ANNONAY 2020 - MY THOUGHTS ARE SILENT
d'Antonio Lukich **
Film en compétition (Ukraine)
Avec Andriy Lidagovskyi, Irma Vitovska
Vadim, jeune ingénieur du son dépressif, vit à Kiev. Après avoir découvert que ses implants dentaires vont lui coûter une fortune, il reçoit une offre lucrative inespérée de la part d’une société de jeux vidéo canadienne : il s’agit d’enregistrer des sons d’animaux dans les Carpates, à l’ouest de l’Ukraine.
Avant d'immigrer au Canada il part à la recherche d'un canard qui ne vit que dans les Carpates. Quand Vadim arrive à Uzhgorod, sa ville natale, c’est sa mère qui l’accueille. Elle ne souhaite qu’une chose : qu’il devienne quelqu’un de normal, avec un travail normal, une femme et des enfants, de préférence en Ukraine… Mais pour Vadim, une porte vers une vie meilleure vient de s’ouvrir et c’est une occasion trop belle pour la laisser filer.
Bien sûr comme tous les films en compétition à Annonay, il s'agit ici d'un premier film. Parfois cela requiert indulgence, d'autres fois on s'exclame : "et bien, pour un premier film, c'est fou !!!". Pour celui-ci, je dirais que les deux réactions sont valables et justifiées.
Malgré toutes les qualités, un beau titre, une histoire pas banale, une belle photo, de belles images de la campagne, de plus sinistres des villes, le ton burlesque et un acteur démentiel dont la taille hors normes (plus de 2 m 05) est un effet spécial, et son visage dont on hésite à dire s'il lui donne l'air franchement débile ou doucement réveur, je dois dire que, la surprise passée, je me suis prise à penser au bout d'une heure qu'il faudrait commencer à se décider à conclure.
Evidemment, et c'est dommage, la conclusion tarde à arriver, il y a le quart d'heure de trop à cause de scènes trop longues ou répétitives. Celle du réveil que Vadim ne parvient pas à éteindre est d'abord très drôle puis devient interminable, celle de la dame qui lave les vitres se répète deux fois etc...
Le personnage de la mère, jolie femme encore jeune et immature qui cherche l'amour auprès de jeunes gens d'abord (un bel italien) puis un belge plus âgé, contrairement à ce que j'ai entendu se murmurer dans les files d'attente, ne m'a pas touchée.
Bien sûr, un film ukrainien, une comédie qui plus est, ce qui n'est pas banal, je ne devrais pas bouder mon plaisir mais disons que je dois être un peu, beaucoup passée à côté et que je me suis ennuyée.
Le choupinou et très jeune réalisateur (28 ans) fait le voyage et sera là jeudi. Je parie que je vais changer d'avis après l'avoir vu et entendu donner les explications et sous textes de son film (la première scène se passe dans les années 1500...).
Ah je suis trop dure, et trop faible !
Le choupinou :
Commentaires
Les choupinous te perdront !!! ;-)
Oui je sais, c'est un fléau pour moi. Trop influençable à cause de leur choupinerie :-)