Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LES PÉNIBLES DE SEPTEMBRE

0353850_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg5486144_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg1390750.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

LES CHOSES QU'ON DIT, LES CHOSES QU'ON FAIT d'Emmanuel Mouret *

0353850_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Avec Niels Schneider, Camelia Jordana, Vincent Macaigne, Emilie Dequenne, Jenna Thiam, Guillaume Gouix, Julia Piaton

Daphné (Camelia Jordana), enceinte de trois mois, est chargée par son compagnon François (Vincent Macaigne) d'accueillir son cousin Maxime (Niels Scheider) pendant son absence. Ce dernier se remet mal d'un chagrin d'amour. Daphné et lui vont se confier leurs aventures sentimentales.

Plus les jours passent plus le souvenir de ce film qui m'a paru sans grand intérêt, à part réunir un joli casting, s'estompe. La critique dithyrambique et le souvenir du merveilleux, délicieux et cruel Mademoiselle de Joncquières me donnaient la certitude que j'allais voir un film du même style quoique situé dans notre époque. Las, ces récits contés sans joie ni passion et permettant ainsi de nombreux flash-backs m'ont épuisée. J'ai observé ces personnages à l'absence totale d'humour et à la diction affectée (quand on parle correct la France, on A.R.T.I.C.U.L.E. en appuyant sur chaque syllabe et la plus embarrassée par ce langage m'a semblé être Julia Paton) comme des ovnis, voire des zombis tant il est vrai que les passions qu'ils évoquent n'apparaissent jamais à l'écran.

Ces marivaudages, cette sensation que l'herbe est toujours plus verte ailleurs, cette inconstance, cette insatisfaction permanente n'ont pas de prise sur moi. A aucun moment et dans aucun personnage je ne me reconnais. Impossible de s'identifier. J'ai l'impression que l'amour se consomme et que tous les personnages qui auraient pour mantra "le désir est le désir du désir de l’autre"... se trompent (dans tous les sens du terme) systématiquement. Tout cela se prend très au sérieux et me paraît d'une tristesse sans fin.

Les personnages de Niels Schneider et Emilie Dequenne sont néanmoins les plus touchants car les plus sacrifiés. Mais les multiples histoires qui s'insèrent dans celle du trio pour que le film s'éternise sur plus de deux heures le rende quelque peu confus et lourd à digérer.

De jolies images de la campagne ou d'un Paris idéalisé soulignées par une partition classique (Chopin, Debussy, Satie, Mozart) ne suffisent pas. Mademoiselle de Joncquières reste, et de loin, le meilleur film d'Emmanuel Mouret.

A noter néanmoins une révélation : Jenna Thiam, magnifique et troublante. La seule à apporter un peu de modernité à ce marivaudage d'un autre âge.

les choses qu'on dit,les choses qu'on fait d'emmanuel mouret,cinéma,les nouveaux mutants de josh boone,blackbird de roger michell

...........................................

LES NOUVEAUX MUTANTS de Josh Boone °

5486144_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Avec Maisie Willians, Anya Taylor-Hoy, Charlie Heaton

Rahne Sinclair, Illyana Rasputin, Sam Guthrie et Roberto da Costa sont quatre jeunes mutants retenus dans un hôpital isolé pour suivi psychiatrique. Le Dr Cecilia Reyes, qui estime ces adolescents dangereux pour eux-mêmes comme pour la société, les surveille attentivement et s'efforce de leur apprendre à maîtriser leurs pouvoirs. Lorsqu’une nouvelle venue, Danielle Moonstar, rejoint à son tour l'établissement, d’étranges événements font leur apparition. Les jeunes mutants sont frappés d'hallucinations et de flashbacks, et leurs nouvelles capacités - ainsi que leur amitié – sont violemment mises à l'épreuve dans une lutte effrénée pour leur survie.

J'ai lu cette critique à propos de ce film sans intérêt :

"ici tout est simplement médiocre. Quand on sort du film, tout ce qu'il s'est passé, c'est 1h33".

Je suis d'accord.

....................................

BLACKBIRD de Roger Michell °

1390750.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Avec Susan Sarandon, Kate Winslet, Mia Waskowska, Sam Neil

Lily et son mari Paul décident de réunir enfants et petits-enfants pour un week-end dans leur maison de campagne. Trois générations d’une même famille se retrouvent, avec Jennifer, l’aînée, son mari Michael et leur fils de 15 ans, Jonathan, mais aussi Anna, la cadette, venue avec Chris, sa compagne. En fait, cette réunion de famille a un but bien particulier : atteinte d'une maladie dégénérative incurable, Lily refuse de subir une fin de vie avilissante et décide de prendre son destin en main. Mais tout le monde n’accepte pas cette décision. Non-dits et secrets remontent à la surface, mettant à l’épreuve et redessinant tous les liens qui unissent les membres de cette famille, alors que le temps des adieux approche…

Comment des acteurs de cette trempe peuvent-ils jouer dans de telles niaiseries ? Il me semble d'ailleurs que Susan Sarandon a déjà par le passé joué le rôle de la mourante confiant son mari à Julia Roberts si ma mémoire ne me trahit pas. Ici encore elle pousse son mari qui va lui survivre dans les bras de sa meilleure amie. Désolée je spoile mais j'ai trouvé ce film tellement niais qu'il n'y a pas grand chose à en dire sauver. Sauf peut-être le charme et la prestance de Sam Neil (il a 73 ans, je n'en revenais pas).

C'est évidemment le casting qui m'a attirée. Jamais je n'aurais pensé que ce serait une telle purge. Dès l'arrivée de tout ce petit monde dans une maison hors de prix avec vue sur l'océan tout sonne creux et chaque scène est téléphonée. La fille rigide se heurte à sa cadette fille perdue cheveux gras. Les noms d'oiseaux volent bas et les révélations lors du dîner familial font flop ou pschitt. On est clairement pas dans Festen. Les conflits sont résolus et les réconciliations pleuvent. Il faut dire qu'il faut tout régler en 24 heures même si on s'est dit les pires horreurs. Le débat sur la fin de vie et l'euthanasie se limite à : "c'est son choix, il faut le respecter" et l'émotion n'affleurera que très légèrement à la toute dernière réplique lorsqu'après avoir avalé son breuvage létal Lily dira : "J'ai peur maintenant. Où est-ce que je vais aller ?" Mais trop tard.

Sam Neill - Sam Neill Photos - 'Blackbird (La Decision)' Premiere - 67th  San Sebastian Film Festival - Zimbio

Commentaires

  • Le film de Mouret a une excellente critique, pourtant tu n'es pas la seule à ne pas avoir accroché !
    Pour les autres, ils ne me disent pas:)
    Cette semaine il y a pas bcp de films qui m'attirent en salle ...

  • C'est une semaine pauvre en effet.
    Ça devrait s'arranger.

  • On peut s'échapper avant :-)

  • Blackbird tu ne m'étonnes pas, j'ai flairé le lacrymal facile .. dommage pour les acteurs quand même. Mouret, je n'ai pas aimé ses premiers films, j'ai laissé tomber (tu me donnes envie pourtant de voir Melle de Jonquières). Et les mutants, je suis complètement allergique.

  • Blackbird n'est même pas lacrymal. Je n'y ai pas cru donc je n'ai pas été touchée.
    Relis ma note sur la demoiselle, ça devrait te donner envie. C'est VRAIMENT un bon et beau film.
    Les mutants n'ont de mutants que le titre. Leurs pouvoirs sont ridicules comme ce film.

  • Rien sur le César(Oscar)isable et poignant 'T'as pécho ?' !!
    Tin, le cinoche français d'aujourd'hui, je me roule par terre, même avec platre. :-)

  • Rien. Mon masochisme a des limites. Et tu ne trouveras pas non plus ici : Boutchou, Elénore, Toto...
    Fais pas ta chochotte, plâtré on peut encore rouler.

  • Mais dites donc ! Nous allons nous confiner devant notre petit écran, nous pouvons zapper ou tout simplement éteindre et ça nous coutera moins cher...

  • Pour ces 3 là,inutile de se déplacer

  • Bonjour Pascale, je suis d'accord avec toi pour le film de Mouret: pas terrible mais surtout trop long et trop littéraire et la musique classique donne un côté ampoulé insupportable. Bonne après-midi.

  • C'est tout à fait ça. Beaucoup de chichis et bien peu de passion. Bonne soirée.

  • Pas pénible du tout le Mouret. Moi j'aime quand on parle poliment et quand on ne s'énerve pas pas sur les autres (en fait si, j'aime aussi quand Pialat gueule sur Sandrine Bonnaire, je suis sans doute trop bon public).

  • Je ne SUPPORTE PAS les cris ni qu'on s'énerve sur les autres mais ici, toute cette politesse affectée c'en était trop.

Écrire un commentaire

Optionnel