La très belle affiche nébuleuse de Fred Altazin me semble une magnifique allégorie de la brume synonyme d'incertitude, dans laquelle se trouvent la culture en général et le cinéma en particulier depuis... un an déjà.
Avec néanmoins une lueur d'optimisme et d'espoir grâce à cette ouverture timide, modeste vers un horizon encore incertain dont on ne peut que se rapprocher.
Le cinéma me manque mais presqu'autant ou plus encore, allez savoir, les Festivals... En 2020, il m'a fallu renoncer à ceux de Beaune en avril, Strasbourg en septembre et Mâcon en octobre. Cette année, celui de février à Annonay n'a pu avoir lieu et j'ai peu d'espoir pour celui d'avril à Beaune*. Pour moi ces festivals sont d'une part l'occasion de me sortir enfin d'un quotidien pas toujours folichon, de respirer, de m'immerger plusieurs jours durant dans le cinéma et rien que le cinéma et aussi de découvrir des films exceptionnels qui pour certains (mes préférés de l'année souvent) ne trouvent pas de distributeurs.
Annonay s'adapte et a trouvé une alternative originale et intelligente. Présenter quoiqu'il en coûte les 10 films de la compétition au public.
Sans "l'ambiance festival" chaleureuse pas toujours facile à retranscrire par écrit, sans lieu de convivialité, avec une "jauge" réduite (contrainte difficile pour quelqu'un qui, comme moi, arrive TOUJOURS à la dernière minute)... un festival n'est pas vraiment ce qu'il est, peut et doit être. Néanmoins, si 4 jours à Nonay (comme on dit entre nous) me sont possibles en juin dans les meilleures conditions possibles. Je signe.
* Benjamin On me souffle dans l'oreillette que le Festival de Beaune a mis définitivement la clé sous la porte pour cause d'incompatibilité d'humeur entre la Mairie et le Public Système Cinéma. Quel dommage, c'était l'un de mes préférés. Ambiance, qualité, thème des films (policiers) et la magnifique ville de Beaune, tout était réuni. Au moins sur les 11 éditions, j'aurais participé à 8. J'espère que le nouveau Festival du Film policier n'élira pas domicile trop loin de chez moi...
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38ème édition du Festival
infolettre - février 2021
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Un festival malgré tout...
En décembre nous vous annoncions le report du festival au mois de mars, en janvier nous vous dévoilions les 10 premiers films sélectionnés parmi 118 longs-métrages reçus du monde entier, en cette fin février nous vous présentons le nouveau scénario du festival...
En effet, étant donné qu'aucun calendrier de reprise des salles de cinéma ne se profile à l'horizon, nous ne pouvions que modifier à nouveau la configuration de la 38e édition du Festival du Premier Film d'Annonay.
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Nouveau scénario : un festival en 2 temps
L'action se déroulera en 2 actes : une compétition en huis-clos en mars-avril, un événement public en juin.
1) En mars, les 10 films de la compétition seront présentés à :
• un jury constitué de 5 professionnel·les du cinéma dont la plupart sont lié·es au festival d'Annonay : Cyprien Vial, Camille Claris, Victoire du Bois, Lucie Boujenah et Grégory Montel,
• un jury lycéen constitué de 6 jeunes du lycée Boissy d'Anglas d'Annonay et présidé par le directeur de la photo Gilles Porte.
Et en avril nous vous dévoilerons le palmarès : Prix du jury lycéen, Grand Prix et Prix spécial du Jury.
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2) En juin, nous prévoyons 4 jours de festival en salle, les spectateurs et spectatrices pourront alors compléter le palmarès par le Prix du public.
S'il est encore prématuré d'en annoncer les dates, le programme de ces 4 jours se prépare activement, dans une formule adaptée à la situation. Outre les 10 films de la compétition, une vingtaine de premiers films seront présentés, avec en prévision la venue d'invité·es pour accompagner les séances... Rassembler spectateurs, films et artistes dans une salle de cinéma, vivre ensemble des émotions et en discuter : nous avons à cœur de garder cette dimension humaine !
En effet, si l'essence du festival Premier Film Annonay est la mise en lumière des nouvelles réalisations cinématographiques avec des prix destinés à aider à la distribution des 10 films sélectionnés et encore inédits en salle en France, l'équipe du festival tient avant tout à défendre cet espace d'expression qu'est le 7ème art et à diffuser largement la culture dans nos territoires.
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Des séances uniques... mais aussi : des prolongations !
Cette formule condensée sur 4 jours nous conduira à programmer les films en séances uniques. Mais nous avons sollicité les cinémas voisins, salles partenaires de Bourg-Argental, St-Julien-Molin-Molette, St-Vallier, Pélussin et Lamastre, pour programmer dans les mois qui suivent quelques-uns des 10 films de la compétition dans le cadre de séances décentralisées et continuer de valoriser ainsi ces premières œuvres repérées par l'équipe du festival.
Nous sommes persuadés que les spectateurs et les salles voisines sauront continuer de faire vivre de cette façon la 38ème édition de ce festival... malgré tout !
L'équipe du festival
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Plus d'infos sur les 10 films de la compétition : par ici !
Plus d'infos sur les prix et les membres des jurys : par là !
Ci-dessous, une petite partie de l'équipe du festival, réunions en visio pour adapter toujours et encore le festival aux aléas de la crise sanitaire...
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38e Festival Annonay Premier Film en 2021
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Commentaires
Belle affiche !
Tous ces festivals qui nous manquent.
Pour info, je vais chaque année au Festival du cinéma italien à Tours, Viva il cinema. Pas vraiment annulé cette année car ils proposent de visualiser 3 films en ligne gratuitement du 10 au 14 mars. L'inscription c'est aujourd'hui :
https://www.viva-il-cinema.com/
Ah non, les films en ligne : NON !
Pas de salon du livre non plus, pour la deuxième année consécutive .. et je ne suis pas d'un grand optimisme pour le festival America en septembre. Ça nous manque terriblement tout ça, il faudrait qu'ils se creusent la cervelle là-haut pour trouver des solutions autres que nous tenir au piquet.
Oui ça devient infernal, mais je n'ai pas la moindre idée de l'ombre d'une solution donc j'évite de me plaindre.
L'autre jour, je suis allée "en ville" pour la première fois depuis... des mois et des mois (rdv ophtalmo), cette balade en ville m'a fait un bien fou, j'en étais très surprise.
La culture paie un prix très élevé pour cette pandémie ! Il y a la télé bien sûre mais elle ne peut remplacer le grand écran dans la durée. Heureusement nous avons les livres...
La télé, je l'utilise à peine plus qu'avant et rien pour moi ne remplace le grand écran.
Ras le bol du Festival Chacun chez Soi. C'est une bouffée d'espoir que tu nous offres avec cette affiche. Côté musique, on implore aussi le ciel, la terre, et tous les décideurs pour que les instruments puissent à nouveau donner de la voix.
Il fait soif d'images et de sons.
oh que oui, les festivals "en ligne"... je comprends l'idée mais c'est hors de question en ce qui me concerne. Si j'avais un écran de 3 m sur 12 comme Ronnie, peut-être :-)
Mon prochain concert : Biolay en avril... Je n'y crois même pas.
va t-on fêter l'anniversaire du premier confinement en reconfinant ??? Il serait sans doute moins long grâce aux vaccins à l'interferon et aux monoclonaux...