CÉSAR 2021 POUR...
fêter le cinéma de 2020.
Elle était bien belle je trouve, la salle de l'Olympia pour cette 46ème cérémonie qui n'accueillait que 150 personnes masquées et en mode Polymerase Chain Reaction représentant les équipes des films nommés. Et sur la scène un bel orchestre avec à la baguette et au piano, Benjamin Biolay.
Le peu de commentaires que j'ai lus et entendus à propos de la cérémonie, et j'ajouterai comme chaque année, sont tous négatifs. Dans l'émission d'Inter "On aura tout vu", les deux animateurs ont balayé d'un revers la soirée, la trouvant lamentable et pas révolutionnaire. Les "remettants" techniques auraient par exemple dû selon eux parler de leurs projets. Je ne savais pas que la soirée des César était le lieu de la promo et de la mise en avant des projets. Bref, je préfère arrêter de lire et d'écouter et en rester à mon impression bisounours et contre révolutionnaire : j'ai passé une bonne soirée en compagnie de Benjamin (pas Biolay, l'autre, l'encyclopédie) avec qui nous avons échangé toutes nos impressions en temps réel, mais rassurez-vous, à bonne distance réglementaire (environ 334.5 kms).
Oui j'étais contente de voir et d'entendre parler de cinéma et j'ai trouvé certaines séquences fortes émotionnellement surtout lorsqu'il s'est agi de célébrer l'hécatombe qui a émaillé cette dernière année. Temps fort avec Jean-Pierre Bacri évidemment. Mais pas seulement, certains montages étaient particulièrement réussis, dont l'énumération de tous les Présidents de la cérémonie depuis 46 ans qui ont défilé en mouvement sur l'écran.
Bien sûr, comme chaque fois c'était long, mais tant pis. On s'en plaint chaque année et l'année suivante on y retourne. Pourtant le rythme était particulièrement soutenu. J'ai regretté les éléments caca prout pas indispensables et la pauvre prestation de Nathalie Baye disant qu'elle est la mère de... qui s'est transformée en mer-de. Mouais. Pour le reste, je suis contente et même satisfaite du palmarès. On retiendra la razzia effectuée par Adieu les cons si seulement cette injonction pouvait se réaliser, l'absence de François Ozon encore et encore bredouille et je salue l'absence d'Emmanuel Mouret au Palmarès pour son film inintéressant qui cumulait pourtant un nombre record de nominations. Seule Emile Dequenne avec son prix d'interprétation dans un second rôle sort de ce marivaudage poussiéreux et sans passion.
La maîtresse de cérémonie était bien belle et juvénile. Marina Foïs portait une sublime robe (Louis Vuitton) généreusement échancrée sur une absence totale de seins, exclusivement conçue pour elle. Ma maman (couturière) aurait dit "cousue sur la bête". Elle aurait sans doute ajouté qu'elle n'était pas "ronde", qu'elle ne "tombait pas bien". En effet, le bas de la robe, l'ourlet, n'était pas égal. Et j'ai trouvé que les bottines noires fluo sur des jambes nues ne convenaient pas. Nonobstant ces remarques essentielles, la dame, auréolée de sa blondeur était bien belle.
Le discours m'a semblé très correct. Sans polémique évoquant la cérémonie 2020, drôle et émouvant juste ce qu'il faut. Avec un peu de sous-entendus et d'ironie, forcément. "Le coronavirus ça tue les vieux et les gros. Comme ça tue les vieux, on a enfermé les jeunes. On a fermé les cinémas mais pas les églises parce qu'on est dans un pays laïc...
Pourquoi maintenir la Cérémonie des César ? On a réfléchi, on n'a pas trouvé mais on a décidé que c'était essentiel...
“Soyons juste, le gouvernement n’a pas rien fait, il y a des aides. Et la ministre non plus, elle n’a pas rien fait. Mme Bachelot, vous sortez un livre, en prévente sur Amazon, 18 euros, «Ma vie en rose», dans lequel vous donnez votre recette de pâtes au gorgonzola. Vous avez vraiment le petit truc pour trouver du réconfort, pour traverser les crises, merci pour ça”.
Madame Bachelot n'aurait pas apprécié semble-t-il. Ah bon ? Pourquoi ?
Marina Foïs ajoute que présenter les César est une co-morbité et se demande si Michel Piccoli serait encore vivant s'il avait eu un César.
Catherine Ringer, toujours impériale a chanté "Je reviens te chercher" qui était la chanson du clip de campagne lancée par la Fédération Nationale des Cinémas Français à l'occasion de la réouverture des salles en juin 2020... une autre année, une autre époque, un autre monde.
Le montage faisant défiler les 45 présidents précédents annonce l'arrivée de Roschdy Zem Président de cette édition. Sobre et élégant il se pose la question et y répond : "Fallait-il maintenir cette cérémonie ? Oui."
Meilleur espoir féminin : Fatiah Youssouf dans Mignonnes de Maïmouna Doucouré
C'est Jean-Louis Trintignant qui annonce par visio les nommées de la catégorie. Sa voix et son sourire sont inchangés même si c'est un vieux monsieur affaibli que l'on découvre à l'écran.
Goguenard et de sa voix incomparable il récite le poème de Pierre Corneille :
Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu’à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Je n'ai pas vu et ne verrai sans doute pas le film dans lequel la jeune Fatiah Youssouf semble avoir brillé. Le thème du film qui dénonce la sexualisation précoce des préados me met très mal à l'aise.
Meilleur espoir masculin : Jean-Pascal Zadi dans Tout simplement noir de Jean-Pascal Zadi et John Waxxx
C'est Hafzia Herzi (méconnaissable) qui remet le César à Jean-Pascal Zardi ravi de "poser pour la postérité". J'ai beaucoup aimé ce film, mais j'avoue (ai-je été distraite ?) que je n'ai pas compris grand chose au discours de l'impétrant. Je suis par ailleurs surprise qu'un acteur (excellent) de 41 ans soit sacré meilleur espoir. Bien sûr que l'espoir n'a pas d'âge mais j'étais surprise. Cela dit, ce garçon est hilarant et je vous recommande son film beaucoup moins superficiel qu'il pourrait paraître.
Meilleur premier film : Deux de Filippo Meneghetti
C'est Virginie Efira toujours ravissante qui remet le César à ce très beau film.
S'ensuivent les récompenses techniques et aux courts métrages (avec toutes les blagues coutumières sur le fait que la taille c'est pas ce qui compte et sur les nommés pour le meilleur son sont...) de fiction et d'animation qu'on a hélas rarement l'occasion de voir. Heureusement, c'est Fary un des acteurs de Tout simplement noir qui remet les trophées. Je me souviens que ce garçon s'est montré hilarant mais je n'ai pas noté pourquoi...
L'avalanche de récompenses pour Adieu les cons d'Albert Dupontel commence par le César des lycéens. Les jeunes gens sont souvent surprenants dans leur choix. C'est ce que j'observe dans les festivals (ah les festivals !) au cour desquels on leur donne la responsabilité de voter pour un film.
Laurent Laffitte est chargé de remettre un César d'honneur à chaque membre de l'équipe du Splendid.
En grande forme et ravis de se retrouver pour l'occasion tous ces acteurs qui nous ont tant fait rire et qu'on aime toujours, ont essayé de s'exprimer : "Pression dans les fosses nasales et gorgiques et le virus est détruit"... "On est les mêmes, on s'est musclés..." "C'était ça la France"... "Nous sommes depuis 50 ans, cas contacts"... C'était brouillon, désordonné, confus mais joyeux, tels que nous les connaissons.
Le César du clin d'œil admirable revient à Thierry Lhermitte qui portait pour l'occasion le costume de Pierre si bien assorti au canapé, dans le Père Noël est une ordure. Belle idée.
Meilleur documentaire : Adolescentes de Sébastien Lifschitz
César amplement mérité pour ce documentaire exceptionnel.
Meilleur scénario original : Albert Dupontel pour Adieu les cons d'Albert Dupontel.
Annie Duperey remet ce César mais avant déplore la mort de ses chers copains d'On ira tous au Paradis, Claude Brasseur et Guy Bedos. Puis s'adresse à Roseline Bachelot : "Il va falloir se battre plus fort pour nous avant qu'ils ne se tirent tous".
Ce film à la si belle affiche ressortira sans doute lors de la réouverture des salles. Je suis sûre que tout le monde va s'y précipiter. Je le reverrai avec plaisir. Evidemment, Albert qui fuit ce genre de cérémonie n'est pas présent.
Meilleure adaptation : Stéphane Demoustier pour La fille au bracelet de Stéphane Demoustier
Le choix m'est apparu étrange pour ce film scolaire, appliqué et plutôt télévisuel qui ne m'a guère impressionnée.
Quand soudain, alors que rien ne laissait supposer que quoique ce soit ne viendrait bousculer le bon ordonnancement des choses, est apparue Corinne Masiero pour remettre le César du meilleur costume (attribué à Madeline Fontaine pour La bonne épouse). Pour l'occasion Corinne était vêtue de la peau d'âne du film du même nom. L'actrice était couverte de sang comme si l'animal venait d'être dépecé. A ses oreilles pendaient deux tampons périodiques.
Devant les yeux ébahis de Marina, Corinne lui a demandé si elle trouvait ce costume trop trash... Elle l'a ôté pour laisser apparaître celui, tout aussi sanglant, que Carrie portait au bal du diable après que John Travolta ait sévi...
Le message n'apparaissant toujours pas clairement et, toujours militante, engagée, enragée, pour manifester son soutien aux intermittents du spectacle touchés par la crise sanitaire et au mouvement d'occupation des théâtres, Corinne a finalement enlevé la robe sous laquelle elle ne portait strictement plus rien et a ajouté : "Maintenant, on est comme ça, tout nus". Sur sa poitrine cette inscription : "No culture, no future", et dans le dos "Rend nous l'art, Jean".
Je ne connais pas les réactions de la presse encartée à ce moment précis de la soirée. Les France Intériens l'ont totalement ignoré. J'ai trouvé ça unique, génial, audacieux, courageux et triste à la fois. On n'a jamais vu Roseline de toute la soirée c'est peut-être mieux ainsi. La détresse des intermittents aura été plus perceptible chez Corinne Masiero que chez les deux intermittents choisis pour venir faire un discours lénifiant dont je n'ai RIEN retenu. Pourquoi chaque année sont-ils représentés par les personnes les plus fades et n'ayant aucune facilité à s'exprimer en public ? Cette fois encore, c'était mortel et contre-productif.
Jeanne Balibar quant à elle a déploré que les femmes de plus de 50 ans qui représentent 51 % de la population n'obtiennent que 8 % des rôles. Elles vieillissent alors que les hommes se bonifient... Elles sont souvent cantonnées aux rôles de personnes qui soignent, apaisent, rassurent et la plus visible est Muriel Penicaud. Quelle femme de plus de 50 ans se sent effectivement représentée par Muriel Pénicaud ? Je crois que c'est elle également qui a dit : "mes enfants peuvent aller chez Zara mais pas au cinéma !" Là n'est pas le débat, mais savez-vous que l'on peut vivre sans Zara et Amazon ? C'est mon modeste petit combat, je les ai boycottés depuis des années et je m'en porte très bien.
Meilleur acteur dans un second rôle : Nicolas Marié dans Adieu les cons d'Albert Dupontel.
Je ne reviens pas sur le pauvre sketche entre Nathalie Baye et Marina Foïs où mère de se transforme en mer-de... On a plaint Nathalie Baye d'en être réduite à cela. Je pense que c'est une grande fille capable de refuser de dire un texte aussi consternant.
Quant à Nicolas Marié, il est effectivement formidable dans ce rôle d'archiviste aveugle dans ce film qu'évidemment vous devrez voir, si ce n'est déjà fait, lorsque les salles réouvriront.
Meilleur actrice dans un second rôle : Emilie Dequenne dans Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait d'Emmanuel Mouret
Je n'ai pas aimé ce film mais en effet, Emilie Dequenne y incarne le personnage le plus touchant. Le seul d'ailleurs (avec l'épatant Niels Schneider), les autres étant horriblement prétentieux.
Meilleur film étranger : Drunk de Thomas Vinterberg
J'aurais hésité entre ce film et La communion (film exceptionnel) mais je suis ravie du choix.
Meilleur acteur : Sami Bouajila dans « Un fils » de Mehdi M.Barsaoui
Je suis ravie pour cet acteur que j'adore, d'une sensibilité rare. Dans ce film il est un père effondré par... l'accident qui envoie son fils à l'hôpital. Au cours du long métrage il change au moins trois fois de tempérament au fil des évènements, une performance.
Meilleure actrice : Laure Calamy dans Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal
Le trophée revient assez justement je trouve à Laure Calamy, époustouflante dans le rôle d'Antoinette (j'aurais hésité avec Virginie Efira). Ce film est un bonbon qui avait enchanté les foules en septembre dernier.
Après un démarrage dans l'hystérie assez pénible, l'actrice s'est finalement ressaisie pour livrer un discours vibrant et émouvant. Rendant hommage à sa ville natale et à ses débuts : "Je repense à le jeune provinciale que j'étais. Je repense au Centre dramatique national d'Orléans et au cinéma Les Carmes, où j'ai eu mes premières émotions."
Elle a évoqué aussi tous les Georges Bailey et les anges de seconde zone (en référence au film de Capra La vie est belle) qui oeuvrent pour que la vie soit plus belle et sont souvent empêchés. Sans tous les Georges Bailey de la terre la vie ne serait pas ce qu'elle est. Et elle a terminé, émue : "Laissez-nous assouvir notre soif de sens ou de non-sens ! Laissez-nous exulter devant les œuvres d'art. Laissez-nous nous exiler dans nos imaginaires. Laissez-nous entendre ce qui fait de nous des êtres humains".
Meilleur long-métrage d'animation : Josep d'Aurel
J'aurais hésité avec Calamity une enfance de Martha Jane Cannary que j'ai beaucoup aimé, mais Josep est un film puissant.
Meilleure réalisation et Meilleur film : Albert Dupontel pour Adieu les cons d'Albert Dupontel
Vous l'avez compris avec ce carton plein, Adieu les cons est le film à voir dès que ce sera à nouveau possible. Bravo et merci à Albert Dupontel pour ce film drôle, tendre et surprenant jusqu'à la toute dernière image...
Roseline l'a promis : une solution est à l'étude pour la réouverture des salles de cinéma dans le respect des... blablabla. Espérons car cela commence à faire très très long.
Commentaires
La cérémonie ? Je ne l'ai pas regardée.
Mais je suis content pour Laure, Émilie, Albert, Nicolas et Sami !
Reste à ce que Roselyne se décide. En espérant que le choc causé par Corinne soit salutaire...
Ah ! Autre chose !
Je note que le César du public, récompense certes plus que discutable, a disparu, après seulement trois éditions (dont une "modérée" par l'Académie). Je trouve que cela délivre un message fort regrettable après cette année tronquée. J'y reviendrai.
Oui j'ai vu que tu boudais :-)
Le palmarès est vraiment bien.
Pour le prix du public, compte tenu des cinq mois de fermeture c'était peut-être pas très justifié voire juste puisque des films comme Adieux les cons ou ADN (bien que pas bon) n'ont tenu que quelques jours. Il faut au moins que le public voit les films.
Le séparatisme homme-artiste ayant été approuvé, les 4959 nouveaux maîtres peuvent désormais se complimenter entre gens de bonne compagnie. :(
Ce soir je vais revoir J'accuse tiens.
Un Polanski le soir des César, ça, c'est révolutionnaire.
Nous n'avons pas regardé la cérémonie, toujours trop long, en plus nous avons vu que peu de films nominés. Et puis, cette fois-ci il n'y avait pas le défilé de belles toilettes, un argument qui va énerver quelques-uns...
Pour être sérieuses, le cinéma nous manque, nous attendons avec impatience que la fête recommence !
Je les ai presque tous vus.
La robe de Marina était une oeuvre d'art.
Je n'ai pas regardé, mais j'ai eu quelques échos ce matin. J'ai vu le discours de Marina Fois, très bien, celui de Laure Calamy et bien sûr Corinne Masiero. C'est tout elle ça et il faut bien secouer tout ce beau monde. J'ai appris aussi que Roselyne Bachelot était en coulisses, pas téméraire la ministre ... Je suis rarement d'accord avec l'équipe de "on aura tout vu" et je me suis doutée qu'ils allaient faire la fine bouche. J'ai vu trop peu de de films l'an dernier, et je n'ai qu'une hâte c'est que les salles réouvrent. Merci pour ton compte-rendu détaillé.
Certains discours étaient vraiment bien et je suis assez en accord avec le palmarès.
Lors du 1er confinement, franchement ça ne m'a pratiquement pas manqué les salles, mais là, c'est beaucoup trop long.
Merci pour la critique, je n'avais pas vu pour Corinne ! C'est dommage de devoir en arriver là mais si ça peut faire changer les choses... J'espère qu'une réouverture va arriver vite !
Je pense que l'éclat magnifique de Corinne ne changera rien et ne servira à rien d'autre que faire parler les pour et les contre. Personnellement j'ai trouvé son geste très audacieux et très triste à la fois. Je ne sais comment le dire, je ne voyais pas son corps comme un corps nu alors que souvent la nudité des femmes au cinéma est injustifiée et m'horripile.
' L'éclat magnifique de Corinne'
Indigne c'est le mot.
Pôvre cinéma français qui ne sort pas grandi après cette chienlit télévisuelle.
Chienlit que tu n'as pas regardée si j'ai bien compris.
Et d'ailleurs si j'ai bien compris aussi, tu n'es pas près de remettre les pieds dans une salle de cinéma.
Quand un mec traverse un stade de foot avec son cul poilu et popol à l'air on n'en fait pas toute une histoire.
A peine 1,6 millions de spectateurs ( + petit score depuis 10 ans ) a regardé cette foire d'apparat sans aucun intérêt, aucun enjeu et aucun suspense. .
Mes pieds ( et le reste ) dans une salle de cinéma, je te confirme c'est pas pour demain. ;-)
Oh lala... jamais je m'intéresse au score, même aux entrées des films. Je ne fais qu'avaler de la pelloche, c'est vital.
Ah mais oui, ton pied, il va bien ?
J'ai vu de la lumière, je suis entré, j'ai croisé le splendide, je n'ai pas ri (ils n'avaient rien à dire), je suis parti occuper mon temps ailleurs. Cette cérémonie est de plus en plus pathétique (no offence Roschdy)
Et pour Marina, si la robe était belle, les blagues l'étaient bien moins. Foresti était bien meilleure l'an dernier.
On parle bien de Foresti, celle qui s'est essayée à l'humiliation publique et aux blagues nauséabondes à l'encontre de Polanski ?? ;-)
Le Splendid semblait avoir un petit coup dans l'aile.
Le costume de Lhermitte était une madeleine :-)
Je ne trouve rien de pathétique ici et depuis 46 ans je perds ma soirée à regarder, c'est institutionnel dans ma vie.