus de 2h30 de film. Le premier m'avait suffi. Après ma semaine en Ardèche, je dois me rattraper pour les films : le Allen et peut-être Ad Astra même si j'ai lu des critiques pas terribles. Si tu es allée à la Mostra de Venise, tu as peut-être vu Joker... Veinarde.
Ça est à éviter...
Le Joker était complet :-('